MONTRÉAL, le 1er mai 2024 /CNW/ - Des milliers de
personnes se donneront rendez-vous aujourd'hui dans les rues
de Montréal à l'occasion de la Journée internationale des
travailleuses et des travailleurs. Cette année, l'événement
organisé par la Coalition du 1er mai se déroule
sous le thème : Uni∙es pour que nos voix portent. C'est
sous le coup de 17 h 30 que le rassemblement aura lieu au
parc François-Perrault, près de la station de métro Saint-Michel. Pour la Coalition, la
mobilisation des derniers mois des travailleuses et travailleurs
des secteurs public et parapublic a permis de réaliser des avancées
significatives en termes de défense des droits et d'amélioration
des conditions de travail et d'emploi. Cependant, beaucoup de
travail reste à faire et il est essentiel de continuer à unir nos
voix pour faire face aux défis qui touchent l'ensemble des
travailleuses et travailleurs et, plus largement, la société
québécoise.
« Plusieurs enjeux nous concernent et méritent que nous
luttions toutes et tous ensemble : la crise climatique et ses
conséquences, les dérives antidémocratiques de François Legault et
la déconnexion de son gouvernement avec les réalités vécues dans la
région montréalaise, les conditions de travail désastreuses des
travailleuses et travailleurs temporaires venu.es d'ailleurs, etc.
Alors que nos dirigeant.es politiques ne sont pas à l'écoute, il
faut se faire entendre. Ce qui était vrai hier l'est tout autant
aujourd'hui et le sera aussi demain : nous devons être uni.es
pour que nos voix portent », annoncent les porte-paroles de la
Coalition, Ariane Beauchemin Pepin,
de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé
et des services sociaux (APTS), et Vincent
Chevarie, de l'organisme Au bas de l'échelle.
Accélérer la transition
énergétique pour contrer la crise climatique
Pour la Coalition, la crise climatique est l'un des défis les
plus pressants de notre époque, exigeant des actions immédiates et
concertées. « En unissant nos voix, nous pouvons exercer une
pression collective sur nos dirigeant.es politiques pour qu'elles
et ils prennent des mesures audacieuses en matière de protection de
l'environnement, de promotion des énergies renouvelables et de
réduction des émissions de gaz à effet de serre », ajoutent
les porte-paroles.
Restaurer le dialogue
social
Le dialogue social est vital pourque notre société reste
démocratique. Force est de constater que nous faisons face à une
gouvernance paternaliste et affairiste, qui entrave ce dialogue,
privant les travailleuses et travailleurs de leur droit à
participer aux prises de décision. « En nous
mobilisant, nous pouvons exercer une pression sur le gouvernement
pour instaurer un dialogue transparent et responsable, favorisant
ainsi la démocratie et le respect des droits fondamentaux »,
résument Ariane Beauchemin Pepin et
Vincent Chevarie.
Améliorer les conditions de
travail pour mettre fin à la précarité
C'est un secret de polichinelle : les travailleuses et
travailleurs à statut précaire, notamment celles et ceux étrangers
temporaires et les demandeur.ses d'asile, ont des conditions de
travail souvent précaires et injustes, voire inhumaines. « Il
est grand temps que les employeurs et les autorités
gouvernementales mettent fin à cette exploitation et améliorent
leurs conditions de travail », expliquent les
porte-paroles.
Résoudre la crise du
logement
La crise du logement constitue un défi majeur dans de nombreuses
communautés, notamment à Montréal. « En unissant nos voix,
nous pouvons exercer une pression sur les autorités municipales,
provinciales et fédérales pour faire adopter des politiques et des
mesures concrètes visant à résoudre cette crise, notamment en
investissant dans la construction de logements sociaux et en
mettant en place des mesures efficaces de protection des
locataires », ajoutent Ariane
Beauchemin Pepin et Vincent
Chevarie.
Offrir une vie digne, à l'abri de
l'inflation
Face à l'augmentation du coût de la vie autant dans les grands
centres urbains que dans les régions du Québec, la Coalition estime
qu'il est essentiel de défendre un salaire minimum décent et
de lutter contre l'inflation. « Nous réclamons des politiques
économiques efficaces et une meilleure protection pour
les travailleuses et les travailleurs précaires ou à faible
revenu. De plus, l'importance d'avoir accès à des services
publics et des programmes sociaux gratuits, accessibles et
universels n'est plus à démontrer afin de garantir une vie décente
pour toutes et tous », concluent les porte-paroles.
À propos de la Coalition du
1er mai
La Coalition du 1er mai est un regroupement
d'organisations syndicales et communautaires, ainsi que de groupes
de la société civile, qui s'unissent pour organiser, chaque année,
la traditionnelle marche du 1er mai afin de
souligner la Journée internationale des travailleuses et des
travailleurs.
Elle regroupe l'Alliance du personnel professionnel et technique
de la santé et des services sociaux (APTS), l'organisme Au bas de
l'échelle, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), la
Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Centrale des
syndicats du Québec (CSQ), le Centre des travailleurs et
travailleuses immigrants (CTTI), le Conseil central du Montréal
métropolitain - CSN, le Conseil régional FTQ Montréal métropolitain
(CRFTQMM), la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), la
Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la Fédération
interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), le Front de
défense des non-syndiqué.e.s (FDNS), le Syndicat de la fonction
publique et parapublique du Québec (SFPQ), le Syndicat de
professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec
(SPGQ), le Mouvement action chômage (MAC), la Table régionale des
organismes volontaires d'éducation populaire de Montréal (TROVEP),
l'Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou malades
(UTTAM) et l'Union étudiante du Québec (UEQ).
SOURCE Alliance du personnel professionnel et technique de la
santé et des services sociaux (APTS)