Ces données ont soutenu le fait de faire
avancer le programme de développement clinique pour epacadostat et
Opdivo dans le traitement de ces types de cancers
La combinaison de l'inhibition de l'enzyme IDO1
plus Opdivo était généralement bien tolérée chez les patients
atteints de certaines tumeurs solides avancées
Les données provenant de l'essai clinique
portant sur la combinaison d'Epacadostat et d' Opdivo®
(nivolumab) démontrent des réponses cliniques durables chez les
patients atteints d'un mélanome et d'un cancer de la tête et du
cou
Le présent Smart News Release (communiqué de
presse intelligent) contient des éléments multimédias. Consultez
l’intégralité du communiqué ici :
http://www.businesswire.com/news/home/20170607006256/fr/
Incyte Corporation (Nasdaq:INCY) et Bristol-Myers Squibb Company
(NYSE:BMY) ont annoncé aujourd'hui des données actualisées de
l'essai clinique en cours de phase 1/2 ECHO-204 qui évalue
l'innocuité et l'efficacité d'epacadostat, l'inhibuteur de l'enzyme
IDO1 investigationnel oral d'Incyte, en combinaison avec Opdivo®
(nivolumab), l'inhibiteur du point de contrôle immunitaire PD-01 de
Bristol-Myers Squibb, dans le traitement de nombreuses tumeurs
solides avancées. Ces données seront soulignées aujourd'hui dans le
cadre d'une présentation orale lors de la réunion annuelle de
l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui se tient à
Chicago, dans l'Illinois.
Les données relatives à l'efficacité de ce traitement chez les
patients atteints d'un carcinome épidermoïde de la tête et du cou,
d'un mélanome avancé naïf aux traitements, d'un cancer des ovaires
et d'un cancer colorectal, seront présentées aujourd'hui. Les
données montrent que chez les patients atteints d'un mélanome
avancé naïf aux traitements traités par epacadostat (100 mg ou 300
mg) plus nivolumab (n=40), le taux de réponse objectif combiné
était de 63 % (25 patients sur 40), dont 2 réponses complètes et 23
réponses partielles, et le taux de contrôle de la maladie combiné
était de 88% (35 patients sur 40). Chez les patients atteints d'un
carcinome épidermoïde de la tête et du cou, traités antérieurement,
traités par epacadostat (100 mg ou 300 mg) plus nivolumab (n=31),
le taux de réponse objectif combiné était de 23% (7 patients sur
31), dont une réponse complète et 6 réponses partielles, et le taux
de contrôle de la maladie combiné était de 61% (19 patients sur
31). Des réponses de la part des patients atteints d'un mélanome
avancé naïf aux traitements et d'un carcinome épidermoïde de la
tête et du cou ont été observés indépendamment de l'expression du
PD-01 et le (état du VPH dans le cas du carcinome épidermoïde de la
tête et du cou), et toutes les réponses étaient en cours
d'obtention au moment de l'arrêt de réception des données (13
février 2017).
Les taux de réponse objectifs dans l'étude ECHO-204, les taux de
contrôle de la maladie et la durée de la réponse dans le
mélanome avancé naïf aux traitements et le carcinome épidermoïde de
la tête et du cou
n/N(%)
mélanome avancé naïf aux traitements
carcinome épidermoïde de la tête et du cou
Tous les points
Dose d'epacadostat
Tous les points
Dose d'Epacadostat
Total Dose biquotidienne de 100 mg Dose
bioquotidienne de 300 mg Total Dose biquotidienne de
100 mg 300 mg BID taux de réponse objectif
combiné
25/40(63)
6/6(100)
19/34(56)
7/31(23)1 réponses complètes6 réponses
partielles
1/7(14)
6/24
(25)
2 réponses complètes23 réponses
partielles
uniquement des réponses partielles
2 réponses complètes17 réponses
partielles
1 réponse partielle
1 réponse complète5 réponses
partielles
taux de contrôle de la maladie
combiné
35/40 6/6 29/34 19/31 2/7 17/24 (88) (100) (85) (61) (29) (71)
DoR 25/25 réponses en cours 8/8 réponses en cours
gamme comprise entre 1+ et 41+ semaines gamme comprise entre 8+ et
32+ semaines
Epacadostat plus nivolumab n'ont pas fourni de signes
d'efficacité chez les populations de patients non choisis, atteints
d'un cancer colorectal et d'un cancer des ovaires.
"Les réponses cliniques dans l'essai ECHO-204 impliquant des
patients atteints d'un mélanome et d'un carcinome épidermoïde de la
tête et du cou, qui ont été traités par une combinaison
d'epacadostat et de nivolumab soulignent à nouveau le bien-fondé de
l'étude de l'utilité thérapeutique de l'inhibition de l'enzyme IDO1
plus PD-1 blocage, a déclaré Karl Lewis, M.D., professeur associé,
Service d'Oncologie médicale, Faculté de Médecine de l'Université
du Colorado. "Ces données provenant de l'essai préliminaire de
phase 1/2 soutiennent une enquête plus approfondie sur cette
nouvelle combinaison thérapeutique dans le cadre des programmes de
phase 3 prévus," a-t-il ajouté.
