Crédit Agricole Loire Haute-Loire : Informations prudentielles
pilier 3 au 31/12/2022
La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire
INFORMATIONS
AU
TITRE DU PILIER 3
Au 31
décembre 2022
Sommaire
1. INDICATEURS
CLÉS (EU
KM1) 3
2. COMPOSITION
ET PILOTAGE DU
CAPITAL 5
2.1 Cadre
réglementaire
applicable 6
2.2 Supervision
et périmètre
prudentiel 7
2.3 Politique de
capital 7
2.4 Fonds propres
prudentiels 7
2.5 Adéquation du
capital 11
2.6 Ratio de
levier 18
2.7 Liens en
capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses
régionales 24
2.8 Conglomérat
financier 26
3. ANNEXES
AUX FONDS PROPRES
PRUDENTIELS 27
4. COMPOSITION
ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS
PONDÉRÉS 31
4.1 Synthèse des
emplois
pondérés 31
4.2 Risque de
crédit et de
contrepartie 61
4.3 Risque de
contrepartie 119
4.4 Techniques de
réduction du risque de crédit et de
contrepartie 130
4.5 Expositions
sur actions du portefeuille
bancaire 132
4.6 Expositions
de
titrisation 133
4.7 Risques de
marché 134
4.8 Risque
opérationnel 135
5. RATIO
DE COUVERTURE DES BESOINS DE
LIQUIDITÉ 139
5.1 Gestion du
Risque de
Liquidité 139
6. RISQUES
DE TAUX D’INTÉRÊT
GLOBAL 149
6.1 Informations
qualitatives sur la gestion du risque de taux des activités du
portefeuille
bancaire 149
6.2 Informations
quantitatives sur le risque de
taux 155
7. ACTIFS
GREVES 157
8. POLITIQUE
DE
REMUNERATION 161
9. ANNEXES 169
-
INDICATEURS CLÉS (EU KM1)
INDICATEURS CLÉS PHASES AU NIVEAU DE LA
CAISSE RÉGIONALE LOIRE HAUTE-LOIRE (EU
KM1)
Le tableau des indicateurs clés ci-dessous
répond aux exigences de publication des articles 447 (points a à g)
et 438 (b) de CRR2. Il présente une vue globale des différents
ratios prudentiels de solvabilité, de levier et de liquidité de
l’établissement, leurs composants et les exigences minimales qui
leur sont associées.
À noter que les montants composant les ratios
prudentiels de solvabilité et de levier affichés ci-après tiennent
compte des dispositions transitoires relatives aux instruments de
dette hybride. Ils incluent également le résultat conservé de la
période.
EU KM1 - Indicateurs clés phasés en millers
d'euros |
31/12/2022 |
30/06/2022 |
31/12/2021 |
Fonds propres disponibles (montants) |
1 |
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) |
1 681 284 |
1 621 765 |
1 634 079 |
2 |
Fonds propres de catégorie 1 |
1 681 284 |
1 621 765 |
1 634 079 |
3 |
Fonds propres totaux |
1 690 379 |
1 630 215 |
1 640 800 |
Montants d'exposition pondérés |
4 |
Montant total d'exposition au risque |
5 444 213 |
5 330 126 |
5 118 195 |
Ratios de solvabilité (en % des RWA) |
5 |
Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (%) |
30,88% |
30,43% |
31,93% |
6 |
Ratio de fonds propres de catégorie 1 (%) |
30,88% |
30,43% |
31,93% |
7 |
Ratio de fonds propres totaux (%) |
31,05% |
30,58% |
32,06% |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face
aux risques autres que le risque de levier excessif (en pourcentage
du montant d’exposition pondéré) |
EU 7a |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux
risques autres que le risque de levier excessif (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
EU 7b |
dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de
pourcentage) |
‐ |
‐ |
0,00% |
EU 7c |
dont: à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de
pourcentage) |
‐ |
‐ |
0,00% |
EU 7d |
Exigences totales de fonds propres SREP (%) |
8,00% |
8,00% |
8,00% |
Exigence globale de coussin et exigence globale de fonds
propres (en pourcentage du montant d’exposition
pondéré) |
8 |
Coussin de conservation des fonds propres (%) |
2,50% |
2,50% |
2,50% |
EU 8a |
Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou
systémique constaté au niveau d'un État membre (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
9 |
Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à
l'établissement (%) |
0,03% |
0,03% |
0,03% |
EU 9a |
Coussin pour le risque systémique (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
10 |
Coussin pour les établissements d'importance systémique mondiale
(%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
EU 10a |
Coussin pour les autres établissements d'importance systémique
(%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
11 |
Exigence globale de coussin (%) |
2,53% |
2,53% |
2,53% |
EU 11a |
Exigences globales de fonds propres (%) |
10,53% |
10,53% |
10,53% |
12 |
Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences
totales de fonds propres SREP (%) |
23,05% |
22,59% |
24,06% |
Ratio de levier |
13 |
Mesure de l’exposition totale |
12 611 437 |
12 265 820 |
11 973 543 |
14 |
Ratio de levier (%) |
13,33% |
13,22% |
13,65% |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face
au risque de levier excessif (en pourcentage de la mesure de
l’exposition totale) |
14a |
Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au
risque de levier excessif (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
14b |
dont: à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de
pourcentage) |
0,00% |
‐ |
0,00% |
14c |
Exigences de ratio de levier SREP totales (%) |
3,00% |
3,00% |
3,00% |
Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de
ratio de levier globale (en pourcentage de la mesure de
l’exposition totale) |
14d |
Exigence de coussin lié au ratio de levier (%) |
0,00% |
0,00% |
0,00% |
14e |
Exigence de ratio de levier globale (%) |
3,00% |
3,00% |
3,00% |
Ratio de couverture des besoins de liquidité |
15 |
Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée
-moyenne) |
1 393 562 |
1 410 010 |
1 299 975 |
16a |
Sorties de trésorerie — Valeur pondérée totale |
929 415 |
901 868 |
861 171 |
16b |
Entrées de trésorerie — Valeur pondérée totale |
141 303 |
146 087 |
176 886 |
16 |
Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée) |
788 111 |
755 780 |
684 285 |
17 |
Ratio de couverture des besoins de liquidité (%) |
176.82% |
186,56% |
189,98% |
Ratio de financement stable net |
18 |
Financement stable disponible total |
11 867 035 |
10 648 775 |
10 716 385 |
19 |
Financement stable requis total |
11 177 370 |
10 025 685 |
10 151 540 |
20 |
Ratio NSFR (%) |
106,17% |
106,21% |
105,56% |
-
COMPOSITION ET PILOTAGE DU CAPITAL
Dans le cadre des accords de Bâle 3, le
règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26
juin 2013 (Capital Requirements Regulation, dit “CRR”) tel que
modifié par CRR n°2019/876 (dit “CRR 2”) impose aux établissements
assujettis (incluant notamment les établissements de crédit et les
entreprises d’investissement) de publier des informations
quantitatives et qualitatives relatives à leur activité de gestion
des risques. Le dispositif de gestion des risques et le niveau
d’exposition aux risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
sont décrits dans la présente partie et dans la partie “Gestion des
risques”.
Les accords de Bâle 3 s’organisent autour
de trois piliers :
-
le Pilier 1 détermine les exigences minimales
d’adéquation des fonds propres et le niveau des ratios conformément
au cadre réglementaire en vigueur ;
-
le Pilier 2 complète l’approche réglementaire avec
la quantification d’une exigence de capital couvrant les risques
majeurs auxquels est exposée la banque, sur la base de
méthodologies qui lui sont propres (cf. partie “Adéquation du
capital en vision interne”) ;
-
le Pilier 3 instaure des normes en matière de
communication financière à destination du marché ; cette dernière
doit détailler les composantes des fonds propres réglementaires et
l’évaluation des risques, tant au plan de la réglementation
appliquée que de l’activité de la période.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a fait le
choix de communiquer les informations au titre du Pilier 3 dans une
partie distincte des Facteurs de risque et Gestion des risques,
afin d’isoler les éléments répondant aux exigences prudentielles en
matière de publication.
Le pilotage de la solvabilité vise
principalement à évaluer les fonds propres et à vérifier qu’ils
sont suffisants pour couvrir les risques auxquels la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est, ou pourrait être exposée compte
tenu de ses activités.
Pour la réalisation de cet objectif, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire mesure les exigences de capital
réglementaire (Pilier 1) et assure le pilotage du capital
réglementaire en s’appuyant sur des mesures prospectives à court et
à moyen terme, cohérentes avec les projections budgétaires, sur la
base d’un scénario économique central.
Par ailleurs, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire s’appuie sur un processus interne appelé ICAAP
(Internal Capital Adequacy and Assessment Process), développé
conformément à l’interprétation des textes réglementaires précisés
ci-après. L’ICAAP comprend en particulier :
-
une gouvernance de la gestion du capital, adaptée aux spécificités
des filiales du Groupe qui permet un suivi centralisé et coordonné
au niveau Groupe ;
-
une mesure des besoins de capital économique, qui se base sur le
processus d’identification des risques et une quantification des
exigences de capital selon une approche interne (Pilier 2) ;
-
la conduite d’exercices de stress tests ICAAP, qui visent à simuler
la destruction de capital après trois ans de scénario économique
adverse ;
-
le pilotage du capital économique (cf. partie “Adéquation du
capital en vision interne”) ;
-
un dispositif d’ICAAP qualitatif qui formalise notamment les axes
d’amélioration de la maîtrise des risques.
L’ICAAP est en forte intégration avec les autres
processus stratégiques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
tels que l’ILAAP (Internal Liquidity Adequacy and Assessment
Process), l’appétence au risque, le processus budgétaire, le plan
de rétablissement, l’identification des risques.
Enfin, les ratios de solvabilité font partie
intégrante du dispositif d’appétence au risque appliqué au sein de
Caisse Régionale Loire Haute-Loire (décrit dans le chapitre
“Gestion des risques”).
- Cadre
réglementaire applicable
Renforçant le dispositif prudentiel, les accords
de Bâle 3 ont conduit à un rehaussement de la qualité et du niveau
des fonds propres réglementaires requis et ont introduit la prise
en compte de nouveaux risques dans le dispositif prudentiel.
En complément, un cadre réglementaire
spécifique, permettant une alternative à la mise en faillite des
banques a été instauré suite à la crise financière de 2008.
Les textes concernant les exigences
prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux
entreprises d’investissement ont été publiés au Journal officiel de
l’Union européenne le 26 juin 2013. Ils comprennent la directive
2013/36/EU (Capital Requirements Directive, dite CRD 4) et le
règlement 575/2013 (Capital Requirements Regulation, dit CRR) et
sont entrés en application le 1er janvier 2014, conformément aux
dispositions transitoires prévues par les textes.
La directive 2014/59/EU, “Redressement et
résolution des banques” ou Bank Recovery and Resolution Directive
(dite BRRD), a été publiée le 12 juin 2014 au Journal officiel de
l’Union européenne et est applicable en France depuis le 1er
janvier 2016. Le règlement européen “Mécanisme de Résolution
Unique” ou Single Resolution Mecanism Regulation (dit SRMR,
règlement 806/2014) a été publié le 15 juillet 2014 et est entré en
vigueur le 19 août 2016, conformément aux dispositions transitoires
prévues par les textes.
Le 7 juin 2019, quatre textes constituant le
“paquet bancaire” ont été publiés au Journal officiel de l’Union
européenne :
-
CRR 2 : Règlement (UE) 2019/876 du Parlement européen et du Conseil
du 20 mai 2019 modifiant le Règlement (UE) n° 575/2013 ;
-
SRMR 2 : Règlement (UE) 2019/877 du Parlement européen et du
Conseil du 20 mai 2019 modifiant le règlement (UE) n° 806/2014
;
-
CRD 5 : directive (UE) 2019/878 du Parlement européen et du Conseil
du 20 mai 2019 modifiant la directive 2013/36/EU ;
-
BRRD 2 : directive (UE) 2019/879 du Parlement européen et du
Conseil du 20 mai 2019 modifiant la directive 2014/59/EU.
Les règlements SRMR 2 et CRR 2 sont
entrés en vigueur 20 jours après leur publication, soit le
27 juin 2019 (toutes les dispositions n’étant toutefois pas
d’application immédiate). Les directives CRD 5 et BRRD 2 ont
été respectivement transposées le 21 décembre 2020 en droit
français par les ordonnances 2020-1635 et 2020-1636 et sont entrées
en vigueur 7 jours après leur publication, soit le 28 décembre
2020.
Le règlement 2020/873 dit ‘Quick-Fix’ a été
publié le 26 juin 2020 et est entré en application le 27 juin 2020,
venant amender les règlements 575/2013 (‘CRR’) et 2019/876
(‘CRR2’).
Dans le régime CRR 2/CRD 5, quatre
niveaux d’exigences de fonds propres sont calculés :
-
le ratio de fonds propres de base de catégorie 1 ou ratio
Common Equity Tier 1 (CET1) ;
-
le ratio de fonds propres de catégorie 1 ou ratio
Tier 1 ;
-
le ratio de fonds propres totaux ;
-
le ratio de levier, qui fait l’objet d’une exigence réglementaire
de Pilier 1 depuis le 28 juin 2021.
Le calcul de ces ratios est phasé de façon à
gérer progressivement :
-
la transition entre les règles de calcul Bâle 2 et celles de Bâle 3
(les dispositions transitoires ont été appliquées aux fonds propres
jusqu’au 1er janvier 2018 et continuent de s’appliquer aux
instruments de dette hybride jusqu’au 1er janvier 2022) ;
-
les critères d’éligibilité définis par CRR 2 (jusqu’au 28 juin
2025, s’agissant des instruments de fonds propres) ;
-
les impacts liés à l’application de la norme comptable IFRS9
-
Supervision et périmètre prudentiel
Les établissements de crédit et certaines activités
d’investissement agréés visés à l’annexe 1 de la directive
2004/39/CE sont assujettis aux ratios de solvabilité, de résolution
et de grands risques sur base individuelle ou, le cas échéant,
sous-consolidée. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
(ACPR) a accepté que certaines filiales du Groupe puissent
bénéficier de l’exemption à titre individuel ou, le cas échéant,
sur base sous-consolidée dans les conditions prévues par l’article
7 du règlement CRR. Dans ce cadre, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire a été exemptée par l’ACPR de l’assujettissement sur
base individuelle. Le passage sous supervision unique le 4 novembre
2014 par la Banque centrale européenne n’a pas remis en cause les
exemptions individuelles accordées précédemment par l’ACPR.
- Politique
de capital
Lors de la journée Investisseurs du 22 juin 2022, le Groupe a
dévoilé sa trajectoire financière pour le Plan moyen terme
« Ambitions 2025 », qui s’inscrit dans la continuité du
précédent Plan dont les résultats financiers ont été atteints avec
un an d’avance. Les objectifs de ratio de solvabilité CET1 à fin
2025 pour le Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. sont
très supérieurs aux exigences réglementaires. Le Groupe Crédit
Agricole est en effet le plus solide parmi les G-SIB européens. Le
modèle mutualiste a permis une génération organique de capital CET1
de 60 points de base par an au niveau du Groupe Crédit Agricole
entre 2015 et 2021. La cible de CET1 pour le Groupe Crédit Agricole
à horizon 2025 est supérieure ou égale à 17 %. Celle pour le TLAC
est supérieure ou égale à 26 % hors dette senior préférée éligible.
La structure du Groupe, efficace et flexible, permet de fixer une
cible optimisée de ratio CET1 pour Crédit Agricole S.A. sur toute
la durée du Plan moyen terme, à 11 %, et un plancher, à tout
instant, de 250 points de base au-dessus des exigences SREP (avec
une stratégie d’optimisation du compartiment AT1). La croissance
des revenus devrait être supérieure à celle des actifs pondérés par
les risques (Risk-Weighted Assets ou RWAs) pour Crédit Agricole
S.A., et l’impact de Bâle 4 devrait être neutre en 2025 pour Crédit
Agricole S.A. Enfin, la cible de distribution du dividende pour
Crédit Agricole S.A. est de 50 % en numéraire, et ce, même en cas
de fluctuation du ratio CET1 autour de la cible fixée dans le Plan
moyen terme. Elle permet de respecter un juste équilibre entre
rémunération attractive et financement de la croissance de Crédit
Agricole S.A. En 2023, Crédit Agricole S.A. a l’intention de
soumettre à l’approbation de l’Assemblée Générale de ses
actionnaires le versement additionnel de 0,20€ par action qui
n’avait pas été distribué au titre du dividende 2019. Les
augmentations de capital réservées aux salariés devraient par
ailleurs être associées à des opérations de rachat d’actions (sous
réserve de l’approbation du Superviseur), visant à compenser leur
effet dilutif. Grâce à leur structure financière, les Caisses
régionales ont une forte capacité à générer du capital par la
conservation de la majeure partie de leur résultat. Le capital est
également renforcé par les émissions de parts sociales réalisées
par les Caisses locales. Les filiales de Crédit Agricole S.A. sous
contrôle exclusif et assujetties au respect d’exigences en fonds
propres sont dotées en capital à un niveau cohérent, prenant en
compte notamment les exigences réglementaires locales et les
besoins en fonds propres nécessaires au financement de leur
développement.
- Fonds
propres prudentiels
Bâle 3 définit trois niveaux de fonds propres :
-
les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity
Tier 1 (CET1) ;
-
les fonds propres de catégorie 1 (Tier 1), constitués du
Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de
catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;
-
les fonds propres totaux, qui sont constitués des fonds propres de
catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2
(Tier 2).
L’ensemble des tableaux et commentaires ci-après inclut le résultat
conservé de la période Fonds propres de base de catégorie 1 ou
Common Equity Tier 1 (CET1)
- Fonds
propres de base de catégorie 1 ou Common
Equity Tier 1 (CET1)
Ils comprennent :
-
le capital ;
-
les réserves, y compris les primes d’émission, le report à nouveau,
le résultat net d’impôt après distribution ainsi que les autres
éléments du résultat global accumulés incluant notamment les plus
ou moins-values latentes sur les actifs financiers détenus à des
fins de collecte et vente et les écarts de conversion ;
-
les intérêts minoritaires, qui font l’objet d’un écrêtage, voire
d’une exclusion, selon que la filiale est un établissement de
crédit éligible ou non ; cet écrêtage correspond à l’excédent de
fonds propres par rapport au niveau nécessaire à la couverture des
exigences de fonds propres de la filiale et s’applique à chaque
compartiment de fonds propres ;
-
les déductions, qui incluent principalement les éléments
suivants :
-
les détentions d’instruments CET1, au titre des contrats de
liquidité et des programmes de rachat,
-
les actifs incorporels, y compris les frais d’établissement et les
écarts d’acquisition,
-
la prudent valuation ou “évaluation prudente” qui consiste en
l’ajustement du montant des actifs et des passifs de
l’établissement si, comptablement, il n’est pas le reflet d’une
valorisation jugée prudente par la réglementation (voir détail dans
le tableau EU PV1 ci-après),
-
les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs
liés à des déficits reportables,
-
les insuffisances de provisions par rapport aux pertes attendues
pour les expositions suivies en approche notations internes ainsi
que les pertes anticipées relatives aux expositions sous forme
d’actions,
-
les instruments de fonds propres détenus dans les participations du
secteur financier inférieures ou égales à 10 % (dits
investissements non importants), pour le montant qui dépasse un
plafond de 10 % des fonds propres CET1 de l’établissement
souscripteur, à hauteur de la proportion d’instruments CET1 dans le
total des instruments de fonds propres détenus ; les éléments
non déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés
(pondération variable selon les natures d’instruments et la méthode
bâloise),
-
les impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices futurs
liés à des différences temporelles pour le montant qui dépasse un
plafond individuel de 10 % des fonds propres CET1 de
l’établissement ; les éléments non déduits sont pris en compte
dans les emplois pondérés (pondération à 250 %),
-
les instruments de CET1 détenus dans les participations du secteur
financier supérieures à 10 % (dits investissements importants)
pour le montant qui dépasse un plafond individuel de 10 % des
fonds propres CET1 de l’établissement ; les éléments non
déduits sont pris en compte dans les emplois pondérés (pondération
à 250 %),
-
la somme des impôts différés actifs (IDA) dépendant des bénéfices
futurs liés à des différences temporelles et des instruments de
CET1 détenus dans les participations financières supérieures à
10 % (dits investissements importants) pour le montant qui
dépasse un plafond commun de 17,65 % des fonds propres CET1 de
l’établissement, après calculs des plafonds individuels explicités
ci-dessus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans
les emplois pondérés (pondération à 250 %).
- Fonds
propres additionnels de catégorie 1 ou Additional
Tier 1 (AT1)
Ils comprennent :
-
les fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) éligibles
qui correspondent aux instruments de dette perpétuelle, dégagés de
toute incitation ou obligation de remboursement (en particulier le
saut dans la rémunération ou step up clause) ;
-
les déductions directes d’instruments AT1 (dont market
making) ;
-
les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les
participations du secteur financier inférieures ou égales à
10 % (dits investissements non importants), pour le montant
qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de
l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion
d’instruments AT1 dans le total des instruments de fonds propres
détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte dans
les emplois pondérés (pondération variable selon les natures
d’instruments et la méthode bâloise) ;
-
les déductions d’instruments AT1 détenus dans les participations du
secteur financier supérieures à 10 % (dits investissements
importants) ;
-
les autres éléments de fonds propres AT1 ou autres déductions (dont
les intérêts minoritaires éligibles en AT1).
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’émet pas d’instruments de
fonds propres AT1. Le règlement CRR 2 ajoute des critères
d’éligibilité. Par exemple, les instruments émis par un
établissement installé dans l’Union européenne qui relèvent d’un
droit de pays tiers doivent comporter une clause de bail-in
(renflouement interne) pour être éligibles. Ces dispositions
s’appliquent pour chacune des catégories d’instruments de fonds
propres AT1 et Tier 2.
- Fonds
propres de catégorie 2 (Tier 2)
Ils comprennent :
-
les instruments de dette subordonnée qui doivent être d’une durée
minimale de cinq ans et pour lesquels :
-
les incitations au remboursement anticipé sont interdites,
-
une décote s’applique pendant la période des cinq années précédant
leur échéance ;
-
les déductions de détentions directes d’instruments Tier 2
(dont market making) ;
-
l’excès de provisions par rapport aux pertes attendues éligibles
déterminées selon l’approche notations internes, limité à
0,6 % des emplois pondérés en IRB (Internal Rating
Based) ;
-
les déductions d’instruments de fonds propres détenus dans les
participations du secteur financier inférieures ou égales à
10 % (dits investissements non importants), pour le montant
qui dépasse un plafond de 10 % des fonds propres CET1 de
l’établissement souscripteur, à hauteur de la proportion
d’instruments Tier 2 dans le total des instruments de fonds
propres détenus ; les éléments non déduits sont pris en compte
dans les emplois pondérés (pondération variable selon les natures
d’instruments et la méthode bâloise) ;
-
les déductions d’instruments Tier 2 détenus dans les
participations financières supérieures à 10 % (dits
investissements importants), majoritairement du secteur des
assurances ;
-
les éléments de fonds propres Tier 2 ou autres déductions
(dont les intérêts minoritaires éligibles en Tier 2).
Le montant des instruments Tier 2 retenu dans les ratios non
phasés correspond aux instruments de fonds propres de
catégorie 2 éligibles au CRR n°575/2013 tel que modifié par
CRR n°2019/876 (CRR 2). Ces instruments sont publiés
annuellement et détaillés, en annexe dans le tableau EU CCA
« Principales caractéristiques des instruments de fonds
propres ». Ils correspondent aux titres subordonnés à durée
indéterminée (TSDI), aux titres participatifs (TP) et aux titres
subordonnés remboursables (TSR).
- Dispositions
transitoires
Pour faciliter la mise en conformité des établissements de crédit
avec CRR 2/CRD 5, des assouplissements ont été consentis
à titre transitoire, grâce à l’introduction progressive des
nouveaux traitements prudentiels sur les fonds propres. Toutes ces
dispositions transitoires ont pris fin au 1er janvier 2018,
excepté celles portant sur les instruments de dette hybride qui
s’achèvent le 1er janvier 2022. Les instruments de dette
hybride qui étaient éligibles en fonds propres sous CRD 3 et
qui ne le sont plus du fait de l’entrée en vigueur de la CRD 4
peuvent sous certaines conditions être éligibles à la clause de
maintien des acquis :
-
tout instrument émis après le 31 décembre 2011 et non conforme
à la réglementation CRR est exclu depuis le 1er janvier
2014 ;
-
les instruments dont la date d’émission est antérieure peuvent sous
conditions être éligibles à la clause de grand-père et sont alors
progressivement exclus sur une période de huit ans, avec une
diminution de 10 % par an. En 2014, 80 % du stock global
déclaré au 31 décembre 2012 était reconnu, puis 70 %
en 2015 et ainsi de suite ;
-
la partie non reconnue peut être incluse dans la catégorie
inférieure de fonds propres (d’AT1 à Tier 2 par exemple) si
elle remplit les critères correspondants.
CRR 2 est venu compléter ces dispositions en
introduisant une nouvelle clause de maintien des acquis (ou clause
de grand-père) : les instruments non éligibles émis avant le
27 juin 2019 restent éligibles en dispositions transitoires
jusqu’au 28 juin 2025. Pendant la phase transitoire, le
montant de Tier 1 retenu dans les ratios correspond à la
somme :
-
des fonds propres additionnels de catégorie 1 éligibles sous
CRR 2 (AT1) ;
-
des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1
éligibles CRR émis avant le 27 juin 2019 ;
-
d’une fraction du Tier 1 non éligible CRR émis avant le
1er janvier 2014, égale au minimum :
-
du montant prudentiel des instruments de Tier 1 non éligibles
en date de clôture (post calls éventuels, rachats, etc.),
-
de 10 % (seuil réglementaire pour l’exercice 2021) du stock de
Tier 1 existant au 31 décembre 2012.
-
le montant de Tier 1 dépassant ce seuil prudentiel est intégré
au Tier 2 phasé, dans la limite du propre seuil prudentiel
applicable au Tier 2.
