OTTAWA,
ON, le 20 juin
2024 /CNW/ - L'Enquête publique sur l'ingérence étrangère
dans les processus électoraux et les institutions démocratiques
fédéraux a élargi son processus de consultation publique en
ajoutant du contenu à son site web dans 17 langues
supplémentaires.
La Commission cherche à mieux comprendre comment l'ingérence
étrangère dans les processus électoraux et les institutions
démocratiques du Canada a affecté
les Canadiens, y compris les membres des communautés de la
diaspora.
Lors des audiences publiques tenues en mars, la Commission a
appris que de nombreux membres des communautés de la diaspora font
l'objet de menaces de violence, de coercition, de surveillance et
d'autres formes de harcèlement de la part d'États étrangers.
« Nous allons à la rencontre des membres de ces communautés
pour savoir comment ils ont été affectés par l'ingérence
étrangère », a déclaré la commissaire Marie-Josée Hogue. « Ils
apportent une perspective nécessaire au débat sur l'ingérence
étrangère dans la démocratie canadienne, leur contribution et leur
participation étant essentielles à notre travail », a-t-elle
ajouté.
La Commission a lancé ses consultations publiques en mai en
publiant des lignes directrices pour les observations et une liste
de questions que les membres du public sont encouragés à prendre en
considération lors de la préparation de leurs observations.
Les lignes directrices pour les observations des membres du
public sont désormais disponibles en 17 langues, en plus de
l'anglais et du français. La Commission a également publié un bref
résumé de son rapport initial, publié en mai 2024, dans les mêmes
17 langues.
La Commission encourage les individus et les organisations à
partager leurs informations et leurs points de vue sur l'ingérence
étrangère. Les observations dans n'importe quelle langue seront
acceptées.
Les observations peuvent être envoyées à la Commission par
le biais d'une adresse électronique distincte, d'une
application de messagerie cryptée (Signal) ou d'un courrier postal.
Les observations peuvent être mentionnées ou citées par la
Commission, soit dans un rapport écrit, soit lors des auditions
publiques de la Commission à l'automne. La Commission ne divulguera
aucune information permettant d'identifier les auteurs des
observations sans leur consentement écrit exprès.
Les observations confidentielles seront également
acceptées. La Commission ne citera pas les
observations confidentielles.
La Commission invite tous les membres du public à lui faire part
de leurs observations. « Nous invitons tous ceux qui ont été
affectés par l'ingérence étrangère à partager leurs points de vue
et leurs expériences sur tous les aspects du mandat de la
Commission », a déclaré le commissaire Hogue.
La Commission lira et prendra en considération toutes les
observations reçues avant la date limite du 31 juillet 2024.
Le gouvernement du Canada a
créé la Commission sur l'ingérence étrangère pour répondre aux
préoccupations concernant l'ingérence étrangère dans les élections
fédérales de 2019 et 2021. La
Commission a publié un rapport initial le 3 mai 2024.
La deuxième phase des travaux de la Commission comprendra un
examen et une évaluation de la capacité des ministères, agences,
structures institutionnelles et processus de gouvernance fédéraux
concernés à permettre au gouvernement du Canada de détecter, dissuader et contrer toute
forme d'ingérence étrangère visant directement ou indirectement les
processus démocratiques du Canada.
Le rapport final de la Commission, qui doit être soumis au
gouvernement d'ici le 31 décembre 2024, comprendra des
recommandations sur la manière de protéger les élections et les
institutions démocratiques du Canada contre l'ingérence étrangère.
Visitez notre page de consultation publique
www.CommissionIngerenceEtrangere.ca
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SOURCE Public Inquiry into Foreign Interference