Epacadostat plus nivolumab était généralement bien toléré chez
les patients atteints de certaines tumeurs solides. Dans la phase 1
de l'essai (augmentation de la dose), 36 patients ont été recrutés
et aucune toxicité limitant la dose n'a été observée. Parmi les 230
patients recrutés dans le cadre de la phase 2, les évènements
indésirables liés au traitement les les plus fréquents (≥10%)
relevés chez les patients recevant une dose biquotidienne
d'epacadostat 100 mg (69 patients sur 230) ou une dose
biquotidienne d'epacadostat 300 mg (161 patients 230) etOpdivo
étaient l'éruption cutanée (35% et 32%, respectivement), la fatigue
(23% et 38%, respectivement) et la nausée (19% et 21%,
respectivement). L'éruption cutanée était l'évènement indésirable
lié au traitement de Grade 3/4 le plus courant (10% [dose
biquotidienne d'epacadostat 100 mg] et 15% [dose biquotidienne
d'epacadostat 300 mg ]). Ce type d'évènement a conduit à
l'interruption du traitement chez 6% (traités avec des doses de 100
mg) et 12% (traités avec des doses de 300 mg) des patients. On n'a
observé aucun décès lié au traitement.
À propos de l'essai ECHO-204
L'étude ECHO-204 (NCT02327078) est une étude de Phase 1/2 qui
évalue l'innocuité et l'efficacité de l'epacadostat, l'inhibiteur
sélectif de l'enzyme IDO1 d'Incyte, combiné au nivolumab chez des
sujets atteints de certaines tumeurs solides et lymphomes avancés,
dont le mélanome, le cancer du poumon non à petites cellules, le
cancer colorectal, le carcinome épidermoïde de la tête et du cou,
le cancer des ovaires et le lymphome non-hodgkinien agressif à
grandes cellules B ou lymphome de Hodgkin (en Phase 2, le lymphome
diffus à grandes cellules B (LMNH-B) était le seul sous-type de
lymphome non-hodgkinien agressif à grandes cellules B autorisé).
Les patients déjà traités à l'aide de thérapies anti-PD-1, PD-L1,
anti-CTLA-4 ou de thérapies ciblant spécifiquement la
co-stimulation des cellules T ont été exclus de cet essai (à
l'exception des sujets atteints de mélanome, pour lesquels un
traitement antérieur de première intention à base d'anti-CTLA-4
était autorisé). Le recrutement des cohortes spécifiques à une
tumeur pour la Phase 2 de l'essai (100 ou 300 mg BID d'epacadostat
+ nivolumab 240 Q2W) est en cours. Pour de plus amples informations
à propos d'ECHO-204, veuillez visiter
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT02327078.
À propos de l'epacadostat (INCB024360)
L'indoléamine 2,3-dioxygénase 1 (IDO1) est un enzyme
immunosuppresseur clé qui module la réponse immunitaire
antitumorale en promouvant la génération des cellules T
régulatrices et en bloquant l'activation des cellules T
effectrices, permettant ainsi la croissance tumorale laissant les
cellules cancéreuses passer outre la surveillance immunitaire.
L'epacadostat est un inhibiteur par voie orale, expérimental, très
puissant et sélectif de l'enzyme IDO1 qui régule le
micro-environnement immunitaire tumorale, restaurant ainsi des
réponses immunitaires anti-tumorales efficaces. Dans les études à
groupe unique, la combinaison d'epacadostat et des inhibiteurs de
points de contrôle immunitaires a démontré une preuve de concept
chez les patients atteints de mélanomes non résécables ou
métastatiques. Dans ces études, l'epacadostat combiné avec
l'ipilimumab inhibiteur de CTLA-4 ou le KEYTRUDA inhibiteur de PD-1
a amélioré les taux de réponse en comparaison avec les études des
inhibiteurs de points de contrôle immunitaires seuls.
Bristol-Myers Squibb & l'immuno-oncologie : faire avancer
la recherche en oncologie
Chez Bristol-Myers Squibb, les patients sont au centre de notre
action. Notre vision de l'avenir des soins aux patients atteints
d'un cancer est axée sur la recherche et le développement de
médicaments transformationnels dans le domaine de
l'immuno-oncologie pour les cancers difficiles à traiter, qui
pourraient potentiellement améliorer les résultats de ces
patients.
Nous agissons en faveur d'une meilleure connaissance
scientifique de l'immuno-oncologie via notre portefeuille exhaustif
de composés expérimentaux et d'agents agréés. Notre programme de
développement clinique différencié étudie d'importantes populations
de patients dans plus de 35 types de cancers, avec 14 molécules de
stade clinique conçues pour cibler différentes voies du système
immunitaire. Notre expertise approfondie et nos conceptions
novatrices des essais cliniques nous positionnent favorablement
pour faire progresser les thérapies immuno-oncologiques,
immuno-oncologiques/ chimiothérapie, immuno-oncologiques/ thérapies
ciblées et immuno-oncologiques/ radiothérapie dans plusieurs
tumeurs et offrent potentiellement la prochaine vague de thérapies
dans l'urgence. Nous continuons également à être à la pointe d'une
recherche qui contribuera à faciliter une meilleure compréhension
du rôle des biomarqueurs immunitaires et de la manière dont la
biologie individuelle de la tumeur des patients peut être utilisée
pour prendre des décisions de traitement tout au long de ce
parcours.