Pendant la phase transitoire, le montant de Tier 2 retenu dans
les ratios correspond à la somme :
-
du Tier 2 éligible CRR 2 ;
-
des instruments de fonds propres de catégorie 2 éligibles CRR
émis avant le 27 juin 2019 ;
-
d’une fraction du Tier 2 non éligible CRR émis avant le
1er janvier 2014, égale au minimum :
-
du montant prudentiel des titres Tier 2 non éligibles en date
de clôture et, le cas échéant, du report des titres Tier 1 en
excédent par rapport au seuil de 10 % (seuil pour l’exercice
2021) des titres Tier 1 non éligibles,
-
de 10 % (seuil pour 2021) du stock de Tier 2 non éligible
CRR existant au 31 décembre 2012 ; le stock de
Tier 2 non éligible CRR existant au 31 décembre
2012.
- Situation
au 31 décembre 2022
FONDS PROPRES PRUDENTIELS SIMPLIFIÉS
Fonds propres prudentiels simplifiés (en milliers d'euros)
31/12/2022 31/12/2021
phasé phasé FONDS PROPRES
DE BASE DE CATEGORIE 1 (CET1) 1 681 284
1 634 079 dont Instruments de capital 426 174 409
833 dont Réserves 2 073 536 2 090 994 dont Filtres prudentiels et
autres ajustements réglementaires (818 340) (866 745) FONDS
PROPRES ADDITIONNELS DE CATEGORIE 1 ‐
‐ TOTAL TIER 1 1 681
284 1 634 079 Instruments Tier 2 ‐ ‐
Autres éléments Tier 2 9 095 6 721 TOTAL CAPITAL
1 690 379 1 640 800
MONTANT TOTAL D'EXPOSITION AU RISQUE (RWA)
5 444 213 5 118 195 Ratio
CET1 30,88% 31,93%
Ratio Tier 1 30,88%
31,93% Ratio Total capital
31,05% 32,06% Par souci de
lisibilité, les tableaux complets sur la composition des fonds
propres (EU CC1 et EU CC2) sont présentés en annexe.
Évolutions sur la
période Les fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)
non phasés s’élèvent à 1 681 284 milliers d’euros au 31
décembre 2022 et font ressortir une hausse de 47 205 milliers
d’euros par rapport à la fin de l’exercice 2021. Cette variation
s’explique principalement du fait du résultat prudentiel conservé.
- Adéquation
du capital
L’adéquation du capital en vision réglementaire porte sur les
ratios de solvabilité et sur le ratio de levier. Chacun de ces
ratios rapporte un montant de fonds propres prudentiels à une
exposition en risque ou en levier. Les définitions et les calculs
de ces expositions sont développés dans la partie “Composition et
évolution des emplois pondérés”. La vision réglementaire est
complétée de l’adéquation du capital en vision interne, qui porte
sur la couverture du besoin de capital économique par le capital
interne.
- Ratios de
solvabilité
Les ratios de solvabilité ont pour objet de vérifier l’adéquation
des différents compartiments de fonds propres (CET1, Tier 1 et
fonds propres totaux) aux emplois pondérés issus des risques de
crédit, des risques de marché et des risques opérationnels. Ces
risques sont calculés soit en approche standard soit en approche
interne (cf. partie “Composition et évolution des emplois
pondérés”). Exigences
prudentielles Les exigences au titre du Pilier 1 sont
régies par le règlement CRR. Le superviseur fixe en complément, de
façon discrétionnaire, des exigences minimales dans le cadre du
Pilier 2. L’exigence globale de capital ressort comme
suit : Exigences de fonds propres SREP
31/12/2022 31/12/2021 Exigence
minimale de CET1 au titre du Pilier 1 4,50% 4,50% Exigence
additionnelle de Pilier 2 (P2R) en CET1 0,00% 0,00% Exigence
globale de coussins de fonds propres 2,53% 2,53% Exigence
de CET1 7,03% 7,03%
Exigence minimale d'AT1 au titre du Pilier 1 1,50% 1,50% P2R en AT1
0,00% 0,00% Exigence minimale de Tier 2 au titre du Pilier 1 2,00%
2,00% P2R en Tier 2 0,00% 0,00% Exigence globale de
capital 10,53% 10,53%
Exigences minimales au titre du
Pilier 1 Les exigences en fonds propres fixées au
titre du Pilier 1 comprennent un ratio minimum de fonds
propres CET 1 de 4,5 %, un ratio minimum de fonds propres Tier 1 de
6 % et un ratio minimum de fonds propres globaux de 8 %
Exigence globale de coussins de fonds propres et seuil de
restrictions de distribution La réglementation a prévu la
mise en place de coussins de fonds propres, à couvrir intégralement
par des fonds propres de base de catégorie 1 et dont
l’exigence globale ressort comme suit : Exigences
globales de coussins de fonds propres
31/12/2022 31/12/2021 Coussin de
conservation phasé 2,50% 2,50% Coussin systémique phasé 0,00% 0,00%
Coussin contracyclique 0,03% 0,03% Exigence globale de
coussins de fonds propres 2,53%
2,53% Plus spécifiquement :
-
le coussin de conservation (2,5 % des risques pondérés depuis
le 1er janvier 2019) vise à absorber les pertes dans une
situation de stress économique intense ;
-
le coussin contracyclique (taux en principe fixé dans une
fourchette de 0 à 2,5 %) vise à lutter contre une croissance
excessive du crédit. Le taux est fixé par les autorités compétentes
de chaque Etat (le Haut Conseil de Stabilité Financière – HCSF –
dans le cas français) et le coussin s’appliquant au niveau de
l’établissement résulte alors d’une moyenne pondérée par les
valeurs exposées au risque (EAD) pertinentes des coussins définis
au niveau de chaque pays d’implantation de l’établissement ;
lorsque le taux d’un coussin contracyclique est calculé au niveau
d’un des pays d’implantation, la date d’application est
12 mois au plus après la date de publication sauf
circonstances exceptionnelles ;
-
le coussin pour le risque systémique (entre 0 % et 3 %
dans le cas général et jusqu’à 5 % après accord de la
Commission européenne et plus exceptionnellement au-delà) vise
à prévenir ou atténuer la dimension non cyclique du risque. Il est
fixé par les autorités compétentes de chaque Etat (le HCSF dans le
cas français) et dépend des caractéristiques structurelles du
secteur bancaire, notamment de sa taille, de son degré de
concentration et de sa part dans le financement de l’économie.
-
les coussins pour les établissements d’importance systémique (entre
0 % et 3 % dans le cas général et jusqu’à 5 % après
accord de la Commission européenne et plus exceptionnellement
au-delà) ; pour les établissements d’importance systémique
mondiale (G-SII) (entre 0 % et 3,5 %) ou pour les
autres établissements d’importance systémique (O-SII), (entre
0 % et 2 %). Ces coussins ne sont pas cumulatifs et, de
manière générale, sauf exception, c’est le taux du coussin le plus
élevé qui s’applique. Seul le Groupe Crédit Agricole fait partie
des établissements d’importance systémique et a un coussin de
1 % depuis le 1er janvier 2019. La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas soumise à ces exigences. Lorsqu’un
établissement est soumis à un coussin pour les établissements
d’importance systémique (G-SII ou O-SII) et à un coussin pour le
risque systémique, les deux coussins se cumulent.
À ce jour, des coussins contracycliques ont été activés dans
6 pays par les autorités nationales compétentes. Compte tenu
des expositions portées par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
dans ces pays, le taux de coussin contracyclique s’élève à 0,03% au
31 décembre 2022. Par ailleurs, le HCSF a reconnu depuis 2019 la
réciprocité d’application du coussin pour risque systémique activé
par les autorités estoniennes et depuis juillet 2021 la réciprocité
d’application du coussin pour risque systémique activé par les
autorités norvégiennes. Compte tenu des modalités d’application de
ce coussin et de la matérialité des emplois pondérés portés par la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire dans ces pays, le taux de
coussin pour risque systémique est à 0% au 31 décembre 2022.
Les tableaux ci-après répondent aux exigences de publication de
l’article 440 (a et b) de CRR2. RÉPARTITION
GÉOGRAPHIQUE DES EXPOSITIONS DE CRÉDIT PERTINENTES POUR LE CALCUL
DU COUSSIN CONTRACYCLIQUE (EU
CCYB1)
31/12/2022 Expositions générales de crédit Expositions de
crédit pertinentes - risque de marché Expositions de titrisation
Valeur exposée au risque pour le portefeuille hors négociation
Valeur d'exposition totale Exigences de fonds propres
Montants d'exposition pondérés Pondérations des exigences de
fonds propres (%) Taux de coussin contracyclique (%)
(en milliers d'euros) Valeur exposée au risque selon l’approche
standard Valeur exposée au risque selon l’approche NI Somme des
positions longues et courtes des expositions relevant du
portefeuille de négociation pour l’approche standard Valeur des
expositions du portefeuille de négociation pour les modèles
internes Expositions au risque de crédit pertinentes – risque de
crédit Expositions de crédit pertinentes - risque de marché
Expositions de crédit pertinentes – positions de titrisation dans
le portefeuille hors négociation Total Angola ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Algerie ‐ 15 ‐ ‐ ‐ 15 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Afrique du
Sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Allemagne ‐ 4 554 ‐ ‐ ‐ 4 554
57 ‐ ‐ 57 709 0,02% 0,00% Andorre ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Argentine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Arménie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Australie ‐ 2 ‐ ‐ ‐ 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Autres - Non souverain ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Autriche ‐
2 ‐ ‐ ‐ 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Azerbaidjan ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Bahamas ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bahrein ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bangladesh ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Belgique 176 5 277 ‐ ‐ ‐ 5 454 75 ‐ ‐ 75 937 0,02% 0,00%
Benin ‐ 21 ‐ ‐ ‐ 21 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 0,00% 0,00% Bermudes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bresil ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Bulgarie
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 1,00% Republique Tchèque ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 1,50% Caimanes- Iles ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Cameroun ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Canada ‐ 315 ‐ ‐ ‐
315 1 ‐ ‐ 1 13 0,00% 0,00% Chili ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Chine ‐ 1 321 ‐ ‐ ‐ 1 321 2 ‐ ‐ 2 24 0,00% 0,00% Chypre ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Colombie ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Congo- République démocratique du ‐ 86 ‐ ‐ ‐ 86 3 ‐ ‐ 3 33 0,00%
0,00% Coree du sud ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Cote d'Ivoire
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Croatie ‐ 2 ‐ ‐ ‐ 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Cuba ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Curacao ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Danemark ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
2,00% Egypte ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Emirats Arabes Unis
‐ 471 ‐ ‐ ‐ 471 2 ‐ ‐ 2 22 0,00% 0,00% Espagne ‐ 612 ‐ ‐ ‐ 612 3 ‐
‐ 3 35 0,00% 0,00% Etats-Unis ‐ 3 698 ‐ ‐ ‐ 3 698 54 ‐ ‐ 54 670
0,02% 0,00% Finlande ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% France 1 542
656 7 296 983 ‐ ‐ 437 8 840 076 321 919 ‐ 11 321 929 4 024 115
93,68% 0,00% Royaume uni ‐ 7 324 ‐ ‐ ‐ 7 324 153 ‐ ‐ 153 1 919
0,05% 1,00% Grece ‐ 2 ‐ ‐ ‐ 2 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Gabon ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Ghana ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Guernesey ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Hongrie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Hong kong ‐ 122 ‐ ‐ ‐ 122 1 ‐ ‐ 1 9 0,00% 1,00%
Inde ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Irlande ‐ 4 ‐ ‐ ‐ 4 ‐ ‐ ‐ ‐
1 0,00% 0,00% Iles vierges Britanniques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Indonesie ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Iran ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Israel ‐ 20 ‐ ‐ ‐ 20 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 0,00% 0,00%
Italie ‐ 770 ‐ ‐ ‐ 770 4 ‐ ‐ 4 44 0,00% 0,00% Japon ‐ 41 ‐ ‐ ‐ 41 ‐
‐ ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Jersey ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Jordanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Kenya ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 0,00% 0,00% Koweit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Luxembourg
3 062 3 340 820 ‐ ‐ ‐ 3 343 881 20 957 ‐ ‐ 20 957 261 961 6,10%
0,50% Lao- rep. démocratique populaire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Lettonie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Liban ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Liberia ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Liechtenstein ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Lituanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Madagascar ‐ 13 ‐ ‐ ‐ 13 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00%
0,00% Mali ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Malte ‐ 3 ‐ ‐ ‐ 3 ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Man- Ile de ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Maroc ‐ 279 ‐ ‐ ‐ 279 1 ‐ ‐ 1 11 0,00% 0,00% Marshall- Iles ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Maurice ‐ 147 ‐ ‐ ‐ 147 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 0,00%
0,00% Mauritanie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Mexique ‐ 1 ‐ ‐
‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Monaco 1 701 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 701 79 ‐ ‐ 79 988
0,02% 0,00% Mongolie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Pays-Bas ‐
18 614 ‐ ‐ ‐ 18 614 242 ‐ ‐ 242 3 021 0,07% 0,00% Namibie ‐ 1 ‐ ‐ ‐
1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Norvege ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 2,00%
Nouvelle-Calédonie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Nouvelle-Zélande ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Oman ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Philippines ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Portugal ‐ 244 ‐ ‐ ‐ 244 4 ‐ ‐ 4 53 0,00% 0,00% Panama ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Paraguay ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Perou ‐ 8 ‐ ‐ ‐ 8 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 0,00% 0,00% Pologne ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 1 ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 0,00% 0,00% Qatar ‐ 417 ‐ ‐ ‐ 417 1 ‐ ‐ 1 14 0,00% 0,00% Russie ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Roumanie ‐ 260 ‐ ‐ ‐ 260 ‐ ‐ ‐ ‐ 5
0,00% 0,50% Arabie Saoudite ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Singapour ‐ 233 ‐ ‐ ‐ 233 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 0,00% 0,00% Senegal ‐ 24 ‐ ‐ ‐
24 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 0,00% 0,00% Serbie ‐ 379 ‐ ‐ ‐ 379 2 ‐ ‐ 2 20 0,00%
0,00% Slovaquie ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 1,00% Suisse ‐ 4 975 ‐
‐ ‐ 4 975 88 ‐ ‐ 88 1 103 0,03% 0,00% Suede ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 1,00% Syrienne- République arabe ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00%
0,00% Taiwan ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Thailande ‐ 7 ‐ ‐ ‐
7 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Togo ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Tunisie ‐ 4 ‐ ‐ ‐ 4 ‐ ‐ ‐ ‐ 3 0,00% 0,00% Turquie ‐ 73 ‐ ‐ ‐ 73 ‐ ‐
‐ ‐ 3 0,00% 0,00% Ukraine ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Uruguay
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00% Viet nam ‐ 2 ‐ ‐ ‐ 2 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 0,00% Yemen ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 0,00%
Total 1 547 595 10 688
157 ‐ ‐
437 12 236 189 343
648 ‐ 11 343
658 4 295 730 100,00%
MONTANT DU COUSSIN DE FONDS PROPRES
CONTRACYCLIQUE SPÉCIFIQUE À L’ÉTABLISSEMENT (EU CCYB2)
31/12/2022 1 Montant
total d'exposition au risque 5 444 213 2
Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à
l’établissement 0,03% 3 Exigence de coussin de fonds propres
contracyclique spécifique à l'établissement 1 684 La
transposition de la réglementation bâloise dans la loi européenne
(CRD) a instauré un mécanisme de restriction des distributions
applicables aux dividendes, aux instruments AT1 et aux
rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD), somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions, vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres. La distance au seuil de
déclenchement du MMD correspond ainsi au minimum entre les
distances respectives aux exigences SREP en capital CET1,
Tier 1 et fonds propres totaux. Exigence
SREP CET1 Exigence SREP
Tier 1 Exigence globale de
capital Exigence minimale de Pilier 1 4,50% 6,00% 8,00%
Exigence de Pilier 2 (P2R) 0,00% 0,00% 0,00% Coussin de
conservation 2,50% 2,50% 2,50% Coussin systémique 0,00% 0,00% 0,00%
Coussin contracyclique 0,03% 0,03% 0,03% Exigence SREP
(a) 7,03% 8,53%
10,53% 31/12/2022 Ratios de solvabilité
phasés (b) 30,88% 30,88%
31,05% Distance à l'exigence SREP (b-a) 2 385 pb 2
235 pb 2 052 pb Distance au seuil de déclenchement du
MMD 2 052 pb (1 117M€)
Au 31 décembre 2022, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
dispose d’une marge de sécurité de 2052 points de base au-dessus du
seuil de déclenchement du MMD, soit 1117 milliers d’euros de
capital CET1.
- Ratio de
levier
- Cadre
réglementaire
Le ratio de levier a pour objectif de contribuer à préserver la
stabilité financière en agissant comme filet de sécurité en
complément des exigences de fonds propres fondées sur le risque et
en limitant l’accumulation d’un levier excessif en période de
reprise économique. Il a été défini par le Comité de Bâle dans le
cadre des accords de Bâle 3 et transposé dans la loi
européenne via l’article 429 du CRR, modifié par le règlement
délégué 62/2015 en date du 10 octobre 2014 et publié au
Journal officiel de l’Union européenne le 18 janvier 2015. Le
ratio de levier est le rapport entre les fonds propres de
catégorie 1 et l’exposition en levier, soit les éléments
d’actifs et de hors-bilan après certains retraitements sur les
dérivés, les opérations entre entités affiliées du Groupe, les
opérations de financements sur titres, les éléments déduits du
numérateur et le hors-bilan. Depuis la publication au Journal
officiel de l’Union européenne le 7 juin 2019 du
règlement européen CRR 2, le ratio de levier fait l’objet
d’une exigence minimale de Pilier 1 de 3% applicable à compter
du 28 juin 2021. La publication du ratio de levier est
obligatoire depuis le 1er janvier 2015 au moins une fois par
an : les établissements peuvent choisir de publier un ratio
non phasé ou un ratio phasé. Si l’établissement décide de modifier
son choix de publication, il doit effectuer, lors de la première
publication, un rapprochement des données correspondant à
l’ensemble des ratios publiés précédemment, avec les données
correspondant au nouveau ratio choisi. Caisse Régionale Loire
Haute-Loire a retenu comme option de publier le ratio de levier en
format phasé. Situation au 31 décembre
2022 Les éléments ci-après répondent aux exigences
de publication de l’article 451 de CRR2.
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RATIO DE LEVIER (EU
LRA) Le ratio de levier de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire s’élève à 13,33% sur une base de Tier 1
phasé au 31 décembre 2022. Le ratio de levier est en baisse de 0,3
point de pourcentage sur l’année 2022. Le ratio reste à un niveau
élevé, supérieur de 10,3 point de pourcentage à l’exigence. Le
ratio de levier n’est pas un ratio sensible aux facteurs de risque
et à ce titre, il est considéré comme une mesure venant compléter
le dispositif de pilotage de la solvabilité et de la liquidité
limitant déjà la taille de bilan. RATIO DE LEVIER –
DÉCLARATION COMMUNE (EU LR2)
Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du
CRR Montants
Phasés Montants Non
Phasés (en milliers d'euros) 31/12/2022
31/12/2022 Total des expositions au bilan
(excepté dérivés et OFT) 1 Éléments inscrits au bilan
(dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses) 15 222 781 15 222
781 2 Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés,
lorsqu'elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel
comptable applicable ‐ ‐ 3 (Déduction des créances comptabilisées
en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie
dans le cadre de transactions sur dérivés) ‐ ‐ 4 (Ajustement pour
les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur
titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs) ‐ ‐ 5 (Ajustements
pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan) ‐ ‐ 6
(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds
propres de catégorie 1) (807 042) (807 042) 7 Total des
expositions au bilan (excepté dérivés et OFT) 14
415 739 14 415 739 Expositions
sur dérivés 8 Coût de remplacement de toutes les
transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de
variation en espèces éligibles) 16 823 16 823 EU-8a Dérogation pour
dérivés: contribution des coûts de remplacement selon l'approche
standard simplifiée ‐ ‐ 9 Montants de majoration pour l’exposition
future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR 16
936 16 936 EU-9a Dérogation pour dérivés: Contribution de
l’exposition potentielle future selon l'approche standard
simplifiée ‐ ‐ EU-9b Exposition déterminée par application de la
méthode de l’exposition initiale ‐ ‐ 10 (Jambe CCP exemptée des
expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR)
‐ ‐ EU-10a (jambe CCP exemptée des expositions sur transactions
compensées pour des clients) (approche standard simplifiée) ‐ ‐
EU-10b (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions
compensées pour des clients (méthode de l'exposition initiale) ‐ ‐
11 Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit
vendus ‐ ‐ 12 (Différences notionnelles effectives ajustées et
déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus) ‐ ‐
13 Expositions totales sur dérivés 33
759 33 759 Expositions sur
opérations de financement sur titres (OFT) 14 Actifs OFT
bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement
pour les transactions comptabilisées en tant que ventes ‐ ‐ 15
(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des
actifs OFT bruts) ‐ ‐ 16 Exposition au risque de crédit de la
contrepartie pour les actifs OFT 9 015 9 015 EU-16a Dérogation pour
OFT: Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à
l’Article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’Article 222 du CRR ‐ ‐
17 Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent ‐ ‐
EU-17a (Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour
des clients) ‐ ‐ 18 Expositions totales sur opérations de
financement sur titres 9 015 9
015 Autres expositions de hors bilan 19
Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute 1 005 466 1
005 466 20 (Ajustements pour conversion en montants de crédit
équivalents) (407 244) (407 244) 21 (Provisions générales déduites
lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et
provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan) ‐ ‐
22 Expositions de hors bilan 598
222 598 222 Expositions
exclues EU-22a (Expositions exclues de la mesure de
l’exposition totale en vertu de l’Article 429 bis,
paragraphe 1, point c), du CRR) (2 445 298) (2 445 298) EU-22b
(Expositions exemptées en vertu de l’Article 429 bis,
paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))
‐ ‐ EU-22c (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de
banques) publiques de développement – Investissements publics) ‐ ‐
EU-22d (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques)
publiques de développement – Prêts incitatifs) ‐ ‐ EU-22e
(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts
incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas
des banques publiques de développement) ‐ ‐ EU-22f (Exclusions de
parties garanties d’expositions résultant de crédits à
l’exportation) ‐ ‐ EU-22g (Exclusions de sûretés excédentaires
déposées auprès d’agents tripartites) ‐ ‐ EU-22h (Exclusions de
services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu
de l’Article 429 bis, paragraphe 1, point o),
du CRR) ‐ ‐ EU-22i (Exclusions de services liés aux DCT fournis par
des établissements désignés, en vertu de
l’Article 429 bis, paragraphe 1, point p), du
CRR) ‐ ‐ EU-22j (Réduction de la valeur d’exposition des crédits de
préfinancement ou intermédiaires) ‐ ‐ EU-22k (Total des
expositions exemptées) (2 445 298)
(2 445 298) Fonds propres et mesure de
l'exposition totale 23 Fonds propres de catégorie
1 1 681 284 1 681 284 24
Mesure de l’exposition totale 12 611
437 12 611 437 Ratio de
levier 25 Ratio de levier (%) 13,33% 13,33% EU-25 Ratio de
levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics
et des prêts incitatifs) (%) 13,33% 13,33% 25a Ratio de levier
(hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque
centrale applicable) (%) 13,33% 13,33% 26 Exigence réglementaire de
ratio de levier minimal (%) 3,00% 3,00% EU-26a Exigences de fonds
propres supplémentaires pour faire face au risque de levier
excessif (%) 0,00% 0,00% EU-26b dont: à constituer avec des fonds
propres CET1 0,00% 0,00% 27 Exigence de coussin lié au ratio de
levier (%) 0,00% 0,00% EU-27a Exigence de ratio de levier global
(%) 3,00% 3,00% Choix des dispositions transitoires et
expositions pertinentes EU-27b Choix en matière de
dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds
propres Transitoire Non-Transitoire Publication des valeurs
moyennes 28 Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs
OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en
tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à
recevoir correspondants ‐ ‐ 29 Valeur de fin de trimestre des
actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions
comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants ‐ ‐ 30 Mesure de l’exposition
totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de
réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs
moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour
transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants
en espèces à payer et à recevoir correspondants) 12 611 437 12 611
437 30a Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute
exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable)
intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28
(après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que
vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir
correspondants) 12 611 437 12 611 437 31 Ratio de levier (en
incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de
banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des
actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions
comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants) 13,33% 13,33% 31a Ratio de
levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de
banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des
actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions
comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à
payer et à recevoir correspondants) 13,33% 13,33%
RÉSUMÉ DU RAPPROCHEMENT ENTRE ACTIFS COMPTABLES ET
EXPOSITIONS AUX FINS DU RATIO DE LEVIER (EU LR1)
(en milliers d'euros) 31/12/2022
Montants Phasés Montants
Non Phasés 1 Total de l’actif selon les états financiers
publiés 15 323 515 15 323 515 2 Ajustement pour les entités
consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans
le périmètre de la consolidation prudentielle ‐ ‐ 3 (Ajustement
pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences
opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque) ‐
‐ 4 (Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les
banques centrales (le cas échéant)) ‐ ‐ 5 (Ajustement pour actifs
fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel
comptable applicable mais exclus de la mesure totale de
l’exposition au titre de l’Article 429 bis, paragraphe 1, point i),
du CRR) ‐ ‐ 6 Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs
financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de
transaction ‐ ‐ 7 Ajustement pour les transactions éligibles des
systèmes de gestion centralisée de la trésorerie ‐ ‐ 8 Ajustement
pour instruments financiers dérivés (66 995) (66 995) 9 Ajustement
pour les opérations de financement sur titres (OFT) 9 015 9 015 10
Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la
conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit
équivalents) 598 222 598 222 11 (Ajustement pour les corrections de
valeur à des fins d'évaluation prudente et les provisions
spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de
catégorie 1) ‐ ‐ EU-11a (Ajustement pour expositions exclues de la
mesure de l’exposition totale en vertu de
l’Article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)
(2 445 298) (2 445 298) EU-11b (Ajustement pour expositions exclues
de la mesure de l’exposition totale en vertu de
l’Article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR) ‐
‐ 12 Autres ajustements (807 022) (807 022) 13 Mesure de
l’exposition totale 12 611 437 12
611 437 VENTILATION DES EXPOSITIONS
AU BILAN (EXCEPTÉ DÉRIVÉS, SFT ET EXPOSITIONS EXEMPTÉES) (EU
LR3) 31/12/2022 (en
milliers d'euros) Expositions aux fins du ratio de levier
en vertu du CRR EU-1 Total des
expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions
exemptées), dont: 12 960 435 EU-2
Expositions du portefeuille de négociation ‐ EU-3 Expositions du
portefeuille bancaire, dont: 12 960 435 EU-4 Obligations garanties
‐ EU-5 Expositions considérées comme souveraines 339 954 EU-6
Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de
développement, organisations internationales et entités du secteur
public non considérés comme des emprunteurs souverains 670 967 EU-7
Établissements 50 453 EU-8 Expositions garanties par une hypothèque
sur un bien immobilier 5 523 888 EU-9 Expositions sur la clientèle
de détail 3 489 453 EU-10 Entreprises 1 451 866 EU-11 Expositions
en défaut 187 465 EU-12 Autres expositions (notamment actions,
titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des
obligations de crédit) 1 246 388
- Liens en
capital entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses
régionales
Liens en capital entre les Caisses
régionales et Crédit Agricole SA Les relations en capital
entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales sont régies
selon les termes d’un protocole conclu entre ces dernières et
Crédit Agricole S.A., préalablement à l’introduction en bourse de
Crédit Agricole S.A. En application de ce protocole, le contrôle
des Caisses régionales sur Crédit Agricole S.A. s’exerce à travers
la société SAS Rue La Boétie, détenue en totalité par les Caisses
régionales. SAS Rue La Boétie a pour objet la détention d’un nombre
d’actions suffisant pour lui conférer à tout moment plus de 50 % du
capital et des droits de vote de Crédit Agricole S.A.
