MONTRÉAL, le 17 mars 2025 /CNW/ - La Centrale
des syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations du réseau
scolaire - la FSE-CSQ, la FPSS-CSQ, la FPPE-CSQ et la
FPEP-CSQ - soulignent la toute première édition de la
Semaine de la prévention de la violence et de l'intimidation dans
les écoles, qui se déroulera à compter d'aujourd'hui et pour les
prochains jours sur le thème Renforcer le respect et le civisme
dans nos écoles.
« Les élèves comme les membres du personnel doivent pouvoir
évoluer dans un environnement sécuritaire, respectueux et propice
aux apprentissages. La CSQ est intervenue à de nombreuses reprises
dans l'espace public depuis quatre ans pour mettre de l'avant la
question de la violence dans les établissements scolaires. Il
s'agit d'un enjeu prioritaire qui affecte le quotidien, le travail
du personnel du réseau de l'éducation et le climat de l'école. Les
nombreux cas qui font trop souvent la manchette ne sont que la
pointe de l'iceberg de la réalité de certains milieux. Nous avons
la responsabilité collective de faire mieux et de nous assurer de
prendre les choses en main », d'indiquer le président de la
CSQ, Éric Gingras.
En ce sens, la Centrale souligne l'initiative du ministre de
l'Éducation visant à créer un espace de discussion et de
sensibilisation. « S'arrêter et prendre le temps d'aborder les
questions entourant la violence, le respect et le civisme, c'est
évidemment souhaitable pour contrer la banalisation. Mais ce n'est
pas l'affaire d'une seule semaine dans l'année et, surtout, ça ne
doit pas s'arrêter là. Nous avons déjà dit à plusieurs reprises que
nous avions dépassé l'étape de la sensibilisation »,
soulignent la CSQ et ses fédérations du réseau scolaire, tout en
insistant sur le fait qu'il y a du travail à faire en parallèle et
que cette semaine n'est pas une fin en soi.
La Centrale rappelle l'importance de s'assurer que le personnel
du réseau scolaire reçoive l'appui, le support et les ressources
nécessaires pour mener à bien leurs différentes interventions.
« Nous insistons : plusieurs mécanismes, dont les plans
de lutte contre l'intimidation et la violence, sont déjà en place
dans nos établissements, mais encore faut-il qu'ils soient bien
appliqués et respectés. Mais, aussi, il faut que des gestes
concrets soient posés par les employeurs et le gouvernement pour
réduire la violence dans les milieux. »
La CSQ aborde donc cette première édition avec ouverture, tout
en souhaitant qu'il y aura un espace d'échanges et de rétroaction
pour la suite des choses ainsi que pour les éditions suivantes.
« Nous gagnerions davantage à impliquer les organisations
syndicales en amont et à mettre à profit l'expertise du personnel
au bénéfice des différentes activités et des actions subséquentes à
mener. »
À l'instar du thème proposé, la CSQ estime également que le
respect et le civisme à l'école, c'est le devoir de tous. « Ce
sont des enjeux qui prennent racine bien au-delà des murs de nos
écoles, mais qui y ont aussi des répercussions bien concrètes.
C'est très clair pour nous que la violence est un enjeu social et
qu'il faut agir collectivement. Quand on parle de la responsabilité
de tous pour renforcer le bien-être et la sécurité dans les écoles,
ça concerne les jeunes, le personnel, mais aussi les directions
d'écoles ainsi que les parents. L'idée, c'est de travailler en
équipe en cohérence pour que les choses s'améliorent. N'oublions
pas que c'est toute la société de demain qui en
bénéficiera! »
Profil de la CSQ
La CSQ représente plus de 225 000 membres, dont
environ 125 000 font partie du personnel de l'éducation. La
CSQ compte 11 fédérations qui regroupent quelque
240 syndicats affiliés; s'ajoute également l'AREQ, le
mouvement des personnes retraitées CSQ. La CSQ est également
présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des
services éducatifs à la petite enfance, du municipal, des loisirs,
de la culture, du communautaire et des communications.
X : CSQ_Centrale
SOURCE Centrale des syndicats du Québec (CSQ)