Nous comprenons parfaitement que transformer la promesse de
l'immuno-oncologie en une réalité pour les nombreux patients
susceptibles de bénéficier de ces thérapies requiert non seulement
des innovations de notre part mais également une étroite
collaboration avec des experts de premier plan dans ce domaine. Les
partenariats que nous avons conclus avec les universités, le
gouvernement, les groupes de défense et les sociétés
biotechnologiques soutiennent notre objectif collectif qui est de
fournir de nouvelles options de traitement visant à faire
progresser les normes de la pratique clinique.
À propos d'Opdivo
Opdivo est un inhibiteur du point de contrôle immunitaire à mort
cellulaire programmée -1 (PD-1), conçu pour mobiliser le système
immunitaire du corps de manière unique afin de rétablir la réponse
immunitaire anti-tumorale. En mobilisant le propre système
immunitaire du corps afin qu'il lutte contre le cancer, Opdivo est
devenue une option de traitement majeure pour toute une gamme de
cancers.
Le programme de développement global de premier plan d'Opdivo
est basé sur l'expertise scientifique de Bristol-Myers Squibb dans
le domaine de l'immuno-oncologie et inclut tout un éventail
d'essais clinique de toutes phases, dont des essais de Phase 3,
dans une multitude de types de tumeurs. A ce jour, le programme de
développement clinique Opdivo a recruté plus de 25.000 patients.
Les essais cliniques Opdivo ont contribué à une meilleure
connaissance du rôle potentiel des biomarqueurs dans les soins aux
patients, notamment pour ce qui est des avantages potentiels, pour
les patients, du continuum de l'expression du PD-L1.
En juillet 2014, Opdivo fut le premier inhibiteur du point de
contrôle immunitaire du PD-1 à obtenir l'approbation réglementaire
à travers le monde. Opdivo est en cours d'approbation dans plus de
57 pays, dont les Etats-Unis, l'Union européenne et le Japon. En
octobre 2015, le régime combiné d'Opdivo et de Yervoy fut la
première combinaison immuno-oncologique à obtenir l'approbation
réglementaire pour le traitement du mélanome métastatique et est
actuellement approuvé dans plus de 47 pays, dont les Etats-Unis et
l'Union européenne.
INDICATIONS POUR OPDIVO ET YERVOY & INFORMATIONS
IMPORTANTES DE SECURITE
INDICATIONS
OPDIVO® (nivolumab) en tant qu'agent unique est indiqué pour le
traitement des patients atteints d'un mélanome non résécable
présentant une mutation V600E BRAF ou d'un mélanome métastatique.
Cette indication est approuvée dans le cadre d'une procédure
accélérée sur la base de la survie sans progression de la maladie.
L'homologation permanente pour cette indication peut être
subordonnée à la vérification du bénéfice clinique lors des essais
confirmatoires.
OPDIVO® (nivolumab) en tant qu'agent unique est indiqué pour le
traitement des patients atteints d'un mélanome non résécable
présentant une mutation sauvage de type V600E BRAF ou d'un mélanome
métastatique.
OPDIVO® (nivolumab), combiné au YERVOY® (ipilimumab), est
indiqué pour le traitement des patients atteints d'un mélanome non
résécable ou métastatique. Cette indication est approuvée dans le
cadre d'un programme d'homologation accélérée sur la base de la
survie sans progression de la maladie. L'homologation permanente
pour cette indication peut être subordonnée à la vérification et à
la description du bénéfice clinique lors des essais
confirmatoires.
OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients
atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)
métastatique qui a progressé lors d'une chimiothérapie à base de
platine, ou après celle-ci. Les patients présentant des mutations
tumorales du R-EGF ou du NAC doivent suivre un traitement contre la
progression de leur maladie, approuvé par la FDA, pour y remédier
avant tout traitement par OPDIVO.
OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients
atteints d'un carcinome à cellules rénales avancé ayant reçu un
agent anti-agiogénique antérieur.
OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients
adultes atteints d'un lymphome de Hodgkin classique qui a rechuté
ou progressé après une greffe de cellules souches hématopoïétiques
autologues et du brentuximab védotine, ou après au moins 3 séries
de traitements systémiques dont une greffe de cellules souches
hématopoïétiques autologues. Cette indication est approuvée dans le
cadre d'une procédure d'homologation accélérée sur la base du taux
de réponse global. L'homologation permanente pour cette indication
peut être subordonnée à la vérification et à la description du
bénéfice clinique lors des essais confirmatoires.
OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients
atteints d'un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, récurrent
ou métastatique, dont la maladie a progressé pendant le traitement
à base de platine, ou après celui-ci.
OPDIVO® (nivolumab) est indiqué pour le traitement des patients
atteints de carcinome urothélial localement avancé ou métastatique
dont la maladie a progressé pendant une chimiothérapie à base de
platine ou après celle-ci, ou dont la maladie a progressé au cours
des 12 mois de traitement néoadjuvant ou adjuvant axé sur une
chimiothérapie à base de platine. Cette indication est approuvée
dans le cadre d'une procédure d'homologation accélérée basée sur le
taux de réponse tumoral et la durée de la réponse. L'homologation
permanente pour cette indication peut être subordonnée à la
vérification et à la description du bénéfice clinique lors des
essais confirmatoires.