- Adéquation
du capital en vision interne
Dans l’optique d’évaluer et de conserver en permanence des
fonds propres adéquats afin de couvrir les risques auxquels il est
(ou peut être) exposé, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
complète son dispositif d’adéquation du capital en vision
réglementaire par l’adéquation du capital en vision interne. De ce
fait, la mesure des exigences de capital réglementaire (Pilier 1)
est enrichie par une mesure du besoin de capital économique (Pilier
2), qui s’appuie sur le processus d’identification des risques et
sur une évaluation selon une approche interne. Le besoin de capital
économique doit être couvert par le capital interne qui correspond
à la vision interne des fonds propres disponibles définie par le
Groupe. L’évaluation du besoin de capital économique est un des
éléments de la démarche ICAAP qui couvre également le
programme de stress-tests afin d’introduire une vision prospective
de l’impact de scénarios plus défavorables sur le niveau de risque
et sur la solvabilité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Le
suivi et la gestion de l’adéquation du capital en vision interne
est développé conformément à l’interprétation des principaux textes
réglementaires :
-
les accords de Bâle ;
-
la CRD 5 via sa transposition dans la réglementation française
par l’ordonnance du 21 décembre 2020 ;
-
les lignes directrices de l’Autorité bancaire
européenne ;
-
les attentes prudentielles relatives à l’ICAAP et l’ILAAP et la
collecte harmonisée d’informations en la matière.
L’ICAAP est avant tout un processus interne et il appartient à
chaque établissement de le mettre en œuvre de manière
proportionnée. La mise en œuvre, mais également l’actualisation de
la démarche ICAAP à leur niveau, sont ainsi de la responsabilité de
chaque filiale. ICAAP INFORMATION (EU OVC)
Les éléments ci-après répondent aux exigences de publication
de l’article 438 (points a et c) de CRR2. Le Groupe a mis en œuvre
un dispositif de mesure du besoin de capital économique au niveau
du Groupe Crédit Agricole, de Crédit Agricole S.A. et des
principales entités françaises et étrangères du Groupe. Le
processus d’identification des risques majeurs vise, dans une
première étape, à recenser de la manière la plus exhaustive
possible l’ensemble des risques susceptibles d’impacter le bilan,
le compte de résultat, les ratios prudentiels ou la réputation
d’une entité ou du Groupe et à les classer par catégorie et sous
catégories, selon une nomenclature homogène pour l’ensemble du
Groupe. Dans une seconde étape, l’objectif est d’évaluer
l’importance de ces risques d’une manière systématique et
exhaustive afin d’identifier les risques majeurs. Le processus
d’identification des risques allie plusieurs sources : une
analyse interne à partir d’informations recueillies auprès de la
filière Risques et des autres fonctions de contrôle et une analyse
complémentaire fondée sur des données externes. Il est formalisé
pour chaque entité et pour le Groupe, coordonné par la filière
Risques et approuvé par le Conseil d’administration. Pour chacun
des risques majeurs identifiés, la quantification du besoin de
capital économique s’opère de la façon suivante :
-
les mesures de risques déjà traités par le Pilier 1 sont
revues et, le cas échéant, complétées par des ajustements de
capital économique ;
-
les risques absents du Pilier 1 font l’objet d’un calcul
spécifique de besoin de capital économique, fondé sur des approches
internes ;
-
de manière générale, les mesures de besoin de capital économique
sont réalisées avec un horizon de calcul à un an ainsi qu’un
quantile (probabilité de survenance d’un défaut) dont le niveau est
fonction de l’appétence du Groupe en matière de notation
externe ;
-
enfin, la mesure du besoin de capital économique tient compte de
façon prudente des effets de diversification résultant de
l’exercice d’activités différentes au sein du même Groupe, y
compris entre la banque et l’assurance.
La cohérence de l’ensemble des méthodologies de mesure du besoin de
capital économique est assurée par une gouvernance spécifique au
sein du Groupe. La mesure du besoin de capital économique est
complétée par une projection sur l’année en cours, en cohérence
avec les prévisions du capital planning à cette date, de façon à
intégrer l’impact des évolutions de l’activité sur le profil de
risques. Sont pris en compte pour l’évaluation du besoin de capital
économique au 31 décembre 2022 l’ensemble des risques majeurs
recensés lors du processus d’identification des risques. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire mesure notamment le risque de taux sur
le portefeuille bancaire, le risque de variation de valeur du
portefeuille titres, le risque d’activité et risque stratégique, le
risque de crédit, le risque de prix de la liquidité. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire s’assure que l’ensemble du besoin de
capital économique est couvert par le capital interne, vision
interne des fonds propres, définie en tenant compte du principe de
continuité d’exploitation. Outre le volet quantitatif, l’approche
du Groupe repose également sur un volet qualitatif complétant les
mesures de besoin de capital économique par des indicateurs
d’exposition au risque et de contrôle permanent des métiers. Le
volet qualitatif répond à trois objectifs :
-
l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle
des entités du périmètre de déploiement selon différents axes,
cette évaluation étant une composante du dispositif
d’identification des risques ;
-
si nécessaire, l’identification et la formalisation de points
d’amélioration du dispositif de maîtrise des risques et de contrôle
permanent, sous forme d’un plan d’action formalisé par
l’entité ;
-
l’identification d’éventuels éléments qui ne sont pas correctement
appréhendés dans les mesures d’ICAAP quantitatif.
-
Conglomérat financier
PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES D’ASSURANCE NON
DÉDUITES DES FONDS PROPRES (INS1) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication
du tableau INS1 « Participations dans des entreprises
d’assurance non déduites des fonds propres »
INFORMATIONS RELATIVES AUX EXIGENCES EN FONDS PROPRE ET AU
RATIO D'ADÉQUATION DU CAPITAL DES CONGLOMÉRATS FINANCIERS
(INS2) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est
pas concernée par la publication du tableau INS2
« Informations relatives aux exigences en fonds propre et au
ratio d'adéquation du capital des conglomérats financiers ».
- ANNEXES
AUX FONDS PROPRES PRUDENTIELS
DIFFÉRENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE
CONSOLIDATION COMPTABLE ET RÉGLEMENTAIRE ET CORRESPONDANCE ENTRE
LES ÉTATS FINANCIERS ET LES CATÉGORIES DE RISQUES RÉGLEMENTAIRES
(LI1) 31/12/2022 Valeurs
comptables telles que déclarées dans les états financiers
publiés Valeurs comptables selon le
périmètre de consolidation prudentielle Valeurs
comptables des éléments (en milliers d'euros)
Soumis au cadre du risque de crédit Soumis
au cadre du risque de crédit de contrepartie
Soumis au cadre des titrisations Soumis au
cadre du risque de marché Non soumis à des
exigences de fonds propres ou soumis à des déductions des fonds
propres Actif 1 Caisse, banques centrales
47 140 47 140 47 140 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 Actifs financiers à la juste valeur
par résultat 210 147 210 147 196 413 13 734 ‐ 13 734 ‐ 3 Actifs
financiers détenus à des fins de transaction 13 734 13 734 ‐ 13 734
‐ 13 734 ‐ 4 Autres actifs financiers à la juste valeur par
résultat 196 413 196 413 196 413 ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Instruments dérivés de
couverture 87 000 87 000 ‐ 87 000 ‐ ‐ ‐ 6 Actifs financiers à la
juste valeur par capitaux propres 1 015 520 1 015 520 1 015 083 ‐
437 ‐ ‐ 7 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres recyclables ‐ ‐ (437) ‐ 437 ‐ ‐ 8 Instruments de
capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux
propres non recyclables 1 015 520 1 015 520 1 015 520 ‐ ‐ ‐ ‐ 9
Actifs financiers au coût amorti 13 683 018 13 683 018 13 683 018 ‐
‐ ‐ ‐ 10 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 206
699 2 206 699 2 206 699 ‐ ‐ ‐ ‐ 11 Prêts et créances sur la
clientèle 10 981 028 10 981 028 10 981 028 ‐ ‐ ‐ ‐ 12 Titres de
dettes 495 291 495 291 495 291 ‐ ‐ ‐ ‐ 13 Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux (65 083) (65 083) ‐ ‐ ‐ ‐ (65 083)
14 Actifs d'impôts courants et différés 22 132 22 132 22 132 ‐ ‐ ‐
‐ 15 Compte de régularisation et actifs divers 150 779 150 779 148
675 ‐ ‐ ‐ 2 104 16 Actifs non courants destinés à être cédés et
activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 Participation aux bénéfices
différés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18 Participation dans les entreprises mises
en équivalence ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 19 Immeubles de placement 12 281 12
281 12 281 ‐ ‐ ‐ ‐ 20 Immobilisations corporelles 119 417 119 417
119 417 ‐ ‐ ‐ ‐ 21 Immobilisations incorporelles 41 164 41 164 ‐ ‐
‐ ‐ 41 164 22 Ecart d'acquisition ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Total de l'actif 15 323 515
15 323 515 15 244 159 100
734 437 13 734
(21 815) 31/12/2022
Valeurs comptables telles que déclarées dans les états
financiers publiés Valeurs comptables selon
le périmètre de consolidation prudentielle Valeurs
comptables des éléments (en milliers d'euros)
Soumis au cadre du risque de crédit Soumis
au cadre du risque de crédit de contrepartie
Soumis au cadre des titrisations Soumis au
cadre du risque de marché Non soumis à des
exigences de fonds propres ou soumis à des déductions des fonds
propres Passif 1 Banques centrales ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 2 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 13 729
13 729 ‐ ‐ ‐ ‐ 13 729 3 Passifs financiers détenus à des fins de
transaction 13 729 13 729 ‐ ‐ ‐ ‐ 13 729 4 Passifs financiers à la
juste valeur par résultat sur option ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Instruments
dérivés de couverture 3 970 3 970 ‐ ‐ ‐ ‐ 3 970 6 Passifs
financiers au coût amorti 12 275 654 12 275 654 ‐ 114 603 ‐ ‐ 12
161 051 7 Dettes envers les établissements de crédit 7 594 556 7
594 556 ‐ 114 603 ‐ ‐ 7 479 953 8 Dettes envers la clientèle 4 624
545 4 624 545 ‐ ‐ ‐ ‐ 4 624 545 9 Dettes représentées par un titre
56 553 56 553 ‐ ‐ ‐ ‐ 56 553 10 Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux (47) (47) ‐ ‐ ‐ ‐ (47) 11 Passifs
d'impôts courants et différés 1 413 1 413 1 113 ‐ ‐ ‐ 300 12
Comptes de régularisation et passifs divers 471 735 471 735 20 178
‐ ‐ ‐ 451 557 13 Dettes liées aux actifs non courants destinés à
être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 Provisions
techniques des contrats d'assurance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 15 Provisions 41
191 41 191 ‐ ‐ ‐ ‐ 41 191 16 Dettes subordonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17
Total dettes 12 807 645 12 807 645 21 291 114 603 ‐ ‐ 12 671 751 18
Capitaux propres 2 515 870 2 515 870 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 515 870 19 Capitaux
propres - part du groupe 2 515 864 2 515 864 ‐ ‐ ‐ ‐ 2 515 864 20
Capital et réserves liées 426 959 426 959 ‐ ‐ ‐ ‐ 426 959 21
Réserves consolidées 1 801 002 1 801 002 ‐ ‐ ‐ ‐ 1 801 002 22 Gains
et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 202 793 202
793 ‐ ‐ ‐ ‐ 202 793 23 Gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres sur activités abandonnées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 24
Résultat de l'exercice 85 109 85 109 ‐ ‐ ‐ ‐ 85 109 25
Participations ne donnant pas le contrôle 6 6 ‐ ‐ ‐ ‐ 6
Total de passif 15 323 515
15 323 515 21 291 114
603 ‐ ‐ 15 187
621 Les valeurs comptables sur le périmètre de
consolidation réglementaire (colonne b) ne sont pas égales à la
somme de leur ventilation par type de risque (colonne c à g).
PRINCIPALES SOURCES D’ÉCARTS ENTRE LES VALEURS COMPTABLES
ET RÉGLEMENTAIRES DES EXPOSITIONS (LI2)
Total Éléments soumis au 31
décembre2022 (en milliers d'euros) Cadre du risque
de crédit Cadre des titrisations
Cadre du risque de crédit de contrepartie
Cadre du risque de marché 1
Valeur comptable des actifs selon le périmètre de
consolidation prudentielle (selon le modèle EU LI1)
15 345 330 15 244 159 100
734 437 13 734
2 Valeur comptable des passifs selon le
périmètre de consolidation prudentielle (selon le modèle EU
LI1) 135 894 21 291
114 603 ‐ ‐
3 Montant total net selon le périmètre de
consolidation prudentielle 15 209 436
15 222 868 (13 869)
437 13 734 4
Montants hors bilan 5 256 224
1 089 896 ‐ ‐
‐ 5 Différences de valorisation 39 491 13 587 25
904 ‐ 6 Différences dues à des règles de compensation
différentes, autres que celles déjà incluses dans la ligne 2
(17 699) ‐ (17 699) ‐ 7 Différences dues à la prise en
compte des provisions 180 458 180 458 ‐ ‐ 8 Différences dues
à l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit
(ARC) ‐ ‐ ‐ ‐ 9 Différences dues aux facteurs de conversion
du crédit 84 621 ‐ ‐ ‐ 10 Différences dues aux titrisations
avec transfert de risque ‐ ‐ ‐ ‐ 11 Autres différences (637
238) (715 992) 78 754 ‐ 12 Montants
d’exposition pris en compte à des fins réglementaires
15 864 343 15 790 816 73
090 437 ‐
DESCRIPTION DES DIVERGENCES ENTRE LES PÉRIMÈTRES DE
CONSOLIDATION (LI3 : ENTITÉ PAR ENTITÉ) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’a pas de divergence entre les
méthodes de consolidation comptable et réglementaire et n’est pas
concernée par la publication du tableau LI3
EXPLICATIONS DES ÉCARTS ENTRE LES MONTANTS COMPTABLES ET
LES EXPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES (EU LIA)
La Caisse régionale Loire Haute-Loire n’a pas d’écarts entre
les montants comptables et les expositions réglementaires, et n’est
donc pas concernée par la publication du tableau EU LIA.
AUTRES INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE CHAMP D'APPLICATION
(EU LIB) La Caisse régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau « autres
informations qualitatives sur le champ d’application (EU
LIB) ».
-
COMPOSITION ET ÉVOLUTION DES EMPLOIS PONDÉRÉS
- Synthèse
des emplois pondérés
- Emplois
pondérés par type de risque (EU OV1)
Les emplois pondérés au titre du risque de crédit, des risques de
marché et du risque opérationnel s’élèvent à 5 444 213
milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 5 118 195 milliers
d’euros au 31 décembre 2021. Montant total
d’exposition au risque (TREA) Exigences totales de
fonds propres 31/12/2022
31/12/2021 31/12/2022
1 Risque de crédit (hors CCR)
4 443 218 4 173 076 355
457 2 Dont approche standard 1 043 712 1 114 860 83 497 3
Dont approche NI simple (F-IRB) 811 085 708 569 64 887 4 Dont
approche par référencement ‐ ‐ ‐ EU 4a Dont actions selon la
méthode de pondération simple 1 402 067 1 294 289 112 165 5 Dont
approche NI avancée (A-IRB) 1 186 354 1 055 358 94 908
6 Risque de crédit de contrepartie -
CCR 66 529 19 990
5 322 7 Dont approche standard 6 298 3 077 504 8
Dont méthode du modèle interne (IMM) ‐ ‐ ‐ EU 8a Dont expositions
sur une CCP ‐ ‐ ‐ EU 8b Dont ajustement de l’évaluation de crédit —
CVA 60 232 16 914 4 819 9 Dont autres CCR ‐ ‐ ‐ 15
Risque de règlement 9
‐ 1 16
Expositions de titrisation dans le portefeuille hors
négociation (après le plafond) 132
153 11 17 Dont approche SEC-IRBA
‐ ‐ ‐ 18 Dont SEC-ERBA (y compris IAA) ‐ ‐ ‐ 19 Dont approche
SEC-SA 132 153 11 EU 19a Dont 1 250 % / déduction ‐ ‐ ‐
20 Risques de position, de change et de
matières premières (Risque de marché) ‐
‐ ‐ 21 Dont approche standard ‐ ‐
‐ 22 Dont approche fondée sur les modèles internes ‐ ‐ ‐ EU
22a Grands risques ‐
‐ ‐ 23
Risque opérationnel 934 324
924 975 74 746 EU 23a Dont
approche élémentaire ‐ ‐ ‐ EU 23b Dont approche standard 267 292
259 613 21 383 EU 23c Dont approche par mesure avancée 667 032 665
362 53 363 24 Montants inférieurs aux
seuils de déduction (soumis à pondération de 250 %)
8 240 5 703 659
25 Total 5 444
213 5 118 195 435 537
Les emplois pondérés s’établissent à 5 444 213
milliers d’euros (ligne 25) au 31 décembre 2022, en hausse de
326 018 milliers d’euros, soit +6,4% par rapport à décembre
2021. L’augmentation provient principalement de la hausse du risque
de crédit lié notamment :
-
Aux opérations avec la clientèle relatives à l’activité commerciale
pour la Caisse Régionale et la filiale LOCAM pour respectivement
+106 000 milliers et +87 000 milliers d’euros de
RWA ;
-
A la hausse du risque sur les opérations sur titres (portefeuille
et négociation) avec comme impact le plus notable, la souscription
de l’avance la Boétie fin décembre 2022 pour 17 235 milliers
d’euros d’expositions et un impact net de franchise de +26 000
milliers d’euros de risques ;
-
Ainsi que la hausse du risque de contrepartie liée à la
valorisation des SWAP chez la STT pour +43 000 milliers
d’euros de risques.
APPROCHE DE L’ÉTABLISSEMENT EN MATIÈRE DE GESTION DES
RISQUES (EU OVA) BRÈVE DÉCLARATION SUR LES RISQUES
Le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire exprime annuellement son appétit pour le risque
(anciennement intitulé « appétence au risque ») par une déclaration
formelle. La déclaration d’appétit pour le risque de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est élaborée en cohérence avec le
processus d’identification des risques. Cette déclaration est une
partie intégrante et directrice du cadre de référence de la
gouvernance englobant la stratégie, les objectifs commerciaux, le
pilotage des risques et la gestion financière globale de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Les orientations stratégiques du
Projet d’Entreprise, de la déclaration d’appétit, du processus
budgétaire et de l’allocation des ressources aux différents métiers
sont cohérentes entre elles. Pour l’année 2022, celle-ci a été
discutée et validée le 17 décembre 2021 après examen et
recommandation du Comité conjoint Audit et Risques.
L’appétit pour le risque (Risk Appetite) correspond au niveau de
risque que la banque est disposée à assumer pour atteindre ses
objectifs stratégiques, compte tenu de sa capacité financière
globale et notamment de ses ressources rares (liquidité,
solvabilité, ...). La démarche d’appétit est précédée par un
processus d’identification des risques majeurs de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Ce processus vise à recenser
l’ensemble des risques susceptibles d’impacter le bilan, le compte
de résultat et les ratios prudentiels de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Il permet de hiérarchiser les risques les plus
significatifs et de s’assurer de leur encadrement par des
indicateurs clés. Un reporting annuel est fait sur ce processus aux
instances de gouvernance de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
que ce soit à la Direction Générale et au Conseil d’Administration.
11 risques majeurs ont été retenus par la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire en 2022 et ces risques sont encadrés par des
indicateurs clés. La détermination de l’appétit pour le
risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s’appuie en
particulier sur la politique financière et la politique de gestion
des risques qui sont fondées sur :
-
une politique de financement sélective et responsable articulée
entre une politique d’octroi prudente encadrée par les stratégies
risques, la politique de responsabilité sociale d’entreprise et le
système de délégations en place ;
-
l’objectif de réduire l’exposition au risque de marché ;
-
l’encadrement strict de l’exposition au risque opérationnel ;
-
la limitation du risque de non-conformité qui est strictement
encadré ;
-
la maîtrise de l’accroissement des emplois pondérés ;
-
la maîtrise des risques liés à la gestion actif-passif.
La formalisation de l’appétit pour le risque permet à la
Direction Générale et au Conseil d’Administration de définir la
trajectoire de développement de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire en cohérence avec le Projet d’Entreprise et de la
décliner en stratégies opérationnelles. L’appétit pour le
risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s’exprime au moyen
:
-
d’indicateurs clés :
- La solvabilité qui garantit la
pérennité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en assurant un
niveau de fonds propres suffisants au regard des risques pris par
l’établissement ;
- La liquidité dont la gestion vise à
éviter un assèchement de ses sources de financement ;
- Le résultat, car il nourrit
directement la solvabilité future et constitue un élément clé de la
communication financière de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire,
- Le risque de crédit de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire qui constitue son principal risque
compte tenu de son positionnement commercial et de sa stratégie de
développement. Une vigilance toute particulière lui est dédiée dans
le contexte lié à la crise sanitaire ;
-
de limites, seuils d’alerte et enveloppes sur les risques
définis en cohérence avec ces indicateurs : risques de
crédit, de marché, de taux, opérationnels ;
Les indicateurs clés sont déclinés en trois niveaux de risques :
-
l’appétit correspond à une gestion courante des
risques. Il se décline sous forme d’objectifs budgétaires dans le
cadre de limites opérationnelles, dont les éventuels dépassements
sont immédiatement signalés à la Direction Générale qui statue sur
des actions correctrices ;
-
la tolérance délimite la frontière entre les
niveaux de risque considérés comme acceptables et ceux qui ne le
sont pas. L’atteinte ou le dépassement des seuils de tolérance sur
des indicateurs ou limites clés déclenche une information formelle
et sans délai en Conseil d’Administration, la mise en place d’un
plan adapté et une alerte auprès de la Direction Risques Groupe du
Crédit Agricole.
-
la capacité définie uniquement pour les
indicateurs pour lesquels il existe un seuil réglementaire,
commence lors du franchissement de ce seuil réglementaire. L’entrée
dans la zone de capacité conduit à un dialogue rapproché avec les
superviseurs. L’appétit pour le risque est validé à minima
annuellement par le Conseil d’Administration, ainsi que chaque fois
qu’il y a une modification majeure de la stratégie et des
politiques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Profil de risque global : L’activité de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire est centrée sur l’activité de
Banque Universelle de Proximité sur son territoire avec un stock de
défaut faible et un taux de provisionnement prudent. Un
échantillon des indicateurs clés de la déclaration d’appétence au
risque est repris dans le tableau ci-dessous :
Au 31 décembre 2022, les indicateurs d’appétence au risque du
Groupe de solvabilité, résultat, coût du risque et dépréciations de
créances se situent dans la zone d’appétence définie par le Groupe.
Ils n’ont pas atteint les seuils exprimant son niveau de tolérance.
STRUCTURE DE LA GOUVERNANCE DES RISQUES La gestion
des risques, inhérente à l’exercice des activités bancaires, est au
cœur du dispositif de contrôle interne de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de
l’initiation des opérations jusqu’à leur maturité finale. La
responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est
assurée par la Fonction Gestion des Risques (FGR), indépendante des
métiers et rapportant directement à la Direction Générale.
Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la
responsabilité des métiers qui assurent le développement de leur
activité, la FGR a pour mission de garantir que les risques
auxquels est exposée la Caisse Régionale Loire Haute-Loire sont
conformes à la stratégie et aux politiques définies (limites
globales et individualisées, critères de sélectivité) et
compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Le responsable de la FGR
veille au bon déploiement, à la cohérence et à la pertinence, sur
son périmètre de surveillance sur base consolidée, d’un dispositif
de pilotage, d’encadrement et de contrôle des risques.
Les instances de gouvernance :
Gouvernance
Délibérante
: Conseil d’Administration
: Le Conseil d’Administration de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est composé de dix-sept membres pris
parmi les sociétaires des Caisses locales, élus en Assemblée
Générale, et répartis sur les deux départements de la Loire et de
la Haute-Loire. Pour l’exercice 2021, neuf sont issus du
département de la Loire et huit du département de la Haute-Loire,
respectant ainsi l’équilibre de la représentation départementale.
