QUÉBEC, le 18 mai 2024 /CNW/ - Devant le nombre inquiétant de jeunes adultes, d'étudiantes et d'étudiants universitaires victimes d'intoxication involontaire aux drogues du viol, la porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique, Jennifer Maccarone, et son collègue porte-parole en justice, André A. Morin, ont fait parvenir une demande de mandat d'initiative sur le sujet, au président de la Commission de la santé et des services sociaux.

Les deux élus libéraux souhaitent ainsi la tenue d'une commission parlementaire où seraient invités, notamment, des victimes, des experts, le milieu scientifique et des acteurs du milieu des bars afin d'analyser les moyens présentement déployés au Québec dans la lutte contre les drogues du viol. Ce mandat permettra d'évaluer l'efficacité, l'adéquation et l'accessibilité des moyens déjà en place, et ainsi voir quelles autres mesures complémentaires pourraient être déployées afin d'accroître la protection de la population face aux intoxications involontaires aux drogues du viol et afin d'assurer une prise en charge adéquate des victimes. 

Mme Maccarone rappelle que les drogues du viol constituent une grave menace à la santé et à la sécurité des Québécois et Québécoises, l'intoxication pouvant notamment provoquer un état de grande vulnérabilité, le coma ou même la mort. Malheureusement, des organismes, les médias et des jeunes rapportent de nombreuses difficultés dans l'accès aux tests de dépistage dans des cas de suspicion d'intoxication involontaire, alors que la fenêtre de détection des drogues du viol n'est que de quelques heures, nécessitant une intervention immédiate.  

Au printemps de 2023, la députée libérale de Westmount-Saint-Louis avait d'ailleurs déposé une pétition de 425 signataires qui réclamait du gouvernement la mise en place d'un plan de lutte national contre les drogues du viol. La CAQ avait alors refusé de se saisir de cette pétition, malgré l'ampleur du fléau.

« Après avoir fait la sourde oreille à une pétition de centaines de citoyens inquiets, j'espère que le gouvernement caquiste acceptera ma demande afin d'évaluer la situation et d'explorer des pistes de solution. À titre d'élus, c'est la moindre des chose que l'on puisse faire. C'est un enjeu de sécurité publique. Protégeons nos jeunes! »

-Jennifer Maccarone, députée de Westmount-Saint-Louis et porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique

SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec

Copyright 2024 Canada NewsWire