INFORMATIONS IMPORTANTES DE SECURITE
MISE EN GARDE : EFFETS INDESIRABLES A MEDIATION
IMMUNITAIRE
YERVOY peut conduire à des effets indésirables à médiation
immunitaire graves et mortels. Ceux-ci peuvent atteindre n'importe
quel système organique; cependant, les effets indésirables graves à
médiation immunitaire les plus courants sont l'entérocolite,
l'hépatite, la dermatite (notamment la nécrolyse épidermique
toxique), la neuropathie et l'endocrinopathie. La majorité de ces
effets à médiation immunitaire sont initialement apparues au cours
du traitement; cependant, une minorité d'entre eux se sont produits
plusieurs semaines, voire plusieurs mois, après l'interruption du
traitement par YERVOY.
Evaluer les patients et rechercher des signes et symptômes
d'entérocolite, de dermatite, de neuropathie et d'endocrinopathie,
et évaluer les chimies chimiques via des tests de la fonction
hépatique, une évaluation du taux de l'hormone adrénocorticotrope
(ACTH) et des tests de la fonction thyroïdienne, en début de
traitement et après administration de chaque dose.
Interrompre définitivement YERVOY et débuter un traitement de
corticostéroïdes à forte dose à action systémique pour traiter les
effets indésirables graves à médiation immunitaire.
La pneumonie à médiation immunitaire
OPDIVO peut entraîner une pneumonie à médiation immunitaire. Des
cas mortels ont été signalés. Surveiller les patients et rechercher
des signes et des symptômes d'une pneumonie à l'aide de l'imagerie
radiographique. Administrer des corticostéroïdes en cas de
pneumonie de grade 2 ou plus. Interrompre définitivement le
traitement en cas de pneumonie de grade 3 ou 4, et le suspendre
jusqu'à la guérison en cas de pneumonie de grade 2. Chez les
patients recevant une monothérapie à base d'OPDIVO, des cas mortels
de pneumonie à médiation immunitaire ont été signalés. Une
pneumonie à médiation immunitaire s'est produite chez 3,1% (61
patients sur 1994) des patients, contre 6% des patients (25
patients sur 407) recevant OPDIVO plus YERVOY.
Dans les études Checkmate 205 et 039, la pneumonie, notamment la
pneumopathie interstitielle, s'est produite chez 6,0% (16 patients
sur 266) des patients recevant OPDIVO. La pneumonie à médiation
immunitaire s'est produite chez 4,9% (13 patients sur 266) des
patients recevant OPDIVO: Grade 3 (n=1) et Grade 2 (n=12).
La colite à médiation immunitaire
OPDIVO peut entraîner une colite à médiation immunitaire.
Surveiller les patients et rechercher des signes et des symptômes
d'une colite. Administrer des corticostéroïdes en cas de colite de
Grade 2 (d'une durée de plus de 5 jours), 3, ou 4. Susprendre la
monothérapie à base d'OPDIVO en cas de colite de Grade 2 ou 3 et
interrompre définitivement le traitement en cas de colite de Grade
4 ou de colite récurrente dès la reprise d'OPDIVO. En cas
d'administration combinée avec YERVOY, suspendre l'administration
d'OPDIVO et de YERVOY pour la colite de Grade 2 et l'interrompre
définitivement en cas de colite de Grade 3 ou 4 ou récurrente. Chez
les patients recevant une monothérapie à base d'OPDIVO, la colite à
médiation immunitaire s'est produite dans 2,9% des cas (58 patients
sur 1994), contre 26% des cas (107 patients sur 407), dont trois
mortels, chez les patients recevant OPDIVO plus YERVOY.
Dans une étude de Phase 3 distincte portant sur YERVOY 3 mg/kg,
on a relevé une entérocolite à médiation immunitaire accompagnée de
signes graves, mettant en danger la vie du patient, voire mortels
(diarrhée de ≥7 selles par rapport à la normale, fièvre, iléus,
signes peritonéaux; Grade 3-5) chez 34 (7%) patients. Parmi tous
les patients traités par YERVOY dans le cadre de cette étude
(n=511), 5 (1%) ont développé une perforation intestinale, 4 (0,8%)
sont décédés suite à des complications et 26 (5%) ont été
hospitalisés en raison d'une entérocolite grave.
L'hépatite à médiation immunitaire
OPDIVO peut entraîner une hépatite à médiation immunitaire.
Surveiller les patients ayant des résultats anormaux aux tests
hépatiques avant le traitement, et régulièrement pendant celui-ci.
Administrer des corticostéroïdes en cas d'élévation des
concentrations de transaminases de Grade 2 ou plus. Suspendre le
traitement en cas d'hépatite de Grade 2 à médiation immunitaire et
l'interrompre définitivement en cas d'hépatite de Grade 3 ou 4 à
médiation immunitaire. Chez les patients recevant une monothérapie
à base d'OPDIVO, on a observé une hépatite à médiation immunitaire
chez 1,8% (35 patients sur 1994) des patients, contre 13% (51
patients sur 407) chez les patients recevant OPDIVO plus
YERVOY.
Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg,
on a observé une hépatotoxicité grave, mettant en danger la vie des
patients voire mortelle (élévations des AST ou des ALT >5x LSN
ou élévation totale des taux de bilirubine >3x LSN; Grade 3-5)
chez 8 (2%) patients, dont une insuffisance hépatique fatale chez
0,2% et une hospitalisation pour 0,4% d'entre eux.
Les neuropathies à médiation immunitaire
Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg,
1 cas mortel de syndrome de Guillain-Barré et 1 cas de neuropathie
moteur périphérique grave (Grade 3) ont été signalés.