La modification des statuts et la nomination des administrateurs
sont du ressort de l’Assemblée Générale ou chaque sociétaire
porteur de parts à un nombre de voix égal quel que soit le nombre
de parts souscrit. Le Conseil d’Administration élit son Président
et deux Vice-Présidents, un par département. Ils constituent
ensemble le Bureau dont le secrétariat est confié au Directeur
Général. Les fonctions de Président et de Directeur Général sont
dissociées.
-
Comité des Risques
: a pour mission de conseiller le Conseil d’Administration
sur la stratégie globale et l’appétence en matière de risques
actuels ou futurs (contrôle de la mise en œuvre de cette stratégie
par les dirigeants effectifs et le RFGR, veiller à la qualité des
procédures assurant la conformité aux lois et règlements des
activités de la CR, examiner si le prix des produits et services
sont compatibles avec la stratégie en matière de risques de la
CR…)
-
Comité d’Audit :
En charge du processus d’élaboration de l’information financière,
du contrôle légal des comptes annuels sociaux et consolidés par les
Commissaires aux Comptes (CAC) et de l’indépendance des CAC. Le
Comité a aussi pour mission l’analyse trimestrielle des comptes
sociaux et consolidés avant le Conseil, de s’entretenir avec les
CAC, de s’assurer de la pertinence et du respect des principes
comptables de la CR.
-
Comité des Prêts : Ce Comité bénéficie d’une
délégation du Conseil d’Administration pour décider des engagements
de crédits concernant les contreparties dont l’encours dépasse la
délégation des Directeurs DEPA (Direction des Entreprises,
Patrimoine et Agriculture) et DCBA (Direction des Crédits, Bancaire
& Assurances). Il examine certaines demandes de financements
sur lesquels il donne un avis.
-
Comité de nomination : a pour mission d’identifier
et recommander au Conseil d’Administration les candidats aptes à
exercer les fonctions d’Administrateur CR. S’assurer des
compétences individuelles et collectives du Conseil
d’Administration.
-
Commission Responsabilité Sociétale et
Environnementale : Garantir le respect de la Politique RSE
de la CR, Définir et amender le plan d’actions annuel, piloter la
réalisation des actions, communiquer par la preuve les actions RSE
en interne et en externe
Gouvernance exécutive : Direction
Générale :
-
Le Comité de Direction : Proposer la stratégie de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire au Conseil d’Administration
et coordonner sa mise en œuvre. Il décide et arbitre des actions ou
projets prioritaires contribuant aux objectifs stratégiques. Il
suit les performances réalisées et décide des orientations. Il
partage les informations sur l’actualité du Groupe et sur le
fonctionnement de l’Entreprise.
-
Comité de Contrôle Interne : Assurer le suivi du
dispositif de contrôle interne et la coordination des fonctions de
contrôle. Veiller à la cohérence et à l’efficacité du contrôle
interne, assurer la surveillance de l’efficacité des dispositifs de
contrôles permanents et des dispositifs d’encadrement et de
maîtrise des risques, décider des actions correctrices à mettre en
œuvre et les suivre, reçoit une présentation du plan d’audit et en
suit la réalisation, examine et valide les rapports réglementaires,
examine et valide le périmètre des entités surveillées sur base
consolidée.
-
Comité Interne de Sécurité Informatique : Proposer
la stratégie concernant la sécurité du Système d’Information en
intégrant les spécificités propres à la CR. S’assurer d’un bon
niveau de sécurité en tenant compte des normes Groupe applicables
et leur périmètre d’application (CR, filiales, coopérations
inter-CR, prestataires …). Emettre une appréciation sur la maîtrise
des risques liés au SI communautaire et au SI privatif de la CR.
Valider et suivre le plan d’actions annuel SSI.
-
Comité Financier : Proposer la politique
financière de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de
gestion d’actif-passif, de trésorerie, de placements d’excédents de
fonds propres et coordonner sa mise en œuvre. Assure le suivi de la
politique financière, décide des orientations et des actions à
mener.
-
Comité Risques et Assurances : Proposer la
politique risque crédits et assurances de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire et coordonner sa mise en œuvre. Valider les dispositifs
visant à améliorer et sécuriser le pilotage des engagements, des
risques crédits et assurances. Suivre l’évolution des risques
crédits et assurances et définir les règles de couverture.
-
Comité de Développement : Valider et arbitrer le
Plan d’Actions Marketing ainsi que les projets d’actions
commerciales pour l’ensemble des clientèles. Effectuer le suivi et
le bilan des actions réalisées.
-
Comité de Transformation : Valider et arbitrer les
positions sur les projets transversaux relatifs au fonctionnement
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Réaliser un suivi,
notamment des indicateurs mis en place dans le cadre des projets,
et faire le bilan des actions engagées.
-
Comité du management de la Conformité - PCA :
Suivre les activités et résultats des contrôles de la conformité
ainsi que du dispositif de Plan de Continuité d’Activité de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Arbitrer les dossiers
sensibles, décider, mettre en place et suivre les plans d’actions
correctrices engagés sur les processus et les risques identifiés.
Faire développer et diffuser une culture conformité, définir le
cadre normatif applicable en matière de risques de non-conformité,
(veille réglementaire, actualisation et déclinaison des politiques
et procédures, formation…).
-
Comité de Taux : Décider de l’évolution des
barèmes crédits et DAT sur l’ensemble des marchés de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Fixation d’objectifs de marge pour la
Direction Commerciale (ou de taux moyen par tranche de durée).
POLITIQUE DE GESTION DES RISQUES Cette partie du
rapport présente l’appétence au risque de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, la nature des principaux risques auxquels elle est
exposée, leur ampleur et les dispositifs mis en œuvre pour les
gérer. L’information présentée au titre de la norme IFRS 7 relative
aux informations à fournir sur les instruments financiers couvre
les principaux types de risques suivants :
-
les risques de crédit ;
-
les risques structurels de gestion de bilan : risque de taux
d’intérêt global, risque de change et risque de liquidité.
Afin de couvrir l’ensemble des risques inhérents à
l’activité bancaire, des informations complémentaires sont fournies
concernant :
-
les risques opérationnels ;
-
les risques juridiques ;
-
les risques de non-conformité.
Conformément aux dispositions réglementaires et aux bonnes
pratiques de la profession, la gestion des risques au sein de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire se traduit par une gouvernance
dans laquelle le rôle et les responsabilités de chacun sont
clairement identifiés, ainsi que par des méthodologies et
procédures de gestion des risques efficaces et fiables permettant
de mesurer, surveiller et gérer l’ensemble des risques encourus.
1 - Risque de crédit Un risque de
crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité
de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une
valeur d’inventaire positive dans les livres de la Banque. Cette
contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et
commerciale, un État et les diverses entités qu’il contrôle, un
fonds d’investissement ou une personne physique. Objectifs
et politique La Direction Générale propose la stratégie et
les politiques risques et intervient, via le pré comité grands
risques (PCGR) notamment en arbitrage sur les dossiers ne
respectant pas la stratégie ou les politiques risques. Le Conseil
d’Administration valide la stratégie et les politiques proposées.
Les directions, services et collaborateurs du siège et du réseau
doivent respecter ces directives. Les crédits sont mis en
gestion par des services spécialisés qui s’assurent de la bonne
réalisation des conditions fixées et ce en fonction des délégations
accordées aux différents métiers « instructeurs » :
taux, garanties, contreparties. Le suivi et le recouvrement
des risques trouvent leurs sources dans la politique de
recouvrement actualisée et validée en Conseil d’Administration le
16 décembre 2022. Le dispositif peut être synthétisé de la
manière suivante :
-
Le traitement préventif du risque est organisé à partir d'un
repérage des situations en anomalie sur la base des données Bâle 3
(défaut, dégradation de notation, EL…) et de critères de détection
spécifiques (anomalie de fonctionnement du DAV, utilisation d’OC,
documents comptables, dire d’expert …) et des revues
périodiques.
-
Le diagnostic et le traitement du risque sont réalisés :
- en Agence/Point de vente des
différents Réseaux
- au sein des services
gestionnaires,
- au sein de la Direction Financière
et Risques,
- par le Comité Mensuel des Risques
au Quotidien,
- par le Comité Paritaire Semestriel
réunissant les unités Recouvrement Amiable et Recouvrement
Contentieux.
Le recouvrement contentieux choisit la procédure adaptée et prend
en charge les procédures collectives (sauvegarde, redressement
judiciaires et liquidation judiciaire). Principes généraux
de prise de risques Les intervenants Les différents
acteurs opérationnels dans l’activité de distribution du crédit et
donc dans la maîtrise du risque associé sont :
-
Les réseaux commerciaux,
-
Les technico-commerciaux qui assistent les réseaux,
-
Les services d’instruction dans le cadre de leurs délégations,
-
L’unité « Crédits Marchés Spécialisés » qui pour les
dossiers importants de la Direction Entreprises Patrimoine et
Agriculture assure une seconde lecture des dossiers, rend et
consigne un avis indépendant,
-
Le Pré Comité Grands Risques, composé de cadres de direction et
d’experts qui donne un avis pour les dossiers hors stratégie et
politique risques crédits,
-
Le Comité des Prêts,
-
Le Conseil d’Administration,
-
Les services de gestion des directions des Entreprises et du
Développement - Local et de la Direction Bancaire, des Crédits et
des Assurances qui vont mettre en œuvre les crédits selon les
conditions définies.
-
Le Pôle Recouvrement avec l’Unité « Gestion et Anticipation
des Risques », les unités « Recouvrement » et le
Service « Contentieux et Juridique » qui vont intervenir
en anticipation d’une situation, dans la gestion des comptes et
prêts irréguliers ou lors d’une procédure amiable ou
collective.
-
Le service Contrôle Permanent et Risques qui contrôle le respect
des règles définies tant au niveau de la stratégie que des
politiques risques. Il s’assure que les dispositifs de surveillance
apportent une assurance raisonnable de la maîtrise des risques
crédits. Dans le cadre de sa fonction, indépendante de toute ligne
opérationnelle, le Responsable du Contrôle Permanent et des Risques
donne un avis sur tout dossier ou événement sortant de la
« stratégie risque » pour décision par la Direction
Générale.
-
La Direction Générale, via le PCGR (pré comité grands risques)
décide des dérogations demandées par rapport à la stratégie et aux
politiques risques.
Le schéma délégataire La distribution du crédit repose sur
un système de délégation. Les différents niveaux de délégation
s’appuient sur divers critères tels que le métier exercé, l'encours
global, le montant de l'opération, la garantie, la note Bâle 3. Les
règles sont définies par ailleurs et font l’objet d’un contrôle
régulier dans le cadre du dispositif de contrôle interne de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Les délégations sont
définies et accordées par :
-
le Conseil d’Administration pour le Comité des Prêts et le
Directeur Général,
-
le Directeur Général pour les Directeurs Généraux Adjoints et les
cadres de Directions bénéficiant des subdélégations.
-
les cadres de Directions pour les cadres de leurs directions
bénéficiant de subdélégations
Le Conseil d'Administration délègue au Comité des Prêts de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire dans les limites individuelles
suivantes :
-
50 M€ pour les Collectivités Publiques et les OLS (Organismes de
Logement Social),
-
10 M€ par groupe pour les autres marchés à l’exception du marché
des particuliers pour lequel la limite par contrepartie est fixée à
3 M€.
Des grilles de délégation par marchés sont établies et mises à jour
par les Directions concernées. Méthodologies et
systèmes de mesure des risques Les systèmes de notation interne et
de consolidation des risques de crédit Description du
dispositif de notation Depuis fin 2007, l’ACPR (Autorité de
Contrôle Prudentiel et de résolution) a autorisé le Crédit Agricole
et, notamment, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, à utiliser
les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des
exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de
crédit des portefeuilles de détail et d’entreprises. La gouvernance
du système de notation s’appuie sur le Comité des Normes et
Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles
Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les
normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques.
Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire a la responsabilité de définir, de mettre en
œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des
standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire dispose de modèles Groupe d’évaluation
du risque. Sur le périmètre de la clientèle Corporate, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire dispose de méthodologies de
notation Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que
qualitatifs. Elle a recours à un Centre d’aide à la notation (CAN).
Les règles Bâle III Les règles Bâle III
doivent donner une ampleur supplémentaire à la distribution du
crédit. Les usages Bâlois concernent donc:
-
Les scores d’octroi et les pré attributions de crédit,
-
Les délégations de crédit,
-
La détection, le traitement et le suivi du risque potentiel ou
avéré,
-
La fixation du niveau de conditions de crédit et de garantie,
-
L’évaluation et le calcul des provisions IFRS9,
-
La gestion des situations débitrices et le renouvellement des
concours court terme,
-
Le suivi et la qualité des risques sur la production et le
portefeuille de crédit.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire capitalise sur le dispositif
Bâle III pour bien sûr conforter sa gestion du risque.
L’outil Work Flow Tiers et Groupe, renommé « AGORA »
depuis 2016, a pris toute sa dimension en intégrant la composition
et la notation des groupes. Cet outil administré par CASA et
utilisé par l’ensemble des composantes du groupe Crédit Agricole
permet de formaliser les processus multi intervenants et d’en
assurer la traçabilité. Mesure du risque de crédit La
mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les
engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés.
Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de
marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés.
Pour les dérivés, l’assiette du risque correspond à la somme
de la valeur positive du contrat et d’un coefficient de majoration
appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de
crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des
instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir.
La politique de gestion du risque de
crédit de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est
décrite dans le
présent document, partie (EU
CRA). Gestion du
bilan La gestion de bilan (actif / passif) a pour
objectif la gestion de l’exposition de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire aux risques de taux, de liquidité et de change au moyen
d’instruments financiers. Cette gestion a pour but de
garantir la régularité du PNB à moyen terme et à optimiser les
fonds propres alloués, sous contrainte de risque. Un socle
de limites et d’indicateurs est défini par la présente Charte pour
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Les indicateurs et
les limites sont intégrés à la fois dans les dossiers de
présentation des Comités Financiers, du Conseil d’Administration et
dans les tableaux de bord établis par le service gestion
financière. Ils permettent une mesure et un benchmarking de la
gestion des risques financiers de taux et de liquidité examinés par
le Comité Financier. La gestion du
bilan – Les risques financiers structurels
Le Conseil d’Administration valide chaque année les limites de
Risque de taux d’Intérêt Global (RTIG) et de liquidité de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire en plus de limites financières sur le
portefeuille de placement. Le Conseil d’Administration de décembre
2021 a validé les limites en termes de risque de taux et de
liquidité pour l’année 2022. Un reporting semestriel est
assuré par la Direction Financière sur la gestion de bilan auprès
du Conseil d’Administration. Le suivi des limites des risques de
taux et liquidité et des positions de bilan sont transmis
mensuellement auprès de CASA qui assure également un suivi et
effectue une consolidation des entités du groupe Crédit Agricole.
Concernant le pilotage de la gestion de la liquidité, le groupe
Crédit Agricole a bâti un système d’encadrement de la gestion de
liquidité à travers des limites. Un outil dédié a été mis à
disposition des Caisses Régionales. Les limites mises en place
doivent permettre au groupe Crédit Agricole ainsi qu’à l’ensemble
des entités composant le groupe de pouvoir faire face à ses
échéances de liquidité courtes et longues. L’ensemble des données
sont également analysées en interne par le service du Contrôle
Permanent et Risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en
plus de la direction financière. 2 - Risque de taux
d’intérêt global L’ensemble des informations
relatives à la mesure et à la gestion du risque de taux d’intérêt
global sont décrites dans le chapitre 6 « Risque de Taux
d’intérêt Global » du présent document 3 -
Risque de change Le risque de change correspond au
risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du
fait de l’évolution du cours d’une devise. La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire ne peut pas prendre de positions de change. Le
risque de change direct au bilan de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est nul. 4 - Risques de liquidité et de
financement La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
est exposée, comme tous les établissements de crédit, au risque de
liquidité, c’est-à-dire de ne pas disposer des fonds nécessaires
pour faire face à ses engagements. La réalisation de ce risque
correspondrait, par exemple, à une crise de confiance générale des
investisseurs des marchés monétaires et obligataires, ou à des
retraits massifs des dépôts de la clientèle. La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire assure sa gestion de liquidité à travers la
définition d’un plan de financement annuel et pluriannuel et du
suivi des limites réglementaires et internes au groupe.
Objectifs et politique : L’objectif de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de gestion de sa
liquidité est d’être en situation de pouvoir faire face à tout type
de situation de crise de liquidité sur des périodes de temps
prolongées. Pour ce faire la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
s’appuie sur un système interne de gestion et d’encadrement du
risque de liquidité qui a pour objectifs :
-
le maintien de réserves de liquidité ;
-
l’adéquation de ces réserves avec les tombées de passifs à
venir ;
-
l’organisation du refinancement (répartition dans le temps de
l’échéancier des refinancements à court et long terme,
diversification des sources de refinancement) ;
-
un développement équilibré des crédits et des dépôts de la
clientèle.
Ce système comprend des indicateurs, des limites et seuils
d’alerte, calculés et suivis sur l’ensemble des entités de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, et qui font l’objet d’une
consolidation afin de permettre un suivi du risque de liquidité sur
le périmètre du groupe Crédit Agricole Loire Haute-Loire. Le
système intègre également le respect des contraintes réglementaires
relatives à la liquidité. Le LCR, le NSFR ainsi que les éléments du
suivi de la liquidité supplémentaires (ALMM) calculés sur base
sociale, et sur base consolidée pour le Groupe Crédit Agricole
Loire Haute-Loire, font ainsi l’objet d’un reporting mensuel
(LCR/ALMM) ou trimestriel (NSFR) transmis à la BCE.
Méthodologie et gouvernance du système interne de gestion
et d’encadrement du risque de liquidité :
Le système de gestion et d’encadrement de la liquidité du groupe
Crédit Agricole est structuré autour d’indicateurs définis dans une
norme et regroupés en quatre ensembles :
-
les indicateurs de court terme, constitués notamment des
simulations de scénarios de crise et dont l’objet est d’encadrer
l’échéancement et le volume des refinancements court terme en
fonction des réserves de liquidité, des flux de trésorerie
engendrés par l’activité commerciale et de l’amortissement de la
dette long terme ;
-
les indicateurs de long terme, qui permettent de mesurer et
d’encadrer l’échéancement de la dette long terme : les
concentrations d’échéances sont soumises au respect de limites afin
d’anticiper les besoins de refinancement du Groupe et de prévenir
le risque de non-renouvellement du refinancement de
marché ;
-
les indicateurs de diversification, qui permettent de suivre et
piloter la concentration des sources de refinancement sur les
marchés (par canal de refinancement, type de dette, devise, zone
géographique, investisseurs) ;
-
les indicateurs de coût, qui mesurent l’évolution des spreads
d’émission du Groupe sur le court et le long terme et son impact
sur le coût de la liquidité.
Il revient au Comité normes et méthodologies, après examen de
l’avis de la Direction risques et contrôles permanents Groupe, de
valider la définition et les modifications de ces indicateurs tels
que proposés par la Direction financière Groupe de Crédit
Agricole S.A. Le Conseil d’Administration de Crédit
Agricole S.A. approuve la politique générale de gestion du
risque de liquidité du Groupe et fixe les limites encadrant les
principaux indicateurs, traduisant ainsi les niveaux d’appétence au
risque de liquidité du Groupe. Le Comité des risques Groupe, qui
propose au Conseil d’Administration le niveau de ces limites, en
fixe la déclinaison sur les entités constituant le Groupe. Ainsi,
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire se voit notifier des limites
sur les indicateurs encadrés au niveau Groupe.
Gestion de la
liquidité : Crédit Agricole S.A. assure un
rôle de refinancement et de contrôle de la liquidité du groupe
Crédit Agricole. La Direction de la Gestion Financière de CASA
assure une centralisation de la gestion du risque de liquidité et
vérifie que le respect des règles prudentielles liées à la
liquidité est bien respecté. Plusieurs sources de refinancement
sont accessibles aux Caisses Régionales pour assurer leur mission
de fournisseur de crédit. La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, au-delà de ses ressources clientèles, a la possibilité
de se refinancer à taux de marché auprès de Crédit Agricole S.A.
sous plusieurs formes : Compte Courant de Trésorerie, Emprunts
en blanc (de 1 semaine à 10 ans), Avances globales (50 % des prêts
MLT accordés). Par ailleurs, elle peut émettre des Titres de
Créances Négociables (Titres négociables à court terme (NEU CP) ex
CDN ; Titres négociables à moyen terme (NEU MTN) ex BMTN).
Crédit Agricole S.A met également à disposition de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire des avances spécifiques faisant l’objet
de règles particulières attachées à leurs spécificités (Société de
financement de l’habitat (SFH), Société de Financement de
l’Economie Française (SFEF), Caisse de Refinancement de l’Habitat
(CRH), Banque Européenne d’Investissement (BEI)). Les
financements sont effectués auprès de la trésorerie de CASA et par
émission de certificats de dépôts négociables auprès de la
clientèle et du marché. Par ailleurs, la politique de refinancement
à moyen long terme sous forme d’avances globales auprès de CASA est
optimisée (50% des prêts MLT accordés) afin d’améliorer la
liquidité. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire et CASA ont
signé une convention de liquidité le 20 janvier 2011 relative à la
gestion et à l’encadrement du risque de liquidité. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire met en œuvre une politique de gestion
de liquidité prudente en diversifiant ses outils de refinancement.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire peut ainsi afficher de
solides ratios de liquidité (ratio collecte/ crédits à 105% et
ratio LCR à 111 % au 31/12/2022) et de solvabilité (ratio Bâle 3 à
31,05 % au 31/12/2022).
Méthodologie : Conformément
à l’arrêté du 3 novembre 2014, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire pilote son exposition au risque de liquidité. Le
pilotage repose sur plusieurs piliers :
-
Plan annuel de pilotage du ratio LCR
-
Méthode Avancée : le respect des limites à court et moyen
terme de liquidité, pilotage de stress scenarii. Cette méthode
avancée s’est matérialisée par une convention de liquidité signée
en janvier 2011 entre la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et
CASA.
-
la diversification des sources de refinancement (SFH, CRH…),
-
la projection des besoins de refinancement à moyen terme et le
pilotage des tombées de refinancement à court et moyen terme.
Évolution des réserves de liquidité
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
Au 31/12/2022, le montant des réserves LCR s’élève à 942 M€
(1 507 M€ à fin 2021). A noter que la baisse des réserves de
liquidité s’explique par le remboursement anticipé d’une partie du
TLTRO. Ratios réglementaires
Ratios de liquidité Depuis le mois de
mars 2014, les établissements de crédit de la zone euro ont
l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les reportings du
Liquidity Coverage Ratio (LCR) définis par l’EBA (European Banking
Authority). Le LCR a pour objectif de favoriser la résilience à
court terme du profil de risque de liquidité des banques en
veillant à ce qu’elles disposent d’un encours suffisant d’actifs
liquides de haute qualité (HQLA, High Quality Liquid Assets) non
grevés pouvant être convertis en liquidités, facilement et
immédiatement, sur des marchés privés, dans l’hypothèse d’une crise
de liquidité qui durerait 30 jours calendaires. Les
établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio,
fixé à 100 % à compter du 1er janvier 2018. Au 31/12/2022, le ratio
LCR s’élève à 111 % pour une exigence réglementaire à 100 % depuis
le 1er janvier 2018. Ratio NSFR
Depuis le 28 juin 2021, les établissements de crédit de la zone
euro ont l’obligation de transmettre à leurs superviseurs les
reportings du Net Stable Funding Ratio (NSFR) définis par l’EBA
(European Banking Authority). Le NSFR a pour objectif de garantir
que l’établissement dispose de suffisamment de ressources dites
« stables ». Le ratio NSFR (Net Stable Funding Ratio) est
un ratio de stock (le LCR étant un ratio de flux) qui compare les
actifs de maturité effective ou potentielle supérieure à un an, aux
passifs de maturité effective ou potentielle supérieure à un an. La
définition du NSFR attribue à chaque élément du bilan une
pondération traduisant sa potentialité d’avoir une maturité
supérieure à un an. Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur ce ratio, fixé à 100 % depuis le 28 juin 2021. Au
30/09/2022, le ratio NSFR de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
se situe à 107 %. Stratégie et conditions de
refinancement 2022 L’année 2022 a marqué un tournant dans
les conditions monétaires en zone euro mais plus largement dans
l’ensemble des pays développés. Dans un contexte de forte inflation
la BCE a nettement durci sa politique monétaire, mettant fin au
programme d’achat net de titre, remontant les taux directeurs de
2.5 % en quelques mois et révisant les conditions du TLTRO. Le
Groupe CA a ainsi décidé de procéder au remboursement anticipé
d’une partie (50 % environ) des tirages TLTRO qui n’avaient plus
d’intérêt en terme financier car replacés en dépôt BCE. Dans
un contexte où l’activité crédit de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est restée soutenue, l’excédent de liquidité s’est
réduit en 2022. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire a ainsi
optimisé l’utilisation de son refinancement court terme, tout en
bénéficiant des émissions covered bond. Le recours au refinancement
de marché moyen terme est ainsi resté limité en 2022.
5- Risques opérationnels Le risque
opérationnel correspond au risque de perte résultant de
l’inadéquation ou de la défaillance des processus internes, des
personnes, des systèmes ou d’évènements extérieurs. Il inclut le
risque juridique, le risque de non-conformité, le risque de fraude
interne et externe, le risque de modèle, et également les risques
générés par le recours à des Prestations de Service Essentielles
Externalisées (PSEE). Organisation et dispositif de
surveillance Le dispositif de gestion des risques opérationnels,
harmonisé au sein du Groupe, est décliné dans les entités du
Groupe et comprend les composantes suivantes :
-
La gouvernance de la fonction de gestion des risques
opérationnels : la Direction Générale supervise le dispositif
et est informée du niveau des risques opérationnels par
l’intermédiaire du volet risques opérationnels du comité de
contrôle interne.
-
La cartographie des risques opérationnels permet l’identification
et l’évaluation qualitative des risques.
-
Le suivi des indicateurs fixés dans le cadre de la politique ROP
est réalisé chaque trimestre avec la constitution des tableaux de
pilotage présentés en comité de contrôle interne.
-
La collecte des pertes liées aux risques opérationnels est
consolidée dans une base de données permettant la mesure et le
suivi du coût du risque global, ainsi que le calcul de l’allocation
des fonds propres réglementaires au titre des risques opérationnels
au niveau de l’entité et au niveau consolidé.