Les endocrinopathies à médiation immunitaire
OPDIVO peut entraîner une hypophysite à médiation immunitaire,
une insuffisance surrénalienne à médiation immunitaire, des
troubles thyroïdiens autoimmuns et le diabète sucré de Type 1.
Surveiller les patients et rechercher les signes et symptômes
d'hypothysite, d'insuffisance surrénalienne, de fonction
thyroïdienne avant le traitement et régulièrement pendant celui-ci,
et d'hyperglycémie. Administrer un traitement hormonal substitutif
selon les indications cliniques et des corticostéroïdes en cas
d'hypophysite de Grade 2 ou plus. Suspendre le traitement en cas
dhypophysite de Grade 2 ou 3 et l'interrompre définitivement en cas
d'hypophysite de Grade 4. Administrer des corticostéroïdes en cas
d'insuffisance surrénalienne de Grade 3 ou 4. Suspendre le
traitement en cas d'hypophysite de Grade 2 et l'interrompre
définitivement en cas d'insuffisance surrénalienne de Grade 3 ou 4.
Administrer un traitement hormonal susbtitutif en cas
d'hypothyroïdie. Débuter la prise en charge médicale afin de
contrôler l'hyperthyroïdie. Suspendre OPDIVO en cas d'hyperglycémie
de Grade 3 et l'interrompre définitivement en cas d'hyperglycémie
de Grade 4.
Chez les patients recevant une monothérapie à base d'OPDIVO, une
hypophysite a été observée chez 0,6% (12 patients sur 1994) des
patients, contre 9% (36 patients sur 407) chez ceux recevant OPDIVO
plus YERVOY. Chez les patients recevant une monothérapie à base
d'OPDIVO, on a signalé une insuffisance surrénalienne chez 1% (20
patients sur 1994) des patients, contre 5% (21 patients sur 407)
chez ceux recevant OPDIVO plus YERVOY. Chez les patients recevant
une monothérapie à base d'OPDIVO, hypothyroïdie ou la thyroïdite
résultant en hypothyroïdie s'est produite chez 9% (171 patients sur
1994) des patients. 2,7% (54 patients sur 1994) des patients
recevant une monothérapie à base d'OPDIVO ont révélé une
hyperthyroïdie, contre 8% (34 patients sur 407) de ceux recevant
OPDIVO plus YERVOY. Chez les patients recevant OPDIVO plus YERVOY,
l'hypothyroïdie ou thyroïdie résultant en hypothyroïdie s'est
produite dans 22% (89 patients sur 407) des cas. Chez les patients
recevant une monothérapie à base d'OPDIVO, le diabète s'est produit
dans 0,9% (17 patients sur 1994) des cas, contre 1,5% (6 patients
sur 407) chez ceux recevant OPDIVO plus YERVOY.
Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg,
des endocrinopathies à médiation immunitaire, graves à mettant en
danger la vie des patients, (nécessitant une hospitalisation, une
intervention médicale d'urgence ou perturbant les activités de la
vie quotidienne; Grade 3-4) se sont produites chez 9 (1,8%)
patients. Les 9 patients souffraient d'hypopituitarisme et
certains d'entre eux d'endocrinopathies additionnelles telles
l'insuffisance surrénale, l'hypogonadisme et l'hypothyroïdie. 6 des
9 patients ont été hospitalisés en raison d'endocrinopathies
graves.
La néphrite à médiation immunitaire et le dysfonctionnement
rénal
OPDIVO peut entraîner une néphrite à médiation immunitaire.
Surveiller les patients et rechercher les signes d'élévation du
taux de créatinine sérique avant le traitement, et régulièrement
pendant celui-ci. Administrer des corticostéroïdes en cas de taux
de créatinine sérique augmentés de Grades 2-4. Suspendre le
traitement à base d'OPDIVO en cas de taux de créatinine sérique de
Grade 2 ou 3 et l'interrompre définitivement en cas de taux de
créatinine sérique augmenté de Grade 4. Chez les patients recevant
une monothérapie à base d'OPDIVO, une néphrite à médiation
immunitaire et un dysfonctionnement rénal se sont produits chez
1,2% (23 patients sur 1994) des patients, contre 2,2% (9 patients
sur 407) chez ceux recevant OPDIVO plus YERVOY.
Les effets cutanés indésirables à médiation immunitaire et la
dermatite
OPDIVO peut entraîner une éruption cutanée à médiation
immunitaire, dont le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et la
nécrolyse épidermique toxique (TEN), certains cas d'issues fatales.
Administrer des corticostéroïdes en cas d'éruption cutanée de Grade
3 ou 4. Suspendre le traitement en cas d'éruptions cutanées de
Grade 3 et l'interrompre définitivement en cas d'éruption cutanée
de Grade 4. Pour rechercher les symptômes ou signes de syndrome de
Stevens-Johnson ou de nécrolyse épidermique toxique, suspendre
OPDIVO et orienter les patients vers des services de soins
spécialisés en vue d'une évaluation et d'un traitement; si ces
pathologies sont confirmées, interrompre définitivement le
traitement par OPDIVO. Chez les patients recevant une monothérapie
à base d'OPDIVO, une éruption cutanée à médiation immunitaire est
apparue chez 9% (171 patients sur 1994) des patients, contre 22,6%
(92 patients sur 407) chez ceux recevant OPDIVO plus YERVOY.
Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg,
une dermatite à médiation immunitaire, grave, mettant en danger la
vie des patients, voire mortelle (par ex., syndrome de
Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, ou éruption cutanée
compliquée par une ulcération cutanée du troisième degré, ou des
manifestations nécrotiques, bulleuses ou hémorragiques; Grade 3-5)
s'est produite chez 13 (2,5%) patients. 1 (0,2%) patient est décédé
en raison d'une nécrolyse épidermique toxique. 1 autre patient a dû
être hospitalisé pour une dermatite grave.
L'encéphalite à médiation immunitaire
OPDIVO peut entraîner une encéphalite à médiation immunitaire.
L'évaluation des patients présentant des symptômes neurologiques
peut inclure, mais sans s'y limiter, une consultation auprès d'un
neurologue, une IRM du cerveau ainsi qu'une ponction lombaire.
Suspendre OPDIVO chez les patients présentant des signes ou
symptômes neurologiques modérés à graves apparus récemment, et
procéder à une évaluation afin d'éliminer toutes les autres causes
potentielles. Si d'autres étiologies sont exclues, administrer des
corticostéroïdes et interrompre définitivement le traitement par
OPDIVO pour traiter l'encéphalite à médiation immunitaire. Chez Une
encéphalite s'est produite chez 0,2% (3 patients sur 1994) des
patients recevant une monothérapie. Une encéphalite limbique fatale
s'est produite chez un patient au bout de 7,2 mois d'exposition en
dépit de l'interruption du traitement par OPDIVO et
l'administration de corticostéroïdes. Une encéphalite s'est
produite chez un patient recevant OPDIVO plus YERVOY (0,2%) au bout
de 1,7 mois d'exposition.
D'autres effets indésirables à médiation immunitaire
Sur la base de la gravité des effets indésirables, interrompre
définitivement ou suspendre le traitement, administrer une dose
élevée de corticostéroïdes, et, le cas échéant, débuter un
traitement hormonal substitutif. Dans tous les essais cliniques
portant sur OPDIVO, les effets indésirables suivants, à médiation
immunitaire, cliniquement significatifs se sont produits chez
<1,0% des patients traités par OPDIVO: uvéite, iritis,
pancréatite, parésie du nerf facial et abducens, démyélinisation,
polymyalgie rhumatismale, neuropathie autoimmune, syndrome de
Guillain-Barré, hypopituitarisme, syndrome de la réponse
inflammatoire systémique, gastrite, duodenite, sarcoïdose,
lymphadénite nécrosante histiocytaire ( lymphadénite de Kikuchi),
myosite, myocardite, rhabdomyolyse, dysfonctionnement moteur,
vascularite et syndrome myasthénique.
Réactions à la perfusion
OPDIVO peut entraîner de graves réactions à la perfusion qui ont
été signalées chez <1,0% des patients au cours des essais
cliniques. Interrompre OPDIVO chez les patients victimes de
réactions à la perfusion de Grade 3 ou 4. Interrompre ou réduire la
vitesse de la perfusion chez les patients souffrant de réactions à
la perfusion de Grade 1 ou 2. Chez les patients recevant une
monothérapie par OPDIVO, les réactions liées à la perfusion ont été
observées dans 6,4% (127 patients syr 1994) des cas, contre 2,5%
(10 patients sur 407) chez ceux recevant OPDIVO plus YERVOY.
Complications de l'allogreffe de cellules souches
hématopoïétiques après un traitement par OPDIVO
Des complications, incluant des cas mortels, se sont produites
chez des patients recevant une allogreffe de cellules souches
hématopoïétiques après un traitement par OPDIVO. Les résultats ont
été évalués chez 17 patients de l'étude Checkmate 205 et 039, qui
ont reçu une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques après
avoir interrompu le traitement par OPDIVO (15 patients selon un
régime de conditionnement à intensité réduite et 2 selon une
thérapie myoablative). 35% (6 patients sur 17) sont décédés de
complications de l'allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
5 décès ont été signalés en raison d'une RGCH grave ou réfractaire.
La RGCH aiguë de Grade 3 ou plus a été relevée chez 29% (5 patients
sur 17) des patients. La RGCH hyper-aiguë a été signalée chez 20%
(n=2) des patients. Un syndrome fébrile nécessitant un traitement
par stéroïdes, sans cause infectieuse identifiée, a été signalé
chez 35% (n=6) des patients. Deux cas d'encéphalite ont été
observés: encéphalite lymphocytique sans cause infectieuse
identifiée de Grade 3 (n=1), et encéphalite virale suspectée de
Grade 3 (n=1). La maladie veino-occlusive du foie est apparue chez
un patient, qui a reçu une allogreffe de cellules souches
hématopoïétiques à intensité réduite, avant de décéder de RGCH et
de défaillance d'organes multiples. D'autres cas de maladie
veino-occlusive du foie faisant suite à une allogreffe de cellules
souches hématopoïétiques à intensité réduire ont également été
signalés chez des patients atteints d'un lymphome ayant reçu un
anticorps bloquant le récepteur du PD-1 avant la greffe. Des cas de
RGCH aiguë mortelle ont également été relevés. Ces complications
peuvent se produire malgré la thérapie d'intervention entre le
blocage du PD-01 et l'allogreffe de cellules souches
hématopoïétiques.