-
Un dispositif d’alerte pour les incidents sensibles et
significatifs.
-
Crédit Agricole S.A. adresse à la Caisse régionale un tableau de
bord consolidé des risques opérationnels permettant de se
positionner par rapport aux autres Caisses régionales.
Le dispositif de gestion des risques opérationnels déployé
au niveau de la Caisse régionale comprend les composantes
suivantes :
-
une cartographie des événements de risques, réactualisée
périodiquement pour intégrer les évolutions d’organisation, les
nouvelles activités, voire les évolutions du coût du risque. Elle
est construite à partir d’un découpage des activités en processus
et des 7 catégories de risques de la nomenclature
Bâle III. Les impacts à la fois financiers et non-financiers
(réglementaire, image) de ces événements de risques identifiés,
qu’ils soient avérés ou potentiels, sont évalués ainsi que leur
probabilité d’occurrence, en s’appuyant sur les experts métiers.
L’appréciation du contrôle interne à travers notamment les
résultats des contrôles aux différents niveaux du plan de contrôle
local et des contrôles consolidés définis par la Direction des
risques groupe Crédit Agricole S.A., et de ceux du contrôle
périodique permet de mettre en exergue les risques nets les plus
critiques et de prioriser les plans d’actions visant à leur
réduction
-
un processus de collecte des incidents et des pertes
opérationnelles complété par un dispositif d’alertes, afin de
suivre les risques avérés, et de les exploiter pour mettre en place
les mesures de remédiation et s’assurer de la cohérence avec la
cartographie. Le montant des pertes collectées est
trimestriellement comparé à un seuil d’alerte défini
annuellement.
L’organisation de la gestion des risques opérationnels s’intègre
dans l’organisation globale de la ligne métier Risques et Contrôles
Permanents du Groupe : le Responsable des Risques
Opérationnels de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est rattaché
au Responsable des Risques et Contrôles Permanents de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Le Manager du Risque Opérationnel
rapporte trimestriellement sur son activité et sur le niveau
d’exposition auprès du Comité de Contrôle Interne, dont la
présidence est assurée par le Directeur Général de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. L’organe exécutif est informé à
minima trimestriellement par un tableau de bord après intégration
des dernières collectes des incidents et pertes avérées du risque
opérationnel dans le cadre du dispositif de recensement de la
Caisse régionale. Les tableaux de bord sont mis à disposition sous
intranet, ainsi, l’information est accessible par l’ensemble des
acteurs de la Caisse régionale et reprennent les plans d’action.
L’organe délibérant est informé semestriellement de
l’évolution du coût du risque et des événements marquants de la
période. Le dispositif de gestion du risque opérationnel
couvre intégralement le périmètre opérationnel et fonctionnel de la
Caisse régionale. CA Technologie - CA Services, LOCAM - SIRCAM et
Square Habitat, filiales de la Caisse régionale, sont dotées de
leurs propres dispositifs de gestion et de surveillance. La
fiabilité et la qualité des données collectées font l’objet de
contrôles systématiques. La démarche Groupe Crédit Agricole
d’appétence au risque mise en place depuis 2015 en Caisse régionale
intègre le risque opérationnel. Méthodologie Méthodologie
utilisée pour le calcul des exigences de fonds propres La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire met en œuvre la méthode de mesure
avancée (A.M.A.) pour l’évaluation de l’exigence en fonds propres
au titre des risques opérationnels. La méthode A.M.A. de
calcul des fonds propres au titre du risque opérationnel a pour
objectifs principaux :
-
d’inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel
ainsi qu’à la prévention des risques exceptionnels des différentes
entités du Groupe ;
-
de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques
mesurés ;
-
de favoriser l’amélioration de la qualité des contrôles permanents
dans le cadre du suivi de plans d’action.
Ce dispositif respecte l’ensemble des critères qualitatifs
(intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne,
indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des
expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs
Bâle III requis (intervalle de confiance de 99,9 % sur une période
d’un an, prise en compte des données internes, des données
externes, des analyses de scénarios et des facteurs reflétant
l’environnement). Le modèle A.M.A. de calcul des fonds
propres repose sur un modèle actuariel de type “Loss Distribution
Approach” (L.D.A.) spécifique au Groupe Crédit Agricole S.A. Ce
modèle L.D.A. est mis en œuvre d’une part sur les données internes
collectées mensuellement dans la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, ce qui constitue l’historique de pertes, et d’autre
part, sur les scénarios majeurs qui permettent d’envisager des
situations non observées dans l’entité et ayant une probabilité de
survenance au-delà de l’horizon de cinq ans. Ce travail d’analyse
est mené dans la Caisse Régionale Loire Haute-Loire à partir d’une
liste Groupe de scénarios applicables à la banque de détail, piloté
et contrôlé par Crédit Agricole S.A. Cette liste de scénarios
majeurs est révisée annuellement et couvre l’ensemble des
catégories de Bâle et les zones de risques majeurs susceptibles
d’intervenir dans l’activité « banque de détail ».
Pour les Caisses Régionale, un principe de mutualisation des
données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du
calcul de l’Exigence de Fonds Propres pour l’ensemble des Caisses
Régionale concerne la partie de l’Exigence de Fonds Propres issue
de l’historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de
l’ensemble des Caisses Régionales sont concaténés. Cette méthode
permet de disposer d’une profondeur d’historique d’incidents accrus
et d’un profil de risque plus complet. La mutualisation des
données lors de la détermination de la charge en capital implique
de réaliser une répartition de cette charge par Caisse régionale.
Pour ce faire, Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition
prenant en compte les caractéristiques des Caisses régionales
(basée sur le coût du risque et PNB de l’année écoulée). Un
mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le
modèle L.D.A. du Groupe. Pour ce faire, un travail d’experts est
mené à Crédit Agricole S.A afin de déterminer les corrélations de
fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de
Bâle et les scénarios majeurs. Ce travail d’expert a fait l’objet
d’une formalisation accrue, visant à structurer l’argumentation
autour de différents critères qualitatifs (corrélation
conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences
historiques, matrice d’incertitude...). La méthode de calcul
standard (TSA) est également utilisée et appliquée à la filiale de
la Caisse Régionale LOCAM-SIRCAM. L’exigence en fonds propres de
ces entités suit la méthodologie de ventilation du PNB de l’entité
par ligne métier sur les trois derniers exercices. Le périmètre de
consolidation fait l’objet d’une revue de validation périodique
afin de détecter toutes entrées, modifications ou sorties du
périmètre. La part d’exigence en fonds propres standard (TSA) vient
s’ajouter à la part AMA pour déterminer l’exigence en fonds propres
finale au titre du risque opérationnel.
Assurance et couverture des risques opérationnels
La protection de notre bilan et du compte de résultat par le moyen
de l’assurance passe par quatre types de polices :
- Police perte d’exploitation qui
vise à assurer la réalisation d’une partie de notre PNB en cas
d’arrêt d’activité,
- Police globale de banque qui vise à
prendre en charge les sinistres de types détournement, escroquerie,
vol,
- Police de responsabilités qui
visent à prendre en charge des sinistres envers des tiers
lésés,
- Police de dommages qui visent à
prendre en charge les sinistres sur notre patrimoine immobilier et
matériel.
Par ailleurs, en méthode avancée, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire peut prendre en compte les effets de l’assurance pour
diminuer l’exigence en fonds propres dans la limite de 20 % du
total des fonds propres alloués aux risques opérationnels.
Cet effet réducteur peut être pris en compte par la Caisse
régionale Loire Haute-Loire dans la mesure où son assureur répond
aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie Groupe appliquée
à la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, l’effet assurance est pris
en compte au niveau d’un scénario majeur de destruction du site
névralgique. Pour déterminer le montant de l’Exigence en Fonds
Propres prenant en compte l’effet réducteur de l’assurance, il est
nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés
par l’assureur, à savoir le taux de couverture, le taux
d’assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination
de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario
majeur de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire et les polices
d’assurance susceptibles d’intervenir. La prise en compte de
la part d’exigence en fonds propres mutualisée liée à l’historique
de pertes, de la part d’exigence en fonds propres relatives aux
scénarios majeurs et les caractéristiques de l’assurance permettent
ensuite de déterminer le montant total de l’exigence en fonds
propres AMA. 6- Risque
Juridique Les principales
procédures judiciaires et fiscales en cours au sein de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire et de ses filiales consolidées par
intégration globale sont décrites dans le rapport de gestion pour
l’exercice 2022. Les risques juridiques en cours au 31 décembre
2022 susceptibles d’avoir une influence négative sur le patrimoine
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ont fait l’objet de
provisions qui correspondent à la meilleure estimation par la
Direction Générale sur la base des informations dont elle dispose.
Elles sont mentionnées note 6.17 des états financiers.
À ce jour, à la connaissance de Caisse Régionale Loire Haute-Loire,
il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou
d’arbitrage (y compris toute procédure dont la Société a
connaissance, qui est en suspens ou dont elle est menacée),
susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des 12 derniers mois des
effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité
de Caisse Régionale Loire Haute-Loire et/ou du Groupe. Par
ailleurs, comme indiqué dans son communiqué du 29 mai 2017, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire a été assignée par quelques
porteurs de CCI en vue d’obtenir le rachat de leurs titres. Cette
action est initiée par l’Association de défense des actionnaires
minoritaires (ADAM). La partie adverse a évalué sa demande à 79,8
M€. Le Tribunal Judiciaire d’Aix-en-Provence, dans sa
décision du 12/04/2021, a rejeté les demandes de ces porteurs et
les a condamnés solidairement aux dépens ainsi qu’à l’indemnisation
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Cette décision correspond
à l’analyse faite par la Caisse Régionale sur l’absence de
fondement de cette action. Elle a toutefois fait l’objet d’un appel
de la partie adverse (procédure en cours). 7
-Risques de non-conformité La mission de la
fonction Conformité est d’assurer le respect de la réglementation
et de la déontologie applicables aux activités bancaires et
financières, par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, les
dirigeants et l’ensemble des collaborateurs. La conformité veille à
éviter à la Caisse Régionale Loire Haute-Loire de se trouver en
situation de risque de non-conformité. Le « risque de
non-conformité » est défini comme le risque de sanction judiciaire,
administrative ou disciplinaire, de perte financière significative
ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de
dispositions propres aux activités bancaires et financières de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire, qu’elles soient de nature
législative ou réglementaire, ou qu’il s’agisse de normes
professionnelles et déontologiques, ou d’instructions de la
Direction. Les plans de contrôles mis en place permettent de
s’assurer du respect :
-
des règles de déontologie des Dirigeants et des collaborateurs
-
des obligations à l’égard de la clientèle en matière notamment de
conseil adapté, de protection des données personnelles et
d’inclusion bancaire.
-
des obligations relatives à la sécurité financière en matière de
lutte contre le blanchiment / financement du terrorisme et de
respect des sanctions internationales
-
des obligations relatives à la lutte contre la fraude, la
corruption et l’évasion fiscale
-
des obligations relatives à l’intégrité et à la transparence des
marchés
PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES
L’organisation du contrôle interne de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire témoigne d’une architecture en phase avec les exigences
légales et réglementaires, ainsi qu’avec les recommandations du
Comité de Bâle. Le dispositif et les procédures de contrôle interne
sont définis, au sein de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire,
comme l’ensemble des dispositifs visant la maîtrise des activités
et des risques de toute nature et permettant la régularité (au sens
du respect des lois, règlements et normes internes), la sécurité et
l’efficacité des opérations, conformément aux références présentées
au point 1 ci-après. Le dispositif et les procédures de
contrôle interne se caractérisent par les objectifs qui leur sont
assignés :
-
application des instructions et orientations fixées par la
Direction générale ;
-
performance financière, par l’utilisation efficace et adéquate des
actifs et ressources de la Caisse Régionale, ainsi que la
protection contre les risques de pertes ;
-
connaissance exhaustive, précise et régulière des données
nécessaires à la prise de décision et à la gestion des
risques ;
-
conformité aux lois et règlements et aux normes
internes ;
-
prévention et détection des fraudes et erreurs ;
-
exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et
établissement en temps voulu d’informations comptables et
financières fiables.
Ces procédures comportent toutefois les limites inhérentes à tout
dispositif de contrôle interne, du fait notamment de défaillances
techniques ou humaines. Conformément aux principes en vigueur au
sein du groupe Crédit Agricole, le dispositif de contrôle interne
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire s’applique sur un
périmètre large visant à l’encadrement et à la maîtrise des
activités, ainsi qu’à la mesure et à la surveillance des risques
sur base consolidée. Le dispositif mis en œuvre par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, qui s’inscrit dans le cadre de normes
et principes rappelés ci-dessous, est ainsi déployé d’une façon
adaptée aux différents métiers et aux différents risques, afin de
répondre au mieux aux obligations réglementaires propres aux
activités bancaires. Les moyens, outils et reportings mis en œuvre
dans cet environnement normatif permettent une information
régulière, notamment au Conseil d’administration, au Comité des
risques, à la Direction générale et au management, sur le
fonctionnement des dispositifs de contrôle interne et sur leur
adéquation (système de contrôle permanent et périodique, rapports
sur la mesure et la surveillance des risques, plans d’actions
correctives, etc.). Principes d’organisation du
dispositif de contrôle interne Principes
fondamentaux Les principes d’organisation et les
composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse
Régionale recouvrent des obligations en matière :
-
d’information de l’organe de surveillance (stratégies risques,
limites fixées aux prises de risques, activité et résultats du
contrôle interne, incidents significatifs) ;
-
d’implication directe de l’organe de direction dans l’organisation
et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ;
-
de couverture exhaustive des activités et des risques, de
responsabilité de l’ensemble des acteurs ;
-
de définition claire des tâches, de séparation effective des
fonctions d’engagement et de contrôle, de délégations formalisées
et à jour ;
-
de normes et procédures formalisées et à jour.
Ces principes sont complétés par :
-
des dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise des
risques : de crédit, de marché, de liquidité, financiers,
opérationnels (traitements opérationnels, qualité de l’information
financière et comptable, processus informatiques), risques de
non-conformité et risques juridiques ;
-
un système de contrôle, s’inscrivant dans un processus dynamique et
correctif, comprenant des contrôles permanents réalisés par les
unités opérationnelles ou par des collaborateurs dédiés, et des
contrôles périodiques (réalisés par l’Audit) ;
-
l’adaptation des politiques de rémunérations du Groupe (suite aux
délibérations du Conseil d’administration des 9 décembre 2009
et 23 février 2011) et des procédures de contrôle interne – en
application de la réglementation nationale, européenne ou
internationale en vigueur et notamment les réglementations liées à
la Capital Requirements Directive 4 (CRD 4), à l’AIFM, à UCITS
V et à solvabilité 2, aux dispositions relatives à la Volcker
Rule, à la loi de Séparation bancaire et à la directive MIF ainsi
que les recommandations professionnelles bancaires relatives d’une
part, à l’adéquation entre la politique de rémunération et les
objectifs de maîtrise des risques, et d’autre part, à la
rémunération des membres des organes exécutifs et de celle des
preneurs de risques.
Rôle du Conseil d’administration Le Conseil
d’Administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire a
connaissance de l’organisation générale de l’entreprise et approuve
son dispositif de contrôle interne. Il approuve l’organisation
générale de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ainsi que celle
de son dispositif de contrôle interne et définit l’appétence au
risque de la Caisse régionale, dans le cadre d’une déclaration
annuelle. Il est informé de l’organisation, de l’activité et des
résultats du contrôle interne. Outre les informations qui lui sont
régulièrement transmises, il dispose du Rapport annuel et de la
présentation semestrielle sur le contrôle interne qui lui sont
communiqués, conformément à la réglementation bancaire et aux
normes définies par le Groupe Crédit Agricole. Le Conseil est
informé, au travers du Comité des risques, des principaux risques
encourus par l’entreprise et des incidents significatifs révélés
par les systèmes de contrôle interne et de gestion des risques. Le
Président du Comité des risques de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire rend compte au Conseil des travaux du Comité et en
particulier du Rapport annuel sur le contrôle interne et sur la
mesure et la surveillance des risques. Rôle du
Directeur Général en matière de contrôle interne Le
Directeur Général définit l’organisation générale de l’entreprise
et s’assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes
habilitées et compétentes. Il est directement et personnellement
impliqué dans l’organisation et le fonctionnement du dispositif de
contrôle interne. En particulier, il fixe les rôles et
responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les
moyens adéquats. Il s’assure que les stratégies et limites de
risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des
fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par le Conseil
d’Administration, dans le cadre de la déclaration d’appétence au
risque de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Il veille à ce que
des systèmes d’identification et de mesure des risques, adaptés aux
activités et à l’organisation de l’entreprise, soient adoptés. Il
veille également à ce que les principales informations issues de
ces systèmes lui soient régulièrement reportées. Il s’assure que le
dispositif de contrôle interne fait l’objet d’un suivi permanent,
destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé
des dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne
permettrait d’identifier et des mesures correctives proposées. À ce
titre, le Directeur Général est destinataire des notes de synthèse
circonstanciées présentant les conclusions des missions de l’Audit.
Dispositif de contrôle interne en matière
de plans de continuité d’activité et de sécurité des systèmes
d’information Le dispositif de contrôle interne mis
en place permet d’assurer auprès de la gouvernance de la Caisse
Régionale et du Groupe Crédit Agricole un reporting périodique en
matière de suivi des risques relatifs aux plans de continuité
d’activité et à la sécurité des systèmes d’information de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Plans de continuité d’activité
En ce qui concerne le plan de secours informatique, la
production informatique de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
hébergées sur le bi-site sécurisé Greenfield bénéficie
structurellement de solutions de secours d’un site sur l’autre. Ces
solutions sont testées de manière récurrente. En ce qui concerne le
plan de repli des utilisateurs, la Caisse Régionale dispose d’une
solution qui offre une sécurisation élevée en cas d’indisponibilité
d’immeuble, mixant télétravail, travail déporté en agences et repli
des collaborateurs sur un site de secours (Orion) pour les
activités ayant une téléphonie enregistrée. Cette solution est
opérationnelle et a été éprouvée (tests de repli). Par ailleurs, et
conformément à la politique du Groupe Crédit Agricole, la Caisse
Régionale est en capacité à faire face à une attaque virale massive
des postes de travail en privilégiant la reconstruction unitaire
des postes potentiellement infectés pour ses réseaux de
distribution et massive pour ses sites administratifs.
Sécurité des systèmes d’Information La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, en lien avec le groupe Crédit
Agricole, a poursuivi le renforcement de sa capacité de résilience
face aux risques informatiques, en particulier le risque cyber,
tant en terme d’organisation que de projets. Au niveau groupe, le
Pôle Technologie et Digital Groupe (ITD) est responsable du
pilotage des risques SI. Il élabore les stratégies, politiques,
normes et standards, coordonne et assiste les DSI et CISO des
entités dans le déploiement, définit les contrôles permanents 1 et
2.1, contrôle et consolide les reportings. Un pilotage global
centralisé de la sécurité est en place, dont l’instance faîtière,
le Comité Sécurité Groupe (CSG), valide les politiques de sécurité,
l’organisation et la gouvernance, de façon à maintenir en cohérence
les trois domaines de la sécurité : Sécurité des Personnes et
des biens, sécurité des SI et PCA. Pour la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire, les fonctions Manager des risques systèmes
d’information (MRSI) et Chief Information Security Officer (CISO)
sont déployées, cette dernière étant déléguée au CISO coopéré
CASIHA Centre. Le MRSI, rattaché au RFGR (Directeur de la
Prévention et du Contrôle des Risques), consolide les informations
lui permettant d’exercer un second regard.
Dispositif de contrôle interne de l’information comptable
et financière La Direction Financière et Risques de
la Caisse régionale assure la responsabilité de l’élaboration de
ses états financiers (comptes individuels et comptes consolidés) et
de la transmission à Crédit Agricole S.A. des données collectées,
nécessaires à l’élaboration des comptes consolidés du Groupe Crédit
Agricole. Procédures d’élaboration et de traitement de
l’information comptable et financière La documentation de
l’organisation des procédures et des systèmes d’information
concourant à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière est assurée par le livre des procédures
comptables de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire (composé du
CORPUS Comptable enrichi par l’ensemble des procédures archivées au
niveau des comptabilités divisionnaires et sur les outils CHORALE
DOC et CHORALE NET, bases documentaires sous Intranet accessibles
aux collaborateurs) et par la cartographie des processus concourant
à la production et au contrôle de l’information comptable et
financière. L’information financière publiée par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire s’appuie pour l’essentiel sur les
données comptables mais également sur des données de gestion.
Données comptables La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire établit des comptes individuels et consolidés selon les
normes comptables du Groupe Crédit Agricole, diffusées par la
Direction de la Comptabilité et de la Consolidation de Crédit
Agricole S.A. La Caisse Régionale Loire Haute-Loire met en œuvre
les systèmes d’information comptable, dont la maîtrise d’ouvrage
est assurée par Crédit Agricole S.A., lui permettant d’élaborer les
données dans des conditions de sécurité satisfaisantes.
Données de gestion Lorsque les données publiées ne sont pas
directement extraites des informations comptables, il est fait
généralement mention des sources et de la définition des modes de
calcul afin d’en faciliter la compréhension. Les données de gestion
publiées par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire font l’objet de
la mise en œuvre de contrôles comptables (notamment celles relevant
de l’application des normes comptables IFRS) permettant de
s’assurer de la qualité de la réconciliation avec les données
comptables, de la conformité aux normes de gestion fixées par
l’organe de direction et de la fiabilité du calcul de l’information
de gestion. Les données de gestion sont établies selon des
méthodes et des modes de calcul permettant d’assurer la
comparabilité dans le temps des données chiffrées.
Description du dispositif de Contrôle permanent de l’information
comptable et financière Les objectifs du Contrôle permanent
de l’information comptable et financière visent à s’assurer de la
couverture adéquate des risques comptables majeurs, susceptibles
d’altérer la qualité de l’information comptable et financière en
termes de :
-
Conformité des données au regard des dispositions légales et
réglementaires et des normes du Groupe Crédit Agricole,
-
Fiabilité et sincérité des données, permettant de donner une image
fidèle des résultats et de la situation financière de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire et des entités intégrées dans son
périmètre de consolidation,
-
Sécurité des processus d’élaboration et de traitement des données,
limitant les risques opérationnels, au regard de l’engagement de la
Caisse sur l’information publiée,
-
Prévention des risques de fraudes et d’irrégularités
comptables.
Pour répondre à ces objectifs, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire a décliné les recommandations générales de déploiement
du Contrôle permanent dans le domaine du contrôle de l’information
comptable et financière : notamment cartographie des risques
opérationnels étendue aux processus comptables et couvrant les
risques de fraudes, déploiement de plans de contrôles comptables
dans les services opérationnels (Unités comptables décentralisés et
Direction Financière et des Risques, …), mise en place d’une
communication transverse via des réunions périodiques entre les
unités comptables et de contrôle, le déploiement du guide de
contrôle comptable, la déclinaison du dispositif de rapprochement
comptabilité-risques selon la procédure définie par le groupe
Crédit Agricole. Le Directeur de la Prévention et du
contrôle des risques, rend compte périodiquement au Directeur
Général et au comité d’audit de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire des travaux du Contrôle permanent de l’information
comptable et financière et de l’évaluation de ce dispositif de
Contrôle permanent mis en place dans la Caisse Régionale.
INFORMATIONS SUR LES TESTS DE RÉSISTANCE DANS LE CADRE DE LA
GESTION DES RISQUES Dispositif de stress
tests Les stress tests, simulations de crises ou
tests de résistance font partie intégrante du dispositif de gestion
des risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Les stress
tests contribuent à la gestion prévisionnelle des risques, à
l’évaluation de l’adéquation du capital et répondent à des
exigences réglementaires. A ce titre, par la mesure de l’impact
économique, comptable ou réglementaire de scénarios économiques
sévères mais plausibles, le dispositif de stress tests apporte une
mesure de la résilience d’un portefeuille, d’une activité, de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire utilisée dans le cadre de
l’ICAAP et de l’Appétit pour le Risque. Le dispositif de stress
tests de la Caisse Régionale, construit en lien avec le groupe
Crédit Agricole, couvre tous les risques jugés significatifs à
savoir le risque de crédit, de marché, opérationnel (stress test
géré au niveau du groupe Crédit Agricole), ainsi que le risque de
liquidité, et les risques liés aux taux et changes.
Différents types de stress tests
-
Gestion prévisionnelle du risque par les stress
tests : des exercices de stress sont réalisés en lien
avec le groupe Crédit Agricole afin de compléter et d’enrichir les
diverses analyses assurant le bon suivi des risques. Des stress
tests encadrant le risque de marché, le risque de liquidité ou le
risque de taux sont produits périodiquement par le Groupe Crédit
agricole pour la Caisse Régionale. Pour le risque de crédit, des
stress tests ont été réalisés afin de mesurer le risque lié à
l’évolution économique sur les portefeuilles de crédit de la Caisse
régionale.
Ces stress tests font l’objet d’une présentation à la Direction
Générale au sein des comités idoines.
-
Stress tests budgétaires ou stress tests
ICAAP : un exercice annuel est mené en lien avec le
groupe Crédit Agricole dans le cadre du processus budgétaire. Les
résultats de ce stress test sont intégrés dans l’ICAAP. Il
contribue à la planification des besoins en capital et permet
d’estimer la capacité bénéficiaire de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire à horizon trois ans en fonction de scénarios
économiques. L’objectif de ce stress test dans le processus
budgétaire et ICAAP est de mesurer les effets et la sensibilité de
leurs résultats des scénarios économiques (central – baseline et
stressé – adverse) sur les activités de la Caisse Régionale. Il
repose obligatoirement sur un scénario économique (évolution d’un
ensemble de variables économiques) à partir duquel sont déterminés
les impacts sur les différents risques. Ce scénario est complété
pour tenir compte des risques opérationnels et de mauvaise
conduite.
L’objectif de cet exercice est d’estimer un ratio de solvabilité en
mesurant les impacts sur le compte de résultat (coût du risque,
marge d’intérêt, commissions…), les emplois pondérés et les fonds
propres et de le confronter au niveau de tolérance et de capacité
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
-
Stress tests réglementaires : cette typologie
de stress tests regroupe l’ensemble des demandes de la BCE, de
l’EBA ou émanant d’un autre superviseur.
Gouvernance du programme de stress Reprenant les
orientations de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne), le programme
de stress tests au niveau du Groupe et de La Caisse Régionale
explicite clairement la gouvernance et les responsabilités de
chacun des acteurs pour les stress tests couvrant le risque de
crédit, de marché, opérationnel, liquidité et les risques liés aux
taux et changes. Les scénarios utilisés dans les processus ICAAP,
Appétit pour le risque ou pour des besoins réglementaires
présentent l’évolution centrale et stressée des variables
macroéconomiques et financières (PIB, chômage, inflation, taux
d’intérêt et de change…) pour l’ensemble des pays pour lesquels le
groupe est en risque. Partant du programme de stress tests
du Groupe Crédit Agricole, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
élabore son programme en incluant des exercices couvrant ses
activités significatives ou les risques majeurs définis dans le
cadre de l’appétit pour le risque. Le programme doit en particulier
répondre aux besoins des stratégies risques faisant l’objet d’une
présentation au cours de l’année. Il est défini annuellement et
comprend à minima les points suivants :
-
La liste des stress tests prévus et leurs caractéristiques
(objectifs, usages attendus, périmètre étudié, fréquence,
méthodologie appliquée …) ;
-
La gouvernance interne : responsabilités et les procédures
associées (validation, présentation…) ;
-
Le planning de production ;
-
Le plan d’amélioration prévu au cours de l’année (process,
méthodes, infrastructures et données).
Le programme est soumis à l’approbation de la Direction
Générale puis à la validation du Comité des Risques et du Conseil
d’Administration. Description des objectifs et de
l’utilisation des stress scenarios Le processus de stress
est intégré dans la gouvernance de l’entreprise et vise à renforcer
le dialogue entre les filières risque et finance sur la sensibilité
du coût du risque et des exigences en fonds propres à une
dégradation de la situation économique. Outre leur utilisation dans
les discussions budgétaires et le pilotage des fonds propres, les
résultats des stress tests crédit globaux sont une brique
importante de l’ICAAP. Ainsi, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
a réalisé, au cours de l’année 2022, des exercices de simulation de
crise (stress tests) en lien avec la Direction des Risques Groupe
de Crédit Agricole S.A. Stress test de crédit
Les exercices de stress tests crédit font partie intégrante du
dispositif de gestion des risques de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Ceux-ci portent soit sur le portefeuille de crédit
dans son ensemble soit sur un portefeuille particulier présentant
une “poche de risque” à étudier. Le stress test Groupe
s’étend sur trois années (2022, 2023 et 2024) et s’appuie sur les
données de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire au 30/06/2022. Ce
stress porte sur l’ensemble du portefeuille crédit (Banque de
détail et Grande Clientèle). Il comprend un stress
« macro-économique » réalisé en central, complété de
simulations locales (stress sectoriel et stress de concentration
individuelle) en fonction des spécificités de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire. Stress “macro- économique” (central) :
Le stress macro-économique consiste à appliquer un scenario
économique « sévère, plausible mais néanmoins peu probable »,
comprimé sur une période courte et permettant d’identifier des
vulnérabilités sur le portefeuille. Cet exercice permet donc
d’avoir une estimation de l’impact d’un ralentissement économique
sur le portefeuille de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Stress sectoriel (local) : Le stress sectoriel
consiste à mesurer l’impact de la crise sur quelques filières
économiques. Il permet d’ajuster la sensibilité des différents
secteurs par rapport au scenario de stress macro-économique
initialement proposé (permettant ainsi de refléter les spécificités
économiques locales sur ces secteurs) ou être dé-corrélé de
celui-ci (dans le but de mesurer l’impact d’une dégradation
sectorielle sur le portefeuille). En 2022, une dégradation plus
importante par rapport au stress initial a été appliquée en Caisse
Régionale Loire Haute-Loire sur les filières économiques les plus
risquées (Élevages laitiers et bovins ; agro-alimentaire,
industries lourdes et autres industries, BTP, commerce automobile,
et autres transports), ainsi que sur les financements à effet de
levier. Stress « macro-économique » (central) : Le
stress scenario « macro-économique » 2022 s’appuie sur 2 scénarios
« scénario Baseline » et « scénario Adverse »
Scénario Baseline : Le scénario Baseline ou
Central ne prévoit pas de récession mais revoit la croissance à la
baisse. Alors que les Etats-Unis sont « immunisés » par rapport au
conflit russo-ukrainien, la croissance dans la Zone Euro est
impactée par le conflit et par l’inflation.
-
Exportations vers la Russie et l’Ukraine en forte baisse
-
La production dans certains secteurs est affectée par la hausse des
coûts intermédiaires
-
Entreprises : profitabilité contrainte par des coûts non
salariaux croissants mais pas de dérapage des coûts salariaux.
Elles sont néanmoins obligées de freiner leur investissement
-
Ménages : pouvoir d’achat des ménages réduits par le choc
inflationniste (notamment du fait de l’augmentation des prix
énergétiques et alimentaires) mais une légère remontée des salaires
et leur réserve d’épargne permettent d’amortir les effets négatifs
sur la consommation des ménages aux revenus moyens/élevés
-
Mesures de soutien budgétaire : des mesures (réglementation
des prix de l’électricité et du gaz, aides aux secteurs les plus
fragiles) permettent d’amortir en partie les effets négatifs
directs sur la demande.
Scénario Adverse : Le scénario de ce stress 2022
prévoit un ralentissement de la croissance (même une récession en
2023) dans un contexte de conflit russo-ukrainien, d’inflation
élevée et de resserrements assez agressifs des taux de la Fed et
des taux BCE.
-
Un cumul de chocs en 2023 :
Persistance du conflit russo-ukrainien avec des sanctions accrues
contre la Russie et même à l’encontre de la Chine du fait de leur
soutien à la Russie Problèmes climatiques en Europe dont un hiver
très rigoureux et des événements climatiques (inondations/gel)
impactant le secteur agricole et agro-alimentaire
-
Crise spécifique en France se traduisant par de fortes
contestations face aux réformes de type libéral votées par Ensemble
avec le soutien de LR
-
Choc inflationniste persistant en 2023 : ce choc se traduit par des
tensions sur les prix énergétiques (pétrole, gaz), sur les prix des
produits alimentaires (céréales notamment) et par des hausses des
coûts intermédiaires
-
Faible réponse budgétaire : les Etats européens ne réagissent pas
au choc inflationniste et apportent des mesures de soutien limitées
(bouclier tarifaire réduit en 2023), d’où une inflation élevée en
2023 (8 %)
-
Réponse des banques centrales : arbitrage en faveur de l’inflation
et aux dépens de la croissance, la Fed et la BCE poursuivent leur
resserrement monétaire auquel s’ajoutent une remontée des taux
longs et un élargissement des spreads France et Italie
-
Récession en Zone Euro en 2023 : effritement du commerce mondial du
fait du conflit et des sanctions associées, les entreprises font
face à une forte hausse des coûts non salariaux, les ménages
subissent quant à eux le choc inflationniste sans recevoir d’aides
particulières (salaires, soutien budgétaire) d’où une perte
significative de pouvoir d’achat. Le PIB recule en 2023 pendant que
le taux de chômage remonte.
-
Amélioration en 2024-2025 : le stress est néanmoins concentré sur
l’année 2023 et une reprise graduelle se met en place en 2024-2025
avec normalisation en fin de période
Présentation des résultats des stress tests Groupe
Les impacts des stress tests réalisés ont été mesurés sur trois
années à travers les variations des risques pondérés (RWA), du coût
du risque et du ratio de solvabilité CET1. Les résultats montrent
une hausse des risques pondérés (RWA) et du coût du risque qui
impactent le ratio de solvabilité CET1 à la baisse de plus de 3,5
points la première année, toutes choses égales par ailleurs
(c’est-à-dire sous le seul effet du stress et non compte-tenu de la
part conservée de résultats prévisionnels). Par la suite, le ratio
de solvabilité se rétablit progressivement. Ainsi, le ratio CET1
est estimé respectivement à 26,8 % mi-2023, 26,9 % mi- 2024 et 27,
3% mi-2025 pour une position initiale au 30/06/2022 à 30,4 % Il
reste supérieur au seuil de tolérance de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Les résultats du stress tests crédit Groupe
sont présentés en Comité des Risques Crédits et Assurances de la
Caisse régionale Loire Haute-Loire. Stress de sensibilité
ACPR Le stress de sensibilité est réalisé sur une année et
s’appuie sur les données de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
au 30/06/2022. L’exercice de stress de sensibilité consiste à
dégrader la notation Bâloise du portefeuille de la Grande
Clientèle. Cet exercice de stress s’inscrit dans une démarche
complémentaire de celle proposée par le « stress test Groupe »
du groupe Crédit Agricole. Le scenario est calqué sur celui qui a
été demandé par l’ACPR en 2009 : il s’agit de mesurer l’impact
d’une dégradation globale des portefeuilles Bâlois de la Grande
Clientèle selon les règles qui ont été tirées des migrations
observées lors de la crise des PME de 1993 en France.
Présentation des résultats du stress de sensibilité Les
impacts du stress de sensibilité ont été mesurés sur une année à
travers les variations des risques pondérés (RWA), du coût du
risque et du ratio de solvabilité CET1. Les résultats
montrent une hausse des risques pondérés (RWA) et du coût du
risque. Le ratio de solvabilité CET1 est estimé à 29,7 % mi- 2023,
pour une position initiale au 30/06/2022 à 30,4 % (hors toute prise
en compte de la prévision de résultat conservée en fonds propres).
Les résultats du stress de sensibilité ACPR sont présentés
en Comité des Risques Crédits et Assurances de la Caisse régionale
Loire Haute-Loire. STRATÉGIE ET PROCESSUS DE COUVERTURE ET
D’ATTÉNUATION DES RISQUES Stratégie et processus de
gestion, de couverture des risques crédit et de
contrepartie Le risque d’insolvabilité de ses
clients et contreparties est l’un des principaux risques auxquels
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est exposé. Le risque de
crédit affecte les comptes consolidés de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire lorsqu’une contrepartie n’est pas en mesure d’honorer
ses obligations et que la valeur comptable de ces obligations
figurant dans les livres de la banque est positive. Cette
contrepartie peut être une banque, un établissement financier, une
entreprise industrielle ou commerciale, un État ou des entités
étatiques, un fonds d’investissement ou une personne physique. Le
taux de défaut des contreparties pourrait augmenter par rapport aux
taux récents historiquement bas, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire pourrait avoir à enregistrer des charges et provisions
significatives pour créances douteuses ou irrécouvrables, ce qui
affecterait alors sa rentabilité. Bien que la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire cherche à réduire son exposition au
risque de crédit en utilisant des méthodes d’atténuation du risque
telles que la constitution de collatéral, l’obtention de garanties,
la conclusion de contrats de dérivés de crédit et d’accords de
compensation, il ne peut être certain que ces techniques
permettront de compenser les pertes résultant des défauts des
contreparties. En outre, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est
exposée au risque de défaut de toute partie qui lui fournit la
couverture du risque de crédit (telle qu’une contrepartie au titre
d’un instrument dérivé) ou au risque de perte de valeur du
collatéral. Par ailleurs, seule une partie du risque de crédit
supporté par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est couverte par
ces techniques. En conséquence, la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire est exposée de manière significative au risque de
défaut de ses contreparties. Mécanismes de réduction
du risque de crédit La description des politiques
de mesure d’atténuation du risque de crédit sont décrites dans le
présent document, partie (EU CCRA) Stratégie et
processus de gestion, de couverture des risques financiers
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire doit assurer une
gestion actif-passif adéquate afin de maîtriser son risque de
pertes, néanmoins des replis prolongés du marché pourraient réduire
la liquidité, rendant plus difficile la cession d’actifs et pouvant
engendrer des pertes significatives La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire est exposée au risque que la maturité, le taux
d’intérêt ou la devise de ses actifs ne correspondent pas à ceux de
ses passifs. L’échéancier de paiement d’un certain nombre d’actifs
de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire est incertain, et si la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire perçoit des revenus inférieurs
aux prévisions à un moment donné, il pourrait avoir besoin d’un
financement supplémentaire provenant du marché pour faire face à
ses obligations. Bien que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
s’impose des limites strictes concernant les écarts entre ses
actifs et ses passifs dans le cadre de ses procédures de gestion
des risques, il ne peut être garanti que ces limites seront
pleinement efficaces pour éliminer toute perte potentielle qui
résulterait de l’inadéquation entre ces actifs et passifs.
L’objectif de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire en matière de
gestion de sa liquidité est d’être en situation de pouvoir faire
face à tout type de situation de crise de liquidité sur des
périodes de temps prolongées. Au 31 décembre 2022, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire affichait un ratio LCR (Liquidity
Coverage Ratio, ratio prudentiel destiné à assurer la résilience à
court terme du profil de risque de liquidité) de 111 % supérieur au
plancher réglementaire de 100 %. Les stratégies de
couverture mises en place par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
pourraient ne pas écarter tout risque de pertes Si l’un des
instruments ou l’une des stratégies de couverture utilisée par la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire pour couvrir différents types de
risques auxquels il est exposé dans la conduite de ses activités
s’avérait inopérant, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait
subir des pertes. Nombre de ses stratégies sont fondées sur
l’observation du comportement passé du marché et l’analyse des
corrélations historiques. Par exemple, si la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire détient une position longue sur un actif, il pourra
couvrir le risque en prenant une position courte sur un autre actif
dont le comportement permet généralement de neutraliser toute
évolution de la position longue. Toutefois, la couverture mise en
place par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait n’être que
partielle ou les stratégies pourraient ne pas permettre une
diminution effective du risque dans toutes les configurations de
marché ou ne pas couvrir tous les types de risques futurs. Toute
évolution inattendue du marché pourrait également diminuer
l’efficacité des stratégies de couverture de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire. En outre, la manière dont les gains et les
pertes résultant des couvertures inefficaces sont comptabilisés
peut accroître la volatilité des résultats publiés par la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Au 31 décembre 2022, l’encours
de swap de macro couverture de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire s’élève à 1 120 millions d’euros.
PUBLICATION DES ACCORDS DE GOUVERNANCE (EU OVB)
FONCTIONS DE DIRECTION EXERCEES PAR LES MEMBRES DE L’ORGANE
DE DIRECTION. Les principes de gouvernance de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire résultent des articles du Code
monétaire et financier propres aux Caisses de Crédit Agricole
Mutuel et de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 portant sur le
statut de la coopération telle que modifiée par la loi n° 2014-856
du 31 juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire.
Les directeurs généraux sont nommés par le Conseil
d’Administration et leur nomination doit être approuvée par Crédit
Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau. Les fonctions
de Président et de Directeur Général sont dissociées. Le
Crédit Agricole Loire Haute-Loire présente une gouvernance
bicéphale, avec à sa tête un Président élu et une Directrice
Générale nommée par le Conseil d’Administration. Cette gouvernance
repose sur deux instances complémentaires : le Conseil
d’Administration emmené par le Président et le Comité de Direction
animé par la Directrice Générale. La Directrice Générale
présente au Conseil d’Administration et à son Président les
orientations stratégiques et leurs déclinaisons dans les
différentes politiques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Le
Conseil d’administration les valide. La Directrice Générale
et le Comité de Direction les mettent en œuvre et en rendent compte
régulièrement au Conseil d’Administration. A fin 2022, le
Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire
est composé de 17 membres (dont 7 femmes) représentant les Caisses
locales en fonction de leurs répartitions géographiques. Monsieur
Jean Michel FOREST est le Président du Conseil d’Administration de
la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. A fin 2022, le Comité
de Direction est composé de 13 membres dont 2 Directeurs Généraux
adjoints qui sont également dirigeants effectifs. Gaëlle RÉGNARD
est La Directrice Générale de la Caisse Régionale de Loire
Haute-Loire. INFORMATIONS CONCERNANT LA POLITIQUE DE
RECRUTEMENT POUR LA SELECTION DES MEMBRES DE L'ORGANE DE DIRECTION
AINSI QUE LEURS CONNAISSANCES, LEURS COMPETENCES ET LEUR EXPERTISE
Concernant la gouvernance exécutive :
L’organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole fait
que, par la Loi, l’organe central (Crédit Agricole SA), a un rôle
de supervision des nominations et rémunérations des Directeurs
Généraux. Dans ce cadre, le Code monétaire et financier confie à
Crédit Agricole S.A. des missions de surveillance dont celle de
l’agrément de la nomination des Directeurs Généraux des Caisses
Régionales. Les Directeurs Généraux sont nommés par le Conseil
d’Administration de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, sur
proposition du Président. Le candidat doit être inscrit sur une
liste d’aptitude sélective. Il doit aussi avoir exercé
préalablement des fonctions de Cadre de direction dans une Caisse
Régionale ou une autre entité du Groupe. En outre, conformément au
Code monétaire et financier, la nomination d’un Directeur Général
doit être approuvée par le Conseil d’Administration de Crédit
Agricole S.A. Le mandat de Directeur Général peut, à tout moment,
être révoqué par le Conseil d’Administration de sa Caisse
régionale. Il peut aussi être révoqué sur décision du Directeur
Général de Crédit Agricole S.A. après avis de son Conseil
d’Administration. Le statut de Directeur Général de Caisse
Régionale est régi par un corps de règles homogènes fondant la
cohérence et l’équité des conditions en vigueur dans l’ensemble des
Caisses régionales. Concernant le Conseil
d’Administration En application des dispositions du
Code monétaire et financier issues de la transposition de la
Directive CRD IV, les établissements bancaires ayant un total de
bilan supérieur à cinq (5) milliards d’euros doivent constituer un
Comité des Risques (distinct du Comité d’Audit), un Comité des
Rémunérations et un Comité des Nominations. Les divers comités
spécialisés organisent chaque année leurs réunions hors la présence
des dirigeants effectifs. Le Conseil d’Administration lors de sa
séance du 22/04/2022 a procédé à l’adaptation des Comités de la
Caisse régionale Loire Haute-Loire ainsi qu’au renouvellement de
ses membres. Le Comité des Nominations identifie et recommande au
Conseil d’Administration les candidats aptes à l’exercice des
fonctions d’administrateurs en vue de proposer leur candidature à
l'Assemblée Générale. Il évalue l’équilibre et la diversité des
connaissances, des compétences et des expériences (individuelles et
collectives) des administrateurs (publicité requise). Il précise
les missions et les qualifications nécessaires aux fonctions
exercées au sein de ces conseils et évalue le temps à consacrer à
ces fonctions. INFORMATIONS SUR
LA POLITIQUE DE DIVERSITE APPLICABLE AUX MEMBRES DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION ET DE L’ORGANE DE DIRECTION La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire est sensible à la diversité de la
composition de son Conseil, même si le champ d’application de la
loi n° 2011-103 du 27 janvier 2011 relative à la représentation
équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils
d’Administration et de surveillance, se limite aux sociétés ayant
la forme de SA ou de SCA et ne s’applique donc pas aux Caisses
régionales de Crédit Agricole Mutuel qui ne sont ni des SA, ni des
SCA et sont donc en dehors du champ d'application de ce texte. Le
Conseil d’Administration a décidé, dans une démarche volontaire de
fixer un objectif chiffré à atteindre en matière de féminisation du
Conseil. Fin 2016, sur proposition du Comité des Nominations, il a
validé l’objectif recommandé de 40 % de femmes administrateurs à
l’Assemblée Générale de 2018 répondant aux critères de formation et
compétences souhaités par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de
Régulation (ACPR) et disposant de la disponibilité nécessaire pour
assurer l’exercice de leur mandat. Depuis 2020, le Conseil
d’Administration est composé de 41% de femmes. La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire a également engagé une démarche
volontaire d’assurer une plus grande diversité de ses
administrateurs en termes de qualification et d’expérience
professionnelle. Ainsi, la diversité de la représentation
professionnelle dont sont issus les administrateurs de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire permet d’assurer une couverture
satisfaisante des différents secteurs d’activité tout en respectant
les équilibres géoéconomiques du territoire de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire. Par ailleurs, une partie des administrateurs
assume des responsabilités professionnelles dans d’autres
structures, permettant de faciliter l’implication et le partenariat
avec celles-ci. Les administrateurs n’ayant pas de mandats externes
garantissent l’autonomie fonctionnelle de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Enfin, 4 personnes représentant le Comité Social et
Economique siègent au Conseil d’Administration de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire. Concernant l’application de la
politique de mixité au sein du Comité de Direction de la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire, la Direction Générale est engagée dans
une démarche de féminisation. En effet, 3 femmes composent le
Comité de Direction ce qui représente 25 % des postes à forte
responsabilité de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
INFORMATIONS INDIQUANT SI L'ETABLISSEMENT A MIS EN PLACE, OU NON,
UN COMITE DES RISQUES DISTINCT, ET LA FREQUENCE DE SES REUNIONS.
Le Conseil a, par délibération en date du 26 novembre 2015,
décidé la constitution d’un Comité des Risques, conformément aux
dispositions législatives prévues aux articles L.511-89 et suivants
du Code Monétaire et Financier et aux dispositions règlementaires
de l’arrêté du 3 novembre 2014 révisé relatif au contrôle interne
des établissements de crédit. Depuis le 29 juin 2018 le Comité des
Risques est doté d’un Règlement intérieur qui précise ses modalités
pratiques d’organisation et de fonctionnement. Le Comité est
composé de 4 administrateurs du département de la Loire et de 3
administrateurs du département de la Haute-Loire. Le Comité des
Risques, sous la responsabilité du Conseil d’Administration et dans
le respect des dispositions du Code Monétaire et Financier
(articles L.511-89 et suivants) et de l’arrêté du 3 novembre 2014
révisé, a pour mission principale de conseiller le Conseil
d’Administration sur la stratégie globale et l’appétence en matière
de risques actuels et futurs. A ce titre le Comité des
Risques est, notamment, chargé :
-
de conseiller le conseil d’administration sur la stratégie globale
de l’établissement de crédit ou de la société de financement et sur
l’appétence globale en matière de risque, tant actuels que
futurs,
-
d’assister le conseil lorsque celui-ci contrôle la mise en œuvre de
cette stratégie par les personnes mentionnées à l’article L.511-13
Code monétaire et financier et par le responsable de la fonction de
gestion des risques,
-
d’examiner, dans le cadre de sa mission, si les prix des produits
et services proposés aux clients sont compatibles avec la stratégie
en matière de risques de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
Lorsque les prix ne reflètent pas correctement les risques, le
Comité des Risques présente au Conseil d’Administration un plan
d’actions pour y remédier,
-
d’examiner si les incitations prévues par la politique et les
pratiques de rémunération de l’établissement de crédit sont
compatibles avec la situation de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire au regard des risques auxquels elle est exposée, de son
capital, de sa liquidité et de la probabilité et de l’échelonnement
dans le temps des bénéfices attendus,
-
d’examiner les politiques mises en place et recommandations émanant
de Crédit Agricole S.A. pour se conformer à la règlementation
bancaire sur le contrôle interne.
DESCRIPTION DU FLUX D'INFORMATION SUR LES RISQUES A DESTINATION DE
L'ORGANE DE DIRECTION La gestion des risques, inhérente à
l’exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de
contrôle interne de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, mis en
œuvre par tous les acteurs intervenant de l’initiation des
opérations jusqu’à leur maturité finale. La responsabilité de la
mesure des risques et de leur surveillance est assurée par la
Fonction Gestion des Risques (FGR), indépendante des métiers. Si la
maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité
des métiers qui assurent le développement de leur activité, la FGR
a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposé la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire sont conformes à la stratégie et
aux politiques définies (limites globales et individualisées,
critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de
croissance et de rentabilité de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. Le responsable de la FGR veille au bon déploiement, à
la cohérence et à la pertinence, sur son périmètre de surveillance
sur base consolidée, d’un dispositif de pilotage, d’encadrement et
de contrôle des risques.
- Risque de
crédit et de contrepartie
On entend par:
-
Probabilité de défaut (PD) :
probabilité de défaut d’une contrepartie sur une période d’un an
;
-
Valeurs exposées au risque
(EAD) : montant de
l’exposition en cas de défaillance. La notion d’exposition englobe
les encours bilanciels ainsi qu’une quote-part des engagements hors
bilan ;
-
Pertes en cas de défaut
(LGD) : rapport entre la
perte subie sur une exposition en cas de défaut d’une contrepartie
et le montant de l’exposition au moment du défaut ;
-
Expositions brutes : montant de
l’exposition (bilan + hors bilan), après effets de compensation et
avant application des techniques de réduction du risque de crédit
(garanties et sûretés) et avant application du facteur de
conversion (CCF) ;
-
Facteur de conversion (CCF) :
rapport entre le montant non encore utilisé d’un engagement, qui
sera tiré et en risque au moment du défaut, et le montant non
encore utilisé de l’engagement, dont le montant est calculé en
fonction de la limite autorisée ou, le cas échéant, non autorisée
lorsqu’elle est supérieure ;
-
Pertes attendues
(EL) : le montant de la
perte moyenne que la banque estime devoir constater à horizon d’un
an sur son portefeuille de crédits ;
-
Emplois pondérés
(RWA) : le montant des
emplois pondérés est obtenu en appliquant à chaque valeur exposée
au risque un taux de pondération. Ce taux dépend des
caractéristiques de l’exposition et de la méthode de calcul retenue
(IRB ou standard) ;
-
Ajustements de valeur :
dépréciation individuelle correspondant à la perte de valeur d’un
actif liée au risque de crédit et constatée en comptabilité soit
directement sous forme de passage en perte partielle, soit via un
compte de correction de valeur ;
-
Evaluations externes de crédit :
évaluations de crédit établies par un organisme externe
d’évaluation de crédit reconnu conformément au règlement (CE) n°
1060/2009.
INFORMATIONS QUALITATIVES GÉNÉRALES SUR LE RISQUE DE
CRÉDIT (EU CRA) BRÈVE DÉCLARATION SUR LES RISQUES.
Le modèle d’entreprise de la Caisse Régionale est celui de
banque universelle de proximité. L’appétit pour le risque (Risk
Appetite) correspond au niveau de risque que la banque est disposée
à assumer pour atteindre ses objectifs stratégiques, compte tenu de
sa capacité financière globale et notamment de ses ressources rares
(liquidité, solvabilité, ...). La démarche d’appétit est précédée
par un processus d’identification des risques majeurs de la Caisse
régionale. Ce processus vise à recenser l’ensemble des risques
susceptibles d’impacter le bilan, le compte de résultat et les
ratios prudentiels de la Caisse Régionale. Il permet de
hiérarchiser les risques les plus significatifs et de s’assurer de
leur encadrement par des indicateurs clés. Un reporting annuel est
fait sur ce processus aux instances de gouvernance de la Caisse
régionale que ce soit à la Direction générale et au Conseil
d’administration. CRITÈRES ET APPROCHE UTILISÉS POUR DÉFINIR
LA POLITIQUE DE GESTION DU RISQUE DE CRÉDIT ET FIXER LES LIMITES EN
MATIÈRE DE RISQUE DE CRÉDIT. La stratégie de prise de risque
de crédit par la Caisse Régionale doit s’inscrire dans le cadre de
son appétence au risque. La Direction Générale propose la stratégie
et les politiques risques et intervient, via le pré comité grands
risques (PCGR) notamment en arbitrage sur les dossiers ne
respectant pas la stratégie ou les politiques risques. Le Conseil
d’Administration valide la stratégie et les politiques proposées.
Les directions, services et collaborateurs du siège et des réseaux
doivent respecter ces directives. La gestion du risque de crédit
s’articule ensuite autour :
-
d’un dispositif de revues de portefeuilles présenté chaque année en
comité des risques et qui énonce les actions risques qui seront
conduites dans le courant de l’année ;
-
d’un dispositif de surveillance par le Contrôle Permanent et
Risques : Des règles de division des risques, de fixation des
limites, des processus spécifiques d’engagements et de critères
d’octroi sont mises en place dans le but de prévenir toute
concentration excessive du portefeuille et de limiter l’impact de
toute dégradation éventuelle. Le dispositif comprend notamment un
cycle de quatre revues de portefeuille crédits par an. Elles
s’appuient sur les indicateurs Bâlois, permettant de sélectionner
des contreparties par segment de notation selon les notes et les
encours. En outre, Le Contrôle Permanent et Risques réalise a
minima annuellement en liaison avec la Direction Risques Groupe,
une simulation de crise (stress tests) sur le portefeuille crédit
de la Caisse régionale (stress macro-économique en central, stress
sectoriels et de concentration en local). Les résultats font
l’objet d’une communication à la Direction Générale.
-
des systèmes de notation qui couvrent l’ensemble des méthodes, des
procédés et des contrôles qui permettent l’évaluation du risque de
crédit, la notation des emprunteurs ainsi que l’évaluation des
pertes en cas de défaut de l’emprunteur.
-
du provisionnement des créances : il est coordonné par la
Direction Financière et des Risques dans le cadre d’une démarche
globale prudente. Il implique les services en charge du Contrôle
Permanent et des Risques, du contrôle comptable, du contrôle de
gestion, du recouvrement amiable, du contentieux et les directions
de marchés concernées afin de préciser les bases de risques à
considérer, sur le plan individuel et collectif. Il s’effectue
conformément aux normes IFRS9.
-
du contrôle : le respect de la stratégie et des politiques
crédits est contrôlé par l’encadrement des réseaux, les différentes
Directions, le service Contrôle Permanent et Risque et qui procède
à des contrôles sur pièces et sur échantillon, le Contrôle
périodique lors de ses missions siège ou réseau, le Comité des
risques trimestriel au travers de l’analyse du stock et du
flux.
LA STRUCTURE ET L’ORGANISATION DE LA FONCTION DE GESTION ET
DE CONTRÔLE DU RISQUE DE CRÉDIT. La gestion des risques de
crédit est au cœur du dispositif de contrôle interne de la Caisse
régionale, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de
l’initiation des opérations jusqu’à leur maturité finale. La
responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est
assurée par la Fonction Gestion des Risques (FGR), indépendante des
métiers et rapportant directement à la Direction générale. Si la
maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité
des métiers qui assurent le développement de leur activité, la FGR
a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposé la
Caisse régionale sont conformes à la stratégie et aux politiques
définies (limites globales et individualisées, critères de
sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de
rentabilité de la Caisse régionale. Le responsable de la FGR veille
au bon déploiement, à la cohérence et à la pertinence, sur
son périmètre de surveillance sur base consolidée, d’un
dispositif de pilotage, d’encadrement et de contrôle des
risques. LES LIENS ENTRE LES FONCTIONS DE GESTION DU
RISQUE DE CRÉDIT. Les fonctions de contrôle sont chargées
d’accompagner les métiers et les unités opérationnelles pour
assurer la régularité, la sécurité et l’efficacité des opérations.
Elles effectuent à ce titre :
-
le pilotage et le contrôle des risques de crédit, de marché, de
liquidité, financiers et opérationnels, par le service Contrôle
Permanent et Risques de la Caisse régionale, également en charge du
contrôle de dernier niveau de l’information comptable et financière
et du suivi du déploiement de la sécurité des systèmes
d’information et des plans de continuité d’activités ;
-
la prévention et le contrôle des risques de non-conformité par le
service de la Conformité de la Caisse régionale qui assure
notamment la prévention du blanchiment de capitaux, la lutte contre
le financement du terrorisme, la prévention de la fraude, le
respect des embargos et des obligations de gel des avoirs ;
-
le contrôle indépendant et périodique du bon fonctionnement de
l’ensemble de la Caisse régionale par le service de l’Audit de la
Caisse régionale.
- Expositions
en défaut et ajustements de valeur
QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS RESTRUCTURÉES (EU
CQ1) 31/12/2022 Valeur
comptable brute / Montant nominal des expositions faisant l'objet
de mesures de renégociation Dépréciations
cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au
risque de crédit et provisions Sûretés reçues et
garanties financières reçues pour des expositions
renégociées Renégociées non
performantes Sur des expositions renégociées
performantes Sur des expositions
renégociées non performantes dont sûretés
reçues et garanties financières reçues pour des expositions non
performantes faisant l'objet de mesures de renégociation
(en milliers d'euros) Renégociées performantes
Dont en défaut Dont
dépréciées 005 Comptes à vue auprès de banques
centrales et autres dépôts à vue ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 010 Prêts et
avances 48 196 46 605 45 576 45 576 (4 068) (15 488) 61 953 25 085
020 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 030 Administrations publiques
‐ 190 190 190 ‐ (13) ‐ ‐ 040 Établissements de crédit ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 050 Autres entreprises financières 93 2 047 1 813 1 813 (8) (1
392) 350 285 060 Entreprises non financières 13 092 12 797 12 335
12 335 (1 439) (4 486) 14 913 6 010 070 Ménages 35 011 31 571 31
238 31 238 (2 621) (9 597) 46 690 18 790 080 Titres de créance ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 090 Engagements de prêt donnés 583 389 389 389 (72) ‐
689 83 100 Total 48
779 46 994 45 965
45 965 (4 140) (15
488) 62 642 25 168
QUALITÉ DE LA RESTRUCTURATION (EU CQ2)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée
par la publication du tableau CQ2 « Qualité de la
restructuration. QUALITÉ DE CRÉDIT DES EXPOSITIONS
PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES PAR JOURS DE RETARD (CQ3)
31/12/2022 Valeur comptable brute /
Montant nominal Expositions
performantes Expositions non performantes
(en milliers d'euros) Pas en souffrance ou en
souffrance ≤ 30 jours En souffrance > 30
jours ≤ 90 jours Paiement improbable mais
pas en souffrance ou en souffrance ≤ 90 jours En
souffrance > 90 jours ≤ 180
jours En souffrance >
180 jours ≤ 1 an En
souffrance > 1 an ≤ 2 ans
En souffrance > 2 ans ≤ 5 ans
En souffrance > 5 ans ≤ 7
ans En souffrance > 7 ans
Dont en défaut 005 Comptes à vue
auprès de banques centrales et autres dépôts à vue 677 369 677 369
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 010 Prêts et avances 12 491 955 12 478 839 13
116 306 639 208 766 8 593 14 108 14 720 23 817 12 585 24 050 305
611 020 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 030
Administrations publiques 530 362 530 362 ‐ 3 842 3 471 ‐ ‐ ‐ 371 ‐
‐ 3 842 040 Établissements de crédit 1 540 325 1 540 325 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 050 Autres entreprises financières 239 672 239 588 84 8
328 2 711 123 46 670 2 590 2 188 ‐ 8 094 060 Entreprises non
financières 3 460 994 3 456 706 4 288 201 417 155 731 3 684 7 335 7
816 9 624 5 604 11 623 200 956 070 Dont PME 3 375 257 3 370 969 4
288 199 775 154 381 3 684 7 335 7 803 9 624 5 325 11 623 199 314
080 Ménages 6 720 602 6 711 858 8 744 93 052 46 853 4 786 6 727 6
234 11 232 4 793 12 427 92 719 090 Titres de créance 670 785 670
785 ‐ 632 ‐ 632 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 632 100 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 110 Administrations publiques 249 645 249 645 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 120 Établissements de crédit 136 345 136 345 ‐ 632 ‐ 632 ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 632 130 Autres entreprises financières 177 220 177 220 ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 140 Entreprises non financières 107 575 107 575 ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 150 Expositions hors bilan 5 251 685 4
539 4 539 160
Banques centrales ‐ ‐
‐ 170 Administrations publiques 6 533
‐ ‐ 180
Établissements de crédit 4 261 333 ‐
‐ 190 Autres entreprises
financières 18 967 ‐
‐ 200 Entreprises non financières 517 659
3 152
3 152 210 Ménages 447 193 1 387
1 387 220
Total 19 091 794 13 826
993 13 116 311 810
208 766 9 225 14
108 14 720 23 817
12 585 24 050 310
782 QUALITÉ DES EXPOSITIONS NON
PERFORMANTES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE (EU CQ4)
31/12/2022 Valeur comptable / montant
nominal brut Dépréciation cumulée
Provisions sur engagements hors bilan et garanties
financières donnés Variations
négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit sur
expositions non performantes
Dont non performantes Dont soumises à
dépréciation (en milliers d'euros)
Dont en défaut 010
Expositions au bilan 13 470 011
307 271 306 243 13 294
654 (278 016) ‐
030 Royaume uni 38 073 632 632 38 073 (818) ‐ 040 Pays-Bas
21 511 ‐ ‐ 21 511 (2) ‐ 050 Luxembourg 9 768 ‐ ‐ 9 471 (6)
‐ 060 Suede 226 ‐ ‐ 226 ‐ ‐ 070 Autres pays ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ 080 Expositions hors
bilan 5 256 224 4 539
4 539 11 240
090 France ‐ ‐ ‐ ‐ 090 Monaco ‐ ‐ ‐
‐ 100 Royaume uni ‐ ‐ ‐ ‐ 110
Japon ‐ ‐ ‐ ‐ 120 Luxembourg ‐ ‐ ‐
‐ 130 Etats-Unis 14 ‐ ‐ ‐ 140
Autres pays ‐ ‐ ‐ ‐ 150
Total 18 726 235 311
810 310 782 13 294 654
(278 016) 11 240
‐ QUALITÉ DE CRÉDIT DES
PRÊTS ET AVANCES AUX ENTREPRISES NON FINANCIÈRES PAR SECTEUR
D’ACTIVITÉ (EU CQ5) Valeur
comptable brute Dépréciation cumulée
Variations négatives cumulées de la juste valeur dues au
risque de crédit sur expositions non performantes
31/12/2022 Dont non
performantes (en milliers d'euros)
Dont en défaut Dont prêts et avances
soumis à dépréciation 010 Agriculture, sylviculture et
pêche 476 554 11 273 11 273 476 554 (11 910) ‐ 020 Industries
extractives 7 749 116 116 7 749 (498) ‐ 030 Industrie
manufacturière 391 149 21 735 21 735 391 149 (20 553) ‐ 040
Production et distribution d'électricité, de gaz, de vapeur et
d'air conditionné 44 099 666 666 44 099 (2 021) ‐ 050 Production et
distribution d’eau 25 119 1 022 1 022 25 119 (1 005) ‐ 060
Construction 269 693 29 790 29 790 269 693 (23 529) ‐ 070 Commerce
562 170 41 266 41 190 562 170 (39 565) ‐ 080 Transport et stockage
100 225 5 517 5 517 100 225 (6 228) ‐ 090 Hébergement et
restauration 233 986 23 266 23 237 233 986 (20 867) ‐ 100
Information et communication 30 601 2 571 2 571 30 601 (2 337) ‐
110 Activités financières et d’assurance 16 712 56 56 16 712 (404)
‐ 120 Activités immobilières 848 805 17 895 17 539 848 805 (25 258)
‐ 130 Activités spécialisées, scientifiques et techniques 277 595
16 161 16 161 277 595 (16 732) ‐ 140 Activités de services
administratifs et de soutien 128 501 6 858 6 858 128 501 (7 250) ‐
150 Administration publique et défense, sécurité sociale
obligatoire 6 281 35 35 6 281 (105) ‐ 160 Enseignement 35 685 3 361
3 361 35 685 (2 903) ‐ 170 Santé humaine et action sociale 78 220 7
574 7 574 78 220 (6 246) ‐ 180 Arts, spectacles et activités
récréatives 39 434 3 284 3 284 39 434 (3 070) ‐ 190 Autres services
89 833 8 971 8 971 89 833 (7 977) ‐ 200
Total 3 662 411 201
417 200 956 3 662 411
(198 458) ‐
EVALUATION DES GARANTIES
– PRÊTS ET AVANCES (EU CQ6) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication
du tableau CQ6 « Evaluation des garanties – prêts et avances
». EXPOSITIONS PERFORMANTES ET NON PERFORMANTES ET
PROVISIONS ASSOCIÉES (EU CR1)
31/12/2022 Valeur comptable brute /
Montant nominal Dépréciations cumulées, variations
négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et
provisions Sûretés et garanties financières
reçues Expositions
performantes Expositions non performantes
Expositions performantes - Dépréciations cumulées et
provisions Expositions non performantes –
Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste
valeur dues au risque de crédit et provisions
Sorties partielles du bilan cumulées Sur
les expositions performantes Sur les
expositions non performantes (en milliers d'euros)
Dont étape 1 Dont étape 2
Dont étape 2 Dont étape 3
Dont étape 1 Dont étape 2
Dont étape 2 Dont étape 3
005 Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à
vue 677 369 677 369 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 010 Prêts et avances
12 491 955 11 542 406 949 549 306 639 1 028 305 611 (87 840) (32
628) (55 212) (189 407) (69) (189 338) ‐ 6 933 372 62 042 020
Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 030 Administrations
publiques 530 362 526 286 4 076 3 842 ‐ 3 842 (527) (471) (56) (1
857) ‐ (1 857) ‐ 1 385 ‐ 040 Établissements de crédit 1 540 325 1
540 325 ‐ ‐ ‐ ‐ (6) (6) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 050 Autres entreprises
financières 239 672 216 427 23 245 8 328 234 8 094 (3 998) (1 361)
(2 637) (6 828) (4) (6 824) ‐ 93 353 636 060 Entreprises non
financières 3 460 994 3 095 258 365 736 201 417 461 200 956 (57
538) (25 547) (31 991) (140 920) (59) (140 861) ‐ 1 313 166 17 463
070 Dont PME 3 375 257 3 034 507 340 750 199 775 461 199 314 (56
233) (25 390) (30 843) (140 422) (59) (140 363) ‐ 1 271 525 17 445
080 Ménages 6 720 602 6 164 110 556 492 93 052 333 92 719 (25 771)
(5 243) (20 528) (39 802) (6) (39 796) ‐ 5 525 468 43 943 090
Titres de créance 670 785 495 428 ‐ 632 ‐ 632 (137) (137) ‐ (632) ‐
(632) ‐ ‐ ‐ 100 Banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 110
Administrations publiques 249 645 249 645 ‐ ‐ ‐ ‐ (72) (72) ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 120 Établissements de crédit 136 345 136 345 ‐ 632 ‐ 632 (45)
(45) ‐ (632) ‐ (632) ‐ ‐ ‐ 130 Autres entreprises financières 177
220 2 012 ‐ ‐ ‐ ‐ (1) (1) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 140 Entreprises non
financières 107 575 107 426 ‐ ‐ ‐ ‐ (19) (19) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 150
Expositions hors bilan 5 251 685 5 200 901 50 784 4 539 ‐ 4 539 (9
091) (4 059) (5 032) (2 149) ‐ (2 149) ‐ 249 078 174 160 Banques
centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 170
Administrations publiques 6 533 6 533 ‐ ‐ ‐ ‐ (2) (2) ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 180 Établissements de crédit 4 261 333 4 261
333 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 190 Autres
entreprises financières 18 967 18 306 661 ‐ ‐ ‐ (69) (50) (19) ‐ ‐
‐ ‐ 1 608 ‐ 200 Entreprises non financières 517
659 478 193 39 466 3 152 ‐ 3 152 (7 939) (3 453) (4 486) (2 148) ‐
(2 148) ‐ 66 419 1 210 Ménages 447 193 436 536 10
657 1 387 ‐ 1 387 (1 081) (554) (527) (1) ‐ (1) ‐
181 051 173 220 Total 19
091 794 17 916 104 1 000
333 311 810 1 028
310 782 (97 068) (36
824) (60 244) (192 188)
(69) (192 119) ‐
7 182 450 62 216
MATURITÉ RÉSIDUELLE DES EXPOSITIONS (EU CR1-A)
31/12/2022 Valeur exposée au risque
nette (en milliers d'euros) À vue
<= 1 an > 1 an
<= 5 ans > 5 ans
Aucune échéance déclarée Total 1
Prêts et avances ‐ 2 012 082 5 271 824 5 206 583 30 858 12 521 347
2 Titres de créance ‐ 80 019 282 720 144 828 163 081 670 648
3 Total ‐
2 092 101 5 554 544 5 351
411 193 939 13 191 995
VARIATIONS DE L'ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES NON
PERFORMANTS (EU CR2) 31/12/2022
Valeur comptable brute (en milliers d'euros)
010 Stock initial de prêts et avances non
performants 269 129 020 Entrées dans les portefeuilles non
performants 90 432 030 Sorties hors des portefeuilles non
performants (52 922) 040 Sorties dues à des sorties de bilan
050 Sorties dues à d’autres situations 060
Stock final de prêts et avances non performants
306 639 VARIATIONS DE L’ENCOURS DE PRÊTS ET AVANCES
NON PERFORMANTS ET DES RECOUVREMENTS NETS CUMULES CORRESPONDANTS
(EU CR2A) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau CR2A
« Variations de l’encours de prêts et avances non performants
et des recouvrements nets cumules correspondants »
SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE POSSESSION ET PROCESSUS
D’EXÉCUTION (EU CQ7) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau CQ7
« sûretés obtenues par prise de possession et processus
d’exécution » SÛRETÉS OBTENUES PAR PRISE DE
POSSESSION ET PROCESSUS D’EXÉCUTION (EU CQ8) La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la
publication du tableau CQ8 « Garantie obtenue par prise de
possession et par processus d'exécution - ventilation par période »
INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES RELATIVES À LA
QUALITÉ DE CRÉDIT DES ACTIFS (EU CRB)
RISQUE DE CREDIT Depuis fin 2007, l’ACPR a
autorisé le groupe Crédit Agricole à utiliser ses systèmes de
notations internes pour le calcul des exigences de fonds propres
réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles
Clientèle de détail et Grande clientèle pour l’essentiel de son
périmètre. Les principales évolutions récentes concernant le plan
de roll out du Groupe sont la validation en méthode IRB des
portefeuilles “Entreprises” des Caisses Régionales du Crédit
Agricole (CRCA) avec effet au 1er octobre 2014, ainsi que
l’autorisation émise par la BCE en juillet 2021 d’utiliser les
modèles de probabilité de défaut dédiés aux professionnels de
l’immobilier et d’étendre l’utilisation des modèles de probabilité
de défaut concernant les opérations de rachat à effet de levier
(leverage buy-out ou LBO) aux CRCA. Conformément à l’engagement de
passage progressif du Groupe en méthode avancée défini avec le
Superviseur (plan de roll out), les travaux sur le déploiement de
l’approche IRB se poursuivent. Une actualisation du plan de roll
out est adressée annuellement à l’autorité compétente. En outre, en
application de l’article 150 du règlement délégué (UE) N° 575/2013
du 26 juin 2013 modifié relatif aux exigences prudentielles
applicables aux établissements de crédit et aux entreprises
d’investissement, un dossier de demande d’autorisation pour le
recours à l’utilisation partielle permanente (UPP) de l’approche
standard sur certains périmètres du groupe Crédit Agricole a été
transmis à la BCE en 2021. DÉPRÉCIATION / PROVISIONNEMENT
POUR RISQUE DE CRÉDIT Champ d’application
Conformément à IFRS 9, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire
Haute-Loire comptabilise une correction de valeur au titre des
pertes de crédit attendues ("Expected Credit Losses" ou "ECL") sur
les encours suivants :
-
les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la
juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances,
titres de dette) ;
-
les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste
valeur par résultat ;
-
les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont
pas évalués à la juste valeur par résultat;
-
les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et
-
les créances commerciales générées par des transactions de la norme
IFRS 15.
Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat
ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés
par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments
dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste
valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de
contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est
décrit dans le chapitre 2 « Facteurs de Risques et
Informations prudentielles » du Rapport de Gestion de la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire.
Risque de crédit et étapes de dépréciation /
provisionnement Le risque de crédit se définit comme le
risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son
incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe.
Le processus de provisionnement du risque de crédit
distingue trois étapes (Stages) :
-
1ère étape (Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de
l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire comptabilise
les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;
-
2ème étape (Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade
significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la
Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire comptabilise
les pertes attendues à maturité ;
-
3ème étape (Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements
de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie
en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs
estimés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire
comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite,
si les conditions de classement des instruments financiers en stage
3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont
reclassés en stage 2, puis en stage 1 en fonction de l'amélioration
ultérieure de la qualité de risque de crédit.
Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du
provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et
pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est
considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux
conditions suivantes est satisfaite :
-
Un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à
quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières
démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la
situation du débiteur ;
-
la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Un encours en défaut (Stage 3) est dit déprécié lorsque se
sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste
sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier.
Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les
données observables au sujet des événements suivants:
-
des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de
l’emprunteur ;
-
un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement
en souffrance ;
-
l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons
économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de
l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs
n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ;
-
la probabilité croissante de faillite ou de restructuration
financière de l’emprunteur ;
-
la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison
de difficultés financières ;
-
l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote,
qui reflète les pertes de crédit subies.
Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en
particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter
de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en
défaut ne revient en situation saine qu’après une période
d’observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur
n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction
des Risques). La notion de perte de crédit attendue « ECL »
L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la
perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle
correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de
trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal
et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus
tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues.
Gouvernance et mesure des ECL La
gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie
sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif
Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la
définition du cadre méthodologique et de la supervision du
dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe
s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les
processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9
nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du
risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes
et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les
informations disponibles, pertinentes, raisonnables et
justifiables, y compris les informations de nature prospective,
doivent être retenues. La formule de calcul intègre les
paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et
d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient
largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du
dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des
retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9
préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en
tenant compte de données de pertes historiques et des données
prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue
prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour
la probabilité de défaut et en bas de cycle (Downturn) pour la
perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit
également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour
neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui
sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la
perte en cas de défaut (« Loss Given Default" » ou « LGD »).
Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des
typologies de produits : instruments financiers et instruments hors
bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à
venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues
pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les
insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant
d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou
une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument
financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité
qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de
crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la
comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les
modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en
garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des
modalités contractuelles et que la Caisse Régionale de Crédit
Agricole Loire Haute-Loire ne comptabilise pas séparément.
L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un
instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de
recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la
prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur
l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit
: celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le
débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des
modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence
annuelle. Les données macro-économiques prospectives
(Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre
méthodologique applicable à deux niveaux :
-
au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de
prise en compte du Forward Looking dans la projection des
paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des
opérations;
-
au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles.
A noter que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire ne déclare pas
d’expositions en souffrance de plus de 90 jours non considérées
comme dépréciées.
LES MÉTHODES DE DÉTERMINATION DES AJUSTEMENTS POUR RISQUE DE
CRÉDIT GÉNÉRAL ET SPÉCIFIQUE Evaluation du risque de
crédit Dans le contexte de crise sanitaire et
économique liée à la COVID-19, le Groupe continue de revoir
régulièrement ses prévisions macro-économiques prospectives
(forward looking) pour la détermination de l’estimation du risque
de crédit. Informations sur les scénarios
macroéconomiques retenus au 31/12/2022 Le Groupe a utilisé
quatre scénarios pour le calcul des paramètres de provisionnement
IFRS 9 en production sur décembre 2022, avec des projections qui se
présentent comme suit à l’horizon 2025. Ces quatre scénarios ont
été élaborés en octobre 2022. Ils intègrent des hypothèses
différenciées sur les effets du conflit russo-ukrainien, du choc
inflationniste subi notamment par la zone euro et du resserrement
monétaire opéré par les banques centrales. Pour rappel, les
projections macro-économiques s’appuient en point de départ sur une
fin d’année 2021 qui a enregistré une forte croissance du PIB en
zone euro et aux Etats-Unis mais également le démarrage d’un choc
d’inflation. Les projections pour 2022 et les années suivantes sont
décrites dans les différents scénarios suivants.
Premier scénario : Scénario
« central » Ce scénario, pondéré à 50%,
prévoit une guerre russo-ukrainienne intense et un processus de
paix encore lointain. Forte accélération de l’inflation en
zone euro : L’inflation dans la zone euro en 2022 s’est
établie à 8,3% en moyenne annuelle. Elle décélèrerait en 2023 pour
atteindre 6,7% en moyenne. Les hausses des prix énergétiques
seraient en effet moindres et la demande nettement ralentie, mais
les effets de second tour continueraient d’opérer (prix
alimentaires et manufacturés). L’inflation en France y est plus
modérée grâce au bouclier tarifaire. Ce choc d’inflation est lié à
la reprise post Covid-19 et au conflit russo-ukrainien, avec un
choc sur les prix énergétiques (notamment une envolée des prix du
gaz, du fait de la très forte réduction des importations de gaz
russe par l’Europe) et une forte hausse des prix des intrants
(métaux, produits agricoles…). Plus globalement on constate une
hausse des coûts intermédiaires, des difficultés
d’approvisionnement, une perturbation des chaînes de valeur et des
risques de pénurie dans certains secteurs. Ces chocs conduisent à
une révision à la baisse de la croissance en zone euro. La
production dans certains secteurs est affectée par la hausse des
coûts intermédiaires et les perturbations des chaînes de valeur. La
profitabilité des entreprises est dégradée, d’où un freinage de
l’investissement. Le pouvoir d’achat des ménages est diminué par le
choc inflationniste. Les hausses de salaires restent assez modérées
et la confiance se détériore. Il existe toutefois un réservoir
d’épargne pouvant amortir ces effets négatifs sur la consommation.
Les effets négatifs sur la demande sont en partie amortis
par des mesures de soutien budgétaire. Au total, la croissance 2022
en zone euro reste élevée, 3,2%, via les effets d’acquis, mais elle
est ramenée à 0,4% en 2023. Ce choc inflationniste conduit à
un resserrement des politiques monétaires. Aux Etats-Unis, la Fed
continue de relever ses taux d’intérêt de manière accélérée
jusqu’au début de 2023 avant de les stabiliser. Les taux des Fed
Funds, qui atteignaient 0,50% au T1 2022, seraient relevés jusqu’à
4,25% début 2023. Toutefois, les hausses de taux longs sont plus
mesurées, avec même un léger repli en 2023 (ralentissement attendu
de la croissance et freinage graduel de l’inflation). En zone euro,
le resserrement monétaire est plus prudent et moins
rapide, l’inflation ayant augmenté plus tardivement. Après
avoir stabilisé son bilan, la BCE commence à relever ses taux
directeurs en juillet 2022 et va continuer à les relever en 2023,
jusqu’à 2,25% pour le taux de dépôt et 2,75% pour le taux refi,
avant de les stabiliser. Les taux longs montent en zone euro
en 2022, mais assez modérément, et baissent légèrement en 2023. La
courbe des taux s’inverse à mesure que la BCE progresse dans son
ajustement monétaire. Les spreads s’écartent en particulier en
Italie mais la BCE s’emploiera à corriger des écartements
injustifiés des spreads. Deuxième
scénario : Scénario « adverse modéré »
Ce scénario, pondéré à 35%, reprend le scénario de crise
gazière demandé par la BCE en septembre 2022. Déclenchement de la
crise : On suppose une rupture totale des approvisionnements
de gaz russe en Europe début 2023 et de fortes difficultés pour
compenser cet arrêt, avec notamment une offre de gaz naturel
liquéfié insuffisante. De plus, l’hiver 2023 est très rigoureux.
Les Etats européens déclenchent en conséquence des plans de
rationnement du gaz qui affectent surtout l’industrie. Choc
d’inflation marqué en 2022 et 2023 : Ces difficultés entraînent les
prix du gaz en Europe en 2023 à des niveaux très élevés, en raison
d’une forte consommation énergétique (liée notamment au climat) et
d’une offre de gaz clairement insuffisante. Cela se répercute sur
les prix de l’électricité – du fait également des difficultés
persistantes pour l’industrie nucléaire française. L’inflation
moyenne en zone euro est prévue à 8,8% en 2023, soit 2,1 points de
plus que dans le scénario central. Les mesures de rationnement
réduisent l’activité des secteurs fortement dépendants du gaz. De
plus, pour certaines entreprises, la flambée des coûts énergétiques
fragilise la rentabilité et conduit à des arrêts volontaires de
production. L’investissement se replie (profitabilité en baisse et
climat des affaires dégradé) et la consommation connaît un léger
recul (pertes de pouvoir d’achat, détérioration du marché de
l’emploi, mesures de soutien moins fortes qu'en 2022). Le PIB de la
zone euro baisse en moyenne annuelle en 2023 (-0,7%). Resserrement
monétaire un peu plus marqué. La Fed et la BCE remontent leurs taux
un peu plus rapidement que dans le scénario central face à une
inflation plus élevée et plus durable. L’action de la BCE est
cependant jugée par les marchés insuffisamment agressive et les
taux souverains « core », incorporant une prime
d’inflation, se redressent. A la différence du stress budgétaire
(cf. quatrième scénario), il n’y a pas de chocs spécifiques France
et Italie. Néanmoins, les spreads s’écartement modérément.
Troisième scénario : Scénario « adverse
modéré » Dans ce scénario favorable, pondéré à
5%, il est supposé que les pressions de la Chine conduisent à un
infléchissement de la position de la Russie à propos de l’Ukraine,
puis à un cessez-le feu préalable à l’amorce de négociations. Les
sanctions, tout en étant prolongées, sont alors allégées sur la
Russie. Les prix énergétiques baissent assez rapidement en 2023. On
observe une accalmie progressive sur les prix des métaux et des
céréales, mais certaines chaines de production restent durablement
perturbées. Dans la zone euro, ce scénario conduit à un net
repli de l’inflation et un redressement de la confiance et des
anticipations des agents économiques. On observe une reprise de la
consommation liée à l’amélioration du pouvoir d’achat, à une
confiance restaurée et à l’utilisation d’une partie du surplus
d’épargne accumulé. L’amélioration des anticipations et la
résorption partielle des tensions sur les approvisionnements
conduisent à une reprise des dépenses d’investissement en
2023-2024. Evolutions financières : Les banques centrales ne
baissent pas immédiatement la garde (on retient seulement une
petite détente monétaire) mais les taux longs anticipent le repli
de l’inflation et des taux courts. La BCE baisse légèrement ses
taux directeurs en 2023. Le Bund est un peu en deçà du niveau
retenu dans le scénario central, tandis que les spreads français et
italiens sont un peu plus modérés. La Bourse et les marchés
immobiliers sont bien orientés Quatrième
scénario : Scénario adverse sévère décrit dans le stress
budgétaire de juillet 2022 Scénario pondéré à 10%.
Cumul de chocs en 2023 : Le conflit russo-ukrainien
s’enlise en 2023 et les sanctions contre la Russie sont accrues. La
Chine affiche de manière plus explicite son soutien à la
Russie ; des sanctions à l’encontre de la Chine sont en
conséquence mises en place. L’hiver est très rigoureux en Europe au
1er trimestre 2023. Par ailleurs, la France connaît une crise
spécifique, avec de fortes contestations face à certaines réformes
et des conflits sociaux très marqués du type crise des gilets
jaunes ; le pays est bloqué. L’Italie est en crise également,
la coalition de droite remet en cause les traités européens et un
bras de fer est engagé avec la Commission européenne.
Choc inflationniste persistant en 2023. Les tensions sur les prix
énergétiques persistent, notamment s’agissant du prix du gaz qui
flambe. Les prix des produits alimentaires sont également en forte
hausse. Le processus inflationniste à l’œuvre en 2022 dans le
scénario « central » se répète ainsi en 2023 dans ce
scénario de « stress ». L’inflation est très élevée en
2023 en zone euro comme en France. Réponse vigoureuse des banques
centrales. La Fed et la BCE poursuivent le resserrement monétaire
en 2023 de façon plus accentuée que dans le scénario central face à
une inflation plus élevée et plus durable. La BCE continue à
relever ses taux assez nettement en 2023 (dépôt à 2,75 % et
refinancement à 3,25% fin 2023). Les taux longs remontent à nouveau
: le taux de swap à 10 ans de la zone euro atteint 3,25% fin 2023,
le Bund 2,75%. En 2023 les spreads France et Italie s’élargissent
nettement et atteignent de véritables niveaux de crise (spread
OAT-Bund à 185 bp et spread BTP-Bund à 360 bp). Récession en zone
euro en 2023. Le PIB de la zone euro connaît un recul de l’ordre de
1,5%, tout comme celui de la France ou de l’Italie, Le taux de
chômage remonte sensiblement ; les marchés boursiers se
replient nettement (-35% pour le CAC 40 en 2023) et les marchés
immobiliers connaissent une correction marquée en France et en
Italie : entre -10% et -20% en cumul sur trois ans pour le
résidentiel et -30% en cumulé pour l’immobilier commercial.
Par ailleurs :
-
Le processus de projection des paramètres de risque (paramètres
centraux IFRS9) a été révisé en octobre 2022 pour être mis en place
sur l’arrêté de décembre 2022 afin de matérialiser l’incertitude
sur le plan géopolitique et les conséquences à venir de
l’inflation.
-
Les Scénarios filières et locaux : Des compléments sectoriels
établis au niveau local (« forward looking local ») complètent les
scénarios macroéconomiques définis en central.
Les scénarios du « FLL » tiennent compte des
spécificités locales et des risques propres à la Caisse régionale
Loire Haute-Loire. Les scénarios locaux sont révisés régulièrement
avec un renforcement de l’anticipation du risque (à dire d’expert)
en prenant en compte les caractéristiques structurelles et
conjoncturelles des secteurs d’activités (filières économiques,
types de financement et contreparties présentant un risque
potentiel avec les dossiers dits « fragiles »).
Depuis la crise sanitaire et ses effets sur l’économie, la Caisse
régionale Loire Haute-Loire a été amenée à analyser ses scénarios
locaux et cela s’est traduit par la mise en place de scénarios
locaux divers en 2021 (filière THR, cultures agricoles, commerce de
véhicules, habitat, dossiers fragiles, forbearance, distribution et
agroalimentaire et des critères de risque appliqués à dire
d’expert). La Caisse régionale Loire Haute-Loire a renforcé ses
scénarios locaux en 2022 suite au conflit Ukraine Russie en créant
deux nouvelles filières BTP et Transports. Une filière EHPAD a
également été constituée en 2022 suite au scandale ORPEA. A
fin décembre 2022, en prenant en compte les forward looking
centraux et locaux, la part des provisions Stage 1 / Stage 2
(provisionnement des encours sains) et des provisions Stage 3
d’autre part (provisionnement pour risques avérés) ont représenté
respectivement 48.4 % et 51.6 % du stock total de provisions de la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire. A fin décembre 2022, les
dotations nettes de reprises de provisions Stage 1 / Stage 2 ont
représenté 55.6 % du coût du risque crédit de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire et 44.4 % pour la part du risque avéré Stage 3.
LES EXPOSITIONS RESTRUCTURÉES Les instruments
de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour
lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Loire Haute-Loire a
modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt,
maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées
aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités
qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances.
Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que
soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en
fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la
comptabilisation initiale. Conformément à la définition de
l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre «
Facteurs de risque », les restructurations de créances pour
difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des
modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce
titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des
difficultés financières rencontrées par le client. Cette
notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et
non au niveau du client (pas de contagion). La définition
des créances restructurées pour cause de difficultés financières
répond donc à deux critères cumulatifs :
-
des modifications de contrat ou des refinancements de créance
(concessions) ;
-
un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant,
ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses
engagements financiers).
Par « modification de contrat », sont visées par exemple les
situations dans lesquelles :
-
il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat
modifié et les conditions antérieures au contrat ;
-
les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions
plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu
obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un
profil de risque similaire.
Par « refinancement », sont visées les situations dans
lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui
permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette
dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de
sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain
ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de
perte avérée (Stage 3). La nécessité de constituer une
dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée
en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement
la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement
en défaut). La qualification de « créance restructurée » est
temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au
sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de «
restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si
l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3
ans si l’exposition était en défaut au moment de la
restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance
de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En
l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la
réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report
de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration
donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque.
Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie
futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à
l’écart constaté entre :
-
la valeur comptable de la créance ;
-
et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt «
restructuré », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine
(défini à la date de l’engagement de financement).
En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant
constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque.
La décote constatée lors d’une restructuration de créance
est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la
décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est
enregistrée en « Produit Net Bancaire ».
- Expositions
en approche standard
EXIGENCES QUALITATIVES EN MATIÈRE DE PUBLICATION DES
MODÈLES STANDARDISÉS (EU
CRD)
Les catégories d’expositions traitées en méthode standard
sont classées suivant la nature de la contrepartie et le type de
produit financier dans l’une des 17 catégories définies dans
l’article 112 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié.
Les pondérations appliquées sur ces mêmes encours sont calculées
conformément aux articles 114 à 134 dudit règlement. Pour les
catégories d’exposition “Administrations centrales et banques
centrales” et “Établissements”, le groupe Crédit Agricole a choisi
en approche standard d’utiliser les évaluations de plusieurs
agences de notation : S&P, Moody’s, Fitch, Cerved et BdF.
Ainsi, lorsque l’évaluation de crédit de la contrepartie par
l’agence de notation est connue, elle est utilisée pour déterminer
la pondération applicable. S’agissant des contreparties des
catégories d’exposition « Etablissements » ou « Entreprises » dont
l’évaluation de crédit n’est pas connue, la pondération retenue est
déterminée en tenant compte de l’évaluation de crédit de la
juridiction de l’administration centrale dans laquelle est
constituée cette contrepartie, conformément aux dispositions des
articles 121 et 122 du règlement précité. S’agissant des
expositions sur instruments de dette du portefeuille bancaire, la
règle retenue consiste à appliquer le taux de pondération de
l’émetteur. Ce taux est déterminé selon les règles décrites dans le
paragraphe précédent. APPROCHE STANDARD – EXPOSITION AU
RISQUE DE CRÉDIT ET EFFETS DE L’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT
(ARC) AU 31 DÉCEMBRE 2022 (EU
CR4) 31/12/2022
Expositions avant CCF et avant ARC
Expositions après CCF et après ARC RWA et
densité des RWA Catégories d'expositions
Expositions au bilan
Expositions hors bilan
Expositions au bilan
Expositions hors bilan
RWA Densité des
RWA (%) (en milliers d'euros) 1 Administrations centrales
ou banques centrales 49 860 ‐ 49 860 ‐ ‐ 0,00% 2 Administrations
régionales ou locales 10 463 ‐ 10 463 ‐ 2 093 20,00% 3 Entités du
secteur public 6 113 ‐ 9 852 ‐ 1 882 19,10% 4 Banques
multilatérales de développement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 5 Organisations
internationales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 6 Établissements 24 922 80 24 922
80 1 287 5,15% 7 Entreprises 102 193 149 333 102 193 149 333 246
449 97,98% 8 Clientèle de détail 984 562 10 843 980 857 5 422 570
918 57,89% 9 Expositions garanties par une hypothèque sur un bien
immobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 10 Expositions en défaut 3 809 ‐ 3 774 ‐
3 858 1.02211 11 Expositions présentant un risque particulièrement
élevé ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 12 Obligations garanties ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 13
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du
crédit à court terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 0,00% 14 Organismes de placement
collectif 94 182 ‐ 94 182 ‐ 62 579 66,45% 15 Actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
0,00% 16 Autres éléments 208 675 722 208 675 722 154 646 73,85%
17 Total 1 484
779 160 978 1 484 779
155 556 1 043 712
63,63% EXPOSITIONS PAR
CLASSE D’ACTIFS ET PAR COEFFICIENT DE PONDÉRATION DES RISQUES (EU
CR5) 31/12/2022
Pondération de risque Total
Dont non
notées Catégories d'expositions
0% 2%
4% 10%
20% 35%
50% 70%
75% 100%
150% 250%
370% 1250%
Autres (en milliers d'euros) 1
Administrations centrales ou banques centrales 49 860 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 49 860 49 860 2 Administrations régionales ou locales
‐ ‐ ‐ ‐ 10 463 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 463 10 463 3 Entités du
secteur public 484 ‐ ‐ ‐ 9 342 ‐ 27 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9 852 9 794 4
Banques multilatérales de développement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ 5 Organisations internationales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 6 Établissements 20 563 ‐ ‐ ‐ 3 882 ‐ 325 ‐ ‐ ‐ 232 ‐ ‐ ‐ ‐ 25
002 24 677 7 Entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ 2 621 ‐ 7 644 ‐ ‐ 237 162 4 098 ‐
‐ ‐ ‐ 251 525 217 791 8 Expositions sur la clientèle de détail ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 986 279 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 986 279 986 279 9 Expositions
garanties par une hypothèque sur un bien immobilier ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 Expositions en défaut ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 607
167 ‐ ‐ ‐ ‐ 3 774 3 774 11 Expositions présentant un risque
particulièrement élevé ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12
Obligations garanties ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13
Expositions sur des établissements et des entreprises faisant
l’objet d’une évaluation du crédit à court terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 Parts ou actions d'organismes de placement
collectif 6 392 ‐ 104 1 261 9 751 ‐ 35 001 ‐ ‐ 40 483 1 124 ‐ ‐ 66
‐ 94 182 54 754 15 Expositions sous forme d'actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 Autres éléments 36 151 ‐ ‐ ‐ 23 250 ‐ ‐ ‐ ‐
149 996 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 209 397 209 397 17
Total 113 450 ‐
104 1 261 59 309
‐ 42 997 ‐
986 279 431 249 5
621 ‐ ‐
66 ‐ 1 640 335
1 566 790 Les expositions sur les classes d’actifs
« Administrations centrales et banques centrales » et « Banques »
(établissements) traitées en approche standard bénéficient
majoritairement de l’application d’un coefficient de pondération de
0% fin 2022 comme à fin 2021. Cela reflète la qualité des activités
réalisées avec ces types de contreparties
- Qualité des
expositions en approche notations internes
PUBLICATION DES INFORMATIONS QUALITATIVES EXIGIBLES
ASSOCIÉES À L'APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (EU
CRE) Les encours de crédit sont classés suivant la
nature de la contrepartie et le type de produit financier dans
l’une des sept catégories d’expositions décrites ci-dessous,
définies par l’article 147 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin
2013 modifié relatif aux exigences de fonds propres applicables aux
établissements de crédit et aux entreprises d’investissement :
-
la catégorie d’exposition “Administrations centrales et banques
centrales” regroupe outre les expositions sur les administrations
et Banques centrales, les expositions sur certaines administrations
régionales et locales ou sur les entités du secteur public qui sont
traitées comme des administrations centrales ainsi que certaines
banques multilatérales de développement et des organisations
internationales ;
-
la catégorie d’exposition “Établissements” correspond aux
expositions sur les établissements de crédit et sur les entreprises
d’investissement, y compris ceux reconnus de pays tiers. Cette
catégorie inclut également certaines expositions sur des
administrations régionales et locales, des entités du secteur
public et des banques multilatérales de développement qui ne sont
pas traitées comme des administrations centrales ;
-
la catégorie d’exposition “Entreprises” distingue les grandes
entreprises et les petites et moyennes entreprises dont le
traitement prudentiel diffère ;
-
la catégorie d’exposition “Clientèle de détail” distingue les prêts
garantis par une sûreté immobilière aux particuliers et aux petites
et moyennes entités, les crédits renouvelables, les autres crédits
aux particuliers et aux petites et moyennes entités ;
-
la catégorie d’exposition “Actions” correspond aux expositions qui
confèrent des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le
revenu de l’émetteur, ou qui présentent une nature économique
similaire ;
-
la catégorie d’exposition “Titrisation” regroupe les expositions
sur une opération ou un montage de titrisation, y compris celles
résultant de contrats dérivés sur taux d’intérêt ou sur taux de
change, indépendamment du rôle tenu par l’établissement qu’il soit
originateur, sponsor ou investisseur ;
-
la catégorie d’exposition “Actifs autres que des obligations de
crédit” ne présente pas actuellement d’encours en méthode IRB.
Conformément aux règles prudentielles en vigueur, les emplois
pondérés des expositions “Administrations centrales et banques
centrales”, “Établissements”, “Entreprises” et “Clientèle de
détail” sont obtenus par l’application d’une formule de calcul
réglementaire, dont les principaux paramètres sont l’EAD, la PD, la
LGD et la maturité associées à chaque exposition :
-
pour les expositions sur la Grande clientèle (Administrations
centrales et banques centrales, Établissements et Entreprises), la
formule de calcul est donnée à l’article 153 du règlement (UE)
575/2013 du 26 juin 2013 modifié ;
-
pour les expositions sur la Clientèle de détail, la formule de
calcul est donnée à l’article 154 du règlement (UE) 575/2013 du 26
juin 2013.
Les emplois pondérés des expositions “Actions” sont obtenus par
l’application de pondérations forfaitaires à la valeur comptable de
l’exposition. Ces pondérations, données à l’article 155 du
règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié, dépendent de la
nature des actions concernées : 190 % pour les expositions de
capital investissement dans le cadre d’un portefeuille diversifié,
290 % pour les expositions sur actions cotées et 370 % pour toute
autre exposition “Actions” hors montants des participations dans
des sociétés financières supérieures à 10 % rentrant dans le calcul
de la franchise (pondération à 250 %). Les emplois pondérés des
expositions “Actifs autres que des obligations de crédit” sont
calculés conformément à l’article 156 du règlement (UE) 575/2013 du
26 juin 2013 modifié. Les paramètres qui rentrent dans les formules
de calcul mentionnées ci-dessus sont estimés à partir des
historiques de défaut et des données de pertes constitués en
interne par le groupe Crédit Agricole. À noter que la définition du
défaut retenue pour l’estimation de ces paramètres a une influence
significative sur la valeur de ces derniers. Les valeurs exposées
au risque (EAD) correspondent au montant d’exposition sur une
contrepartie au moment du défaut de cette dernière. Pour les
éléments de bilan, l’exposition correspond aux montants
d’exposition nets des provisions, pour les éléments couverts par
l’approche standard du risque de crédit, et aux montants bruts,
pour les éléments couverts par les notations internes. Dans le cas
de limites et engagements par signature non utilisés par la
contrepartie, une fraction du montant total d’engagement est prise
en compte par application à ce dernier d’un facteur de conversion
en risque de crédit (CCF). Le CCF est estimé selon une méthode
interne validée par l’autorité de contrôle pour les portefeuilles
de la Clientèle de détail. Le CCF interne est estimé sur la base
des CCF observés en cas de défaut par lot d’expositions. Pour les
autres portefeuilles, un montant forfaitaire de CCF de 20 %, 50 %
ou 100 % est appliqué en fonction de la nature de l’engagement et
de sa maturité. Pour la Grande clientèle, la définition du défaut
se situe au niveau du client. Par conséquent, elle respecte un
principe de contagion : une exposition sur un client en défaut
entraîne le classement en défaut de l’ensemble de ses encours au
sein de l’entité responsable de l’unicité de la notation (“RUN”)
ainsi que de l’ensemble de ses encours au sein du groupe Crédit
Agricole. Pour la Clientèle de détail, suite au changement de la
définition interne du défaut en lien avec les nouvelles
orientations de l’EBA, la définition du défaut s’applique désormais
également uniquement au niveau du débiteur. Les règles de contagion
sont définies et précisément documentées par l’entité (compte
joint, encours particuliers-professionnels, notion de groupe de
risques…). La pertinence des notations et la fiabilité des données
utilisées sont garanties par un processus de validation initiale et
de maintenance des modèles internes, qui repose sur une
organisation structurée et documentée, appliquée à l’ensemble du
Groupe et impliquant les entités, la Direction des Risques Groupe
ainsi que la ligne métier Audit. L’utilisation des modèles internes
aux fins de calcul des ratios de solvabilité a permis de renforcer
la gestion de ses risques par le groupe Crédit Agricole. En
particulier, le développement des méthodes “notations internes” a
conduit à une collecte systématique et fiabilisée des historiques
de défauts et de pertes sur la majorité des entités du Groupe. La
constitution de tels historiques de données permet aujourd’hui de
quantifier le risque de crédit en associant à chaque grade de
notation une probabilité de défaut (PD) moyenne et, pour les
approches “notations internes avancées”, une perte en cas de défaut
(Loss Given Default, ou LGD). En outre, les paramètres des modèles
“notations internes” sont utilisés dans la définition, la mise en
œuvre et le suivi des politiques risque et crédits des entités. Sur
le périmètre de la Grande clientèle, le dispositif de notation
unique dans le Groupe (outils et méthodes identiques, données
partagées), mis en place depuis plusieurs années, a contribué au
renforcement et à la normalisation des usages des notations et des
paramètres de risque associés au sein des entités. L’unicité de la
notation des clients de la catégorie Grande clientèle permet ainsi
de disposer d’un référentiel commun sur lequel s’appuient les
normes et procédures, les outils de pilotage, les politiques de
provisionnement et de couverture des risques, ainsi que le
dispositif d’alertes et de surveillance rapprochée. De par son rôle
dans le suivi et le pilotage du risque dans les entités, la
notation fait l’objet de contrôles qualité et d’une surveillance
régulière à tous les niveaux du processus de notation. Ainsi, les
modèles internes de mesure des risques favorisent le développement
de saines pratiques de gestion des risques par les entités du
Groupe et améliorent l’efficacité du processus d’allocation des
fonds propres en permettant une mesure plus fine de la consommation
de ceux-ci par ligne de métier et par entité. Conformément aux
procédures internes de validation des modèles, l’ensemble des
modèles internes utilisés dans le groupe Crédit Agricole pour le
calcul des exigences en fonds propres au titre du risque de crédit
fait l’objet d’une présentation au Comité des Normes et Modèles
(CNM) pour approbation, après une revue indépendante menée par la
fonction de Validation interne du Groupe. Ce process de validation
interne précède la demande d’autorisation formulée auprès de la BCE
en vue d’une validation formelle par cette dernière. Après
validation, les systèmes internes de notation et de calcul des
paramètres de risque font l’objet de contrôles permanents et
périodiques au sein de chaque entité du Groupe. En application de
l’article 189 du règlement (UE) 575/2013 du 26 juin 2013 modifié,
une synthèse annuelle du fonctionnement du système de notation est
présentée aux organes de direction (Comité des Risques de Crédit
Agricole S.A. et Comité