Surveiller étroitement les patients et rechercher les signes
précoces de complications liées à la greffe tels la RGCH
hyoer-aiguë, la RGCH grave (Grade 3 à 4), le syndrome fébrile
nécessitant des stéroïdes, la maladie veino-occlusive du foie et
d'autres réactions indésirables à médiation immunitaire, et
intervenir rapidement.
Toxicité embryo-foetale
En raison de leurs mécanismes d'actions, OPDIVO et YERVOY
peuvent s'avérer nocifs pour le foetus s'ils sont administrés à une
femme enceinte. Informer les femmes enceintes du risque potentiel
pour le foetus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d'utiliser
des méthodes de contraception efficaces pendant le traitement par
OPDIVO- ou YERVOY- et pendant au minimum 5 mois après la dernière
dose d'OPDIVO.
Allaitement
On ignore si OPDIVO ou YERVOY sont présents dans le lait
maternel. Etant donné que de nombreux médicaments, dont les
anticorps, sont excrétés dans le lait maternel et du fait du
potentiel d'effets indésirables graves d'un régime contenant OPDIVO
chez les nourrissons, conseiller aux femmes d'interrompre
l'allaitement pendant le traitement. Recommander aux femmes
d'interrompre l'allaitement pendant un traitement à base de YERVOY
et pendant 3 mois après la dose finale.
Evénements défavorables graves
Dans l'étude Checkmate 037, des effets indésirables graves se
sont produits chez 41% des patients recevant OPDIVO (n=268). Les
effets indésirables de Grade 3 et 4 se sont produits chez 42% des
patients recevant OPDIVO. Les réactions indésirables, de Grade 3 et
4, aux médicaments, rapportées chez 2% à <5% des patients
recevant OPDIVO étaient les douleurs abdominales, l'hyponatrémie,
ainsi qu'une augmentation de l'aspartate aminotransférase et du
taux de lipase. Dans l'étude Checkmate 066, les effets indésirables
graves se sont produits chez 36% des patients recevant OPDIVO
(n=206). Des effets indésirables de Grade 3 et 4 se sont produits
chez 41% des patients recevant OPDIVO. Les effets indésirables les
plus fréquents de Grade 3 et 4 adverse signalés chez ≥2% des
patients recevant OPDIVO étaient l'augmentation du taux de
gamma-glutamyltransférase(3,9%) et la diarrhée (3,4%). Dans l'étude
Checkmate 067, les effets indésirables graves (73% et 37%), les
réactions indésirables aboutissant à une interruption permanente du
traitement (43% et 14%) ou à des retards de dosage (55% et 28%), et
les effets indésirables de Grade 3 ou 4 (72% et 44%) se sont tous
produits plus fréquemment dans la branche de traitement OPDIVO plus
YERVOY (n=313) que dans la branche de traitement OPDIVO
(n=313). Les effets indésirables graves les plus fréquents (≥10%)
dans la branche de traitement OPDIVO plus YERVOY et dans la branche
OPDIVO, respectivement, étaient la diarrhée (13% et 2,6%), la
colite (10% et 1,6%) et la pyrexie (10% et 0,6%). Dans l'étude
Checkmate 017 et 057, des effets indésirables graves se sont
produits chez 46% des patients recevant OPDIVO (n=418). Les effets
indésirables graves les plus fréquents signalés chez au moins 2%
des patients recevant OPDIVO étaient la pneumonie, l'embolie
pulmonaire, la dyspnée, la pyrexie, l'épanchement pleural, la
pneumonie et l'insuffisance respiratoire. Dans l'étude Checkmate
025, des effets indésirables graves se sont produits chez 47% des
patients recevant OPDIVO (n=406). Les effets indésirables graves
les plus fréquents observés chez ≥2% des patients étaient
l'insuffisance rénale aiguë, l'épanchement pleural, la pneumonie,
la diarrhée et l'hypercalcémie. Dans l'étude Checkmate 205 et 039,
les effets indésirables conduisant à l'interruption du traitement
se sont produits chez 7% des patients et les retards de dose en
raison de réactions indésirables ont été relevés chez 34% des
patients (n=266). Les effets indésirables graves se sont produits
chez 26% des patients. Les effets indésirables graves les plus
fréquents signalés chez ≥1% des patients étaient la pneumonie, la
réaction liée à la perfusion, la pyrexie, la colite ou la diarrhée,
l'épanchement pleural, la pneumonie et l'éruption cutanée. 11
patients sont décédés de causes autres que la progression de la
maladie: 3 d'effets indésirables dans les 30 jours suivant la prise
de la dernière dose d'OPDIVO, 2 d'une infection, 8 -9 mois après
l'achèvement du traitement par OPDIVO et 6 de complications d'une
allogreffe de cellules souches hématopoïétique. Dans l'étude
Checkmate 141, des effets indésirables graves se sont produits chez
49% des patients recevant OPDIVO. Les effets indésirables graves
les plus fréquents signalés chez au moins 2% des patients recevant
OPDIVO étaient la pneumonie, la dyspnée, l'insuffisance
respiratoire, l'infection des voies respiratoires et la septicémie.
Dans l'étude Checkmate 275, des effets indésirables graves se sont
produits chez 54% des patients recevant OPDIVO (n=270).Les effets
indésirables graves les plus fréquents, signalés chez au moins 2%
des patients recevant OPDIVO étaient l'infection des voies
urinaires, la septicémie, la diarrhée, l'obstruction de l'intestin
grêle et une détérioration générale de la santé physique.
Evénements défavorables courants
Dans l'étude Checkmate 037, les effets indésirables les plus
courants (≥20%) signalés pendant un traitement par OPDIVO (n=268)
étaient l'éruption cutanée (21%). Dans l'étude Checkmate 066, les
effets indésirables les plus courants (≥20%) signalés pendant un
traitement par OPDIVO (n=206), en comparaison avec la dacarbazine
(n=205), étaient la fatigue (49% contre 39%), les douleurs
musculo-squelettiques (32% contre 25%), l'éruption cutanée (28%
contre 12%) et le prurit (23% contre 12%). Dans l'étude Checkmate
067, les effets indésirables les plus courants (≥20%) rapportés
dans la branche OPDIVO plus YERVOY (n=313) étaient la fatigue
(59%), l'éruption cutanée (53%), la diarrhée (52%), la nausée
(40%), la pyrexie (37%), les vomissements (28%) et la dyspnée
(20%). Les effets indésirables les plus courants (≥20%) rapportés
dans la branche OPDIVO (n=313) étaient la fatigue (53%), l'éruption
cutanée (40%), la diarrhée (31%) et la nausée (28%). Dans l'étude
Checkmate 017 et 057, les effets indésirables les plus courants
(≥20%) signalés chez des patients recevant OPDIVO (n=418) étaient
la fatigue, les douleurs musculo-squelettiques, la toux, la dyspnée
et une perte d'appétit. Dans l'étude Checkmate 025, les effets
indésirables les plus courants (≥20%) signalés chez les patients
recevant OPDIVO (n=406) , en comparaison avec everolimus (n=397),
étaient les états asthéniques (56% contre 57%), la toux (34% contre
38%), nausea (28% contre 29%), l'éruption cutanée (28% contre 36%),
la dyspnée (27% contre 31%), la diarrhée (25% contre 32%),
constipation (23% contre 18%), la perte d'appétit (23% contre 30%),
les douleurs dorsales (21% contre 16%) et l'arthralgie (20% contre
14%). Dans l'étude Checkmate 205 et 039, les effets indésirables
les plus courants (≥20%) signalés chez les patients recevant OPDIVO
(n=266) étaient l'infection des voies respiratoires supérieures
(44%), la fatigue (39%), la toux (36%), la diarrhée (33%), la
pyrexie (29%), les douleurs musculo-squelettiques (26%), l'éruption
cutanée (24%), la nausée (20%) et le prurit (20%). Dans l'étude
Checkmate 141, les effets indésirables les plus courants (≥10%)
signalés chez les patients recevant OPDIVO étaient la toux et la
dyspnée, avec une incidence supérieur que celle du choix de
l'enquêteur. Dans l'étude Checkmate 275, les effets indésirables
les plus courants (≥ 20%) signalés chez les patients recevant
OPDIVO (n=270) étaient la fatigue (46%), les douleurs
musculo-squelettiques (30%), la nausée (22%) et la perte d'appétit
(22%).
Dans une étude distincte de Phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg,
les effets indésirables les plus courants (≥5%) chez les patients
ayant reçu YERVOY 3 mg/kg étaient la fatigue (41%), la
diarrhée (32%), le prurit (31%), l'éruption cutanée (29%) et la
colite (8%).
Veuillez consulter les informations de posologie complètes aux
Etats-Unis pour OPDIVO et YERVOY, dont Les cases MISE EN
GARDE relatives aux effets indésirables à médiation immunitaire
pour YERVOY.
À propos d'Incyte
Incyte Corporation est une société pharmaceutique implantée à
Wilmington, dans le Delaware, qui est axée sur la découverte, le
développement et la commercialisation de thérapies exclusives. Pour
des informations additionnelles à propos d'Incyte, veuillez visiter
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En 2011, par le biais d'un accord de collaboration signé avec
Ono Pharmaceutical Co., Bristol-Myers Squibb a élargi ses droits
territoriaux afin de développer et de commercialiser Opdivo dans le
monde entier à l'exception du Japon, de la Corée du Sud et de
Taïwan, où Ono avait conservé, à cette date, tous les droits sur le
composé. En juillet 2014, Ono et Bristol-Myers Squibb ont encore
élargi l'accord de collaboration conclu entre les deux sociétés
dans le but de développer et de commercialiser conjointement
plusieurs immunothérapies – en tant qu'agents et régimes combinés
uniques – destinés aux patients cancéreux au Japon, en Corée du Sud
et à Taïwan.
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mise à disposition de médicaments innovants visant à aider les
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Hormis les informations historiques énoncées dans les présentes,
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incertitudes pouvant engendrer des écarts considérables au niveau
des résultats réels, notamment des développements inattendus et des
risques liés à l'efficacité ou à la sécurité du pipeline de
développement de la société, un degré élevé de risque et
d'incertitude associé au développement de médicaments, aux essais
cliniques et aux processus d'approbation réglementaire, à d'autres
facteurs commerciaux ou économiques, ainsi qu'à des avancées
concurrentielles et technologiques; et d'autres risques détaillés à
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d'eux, et d'entraîner un écart entre les résultats réels et les
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qu'Opdivo ou l'un des composés mentionnés dans le présent
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indication supplémentaire. Les déclarations prospectives figurant
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l'activité de Bristol-Myers Squibb, notamment celles identifiée
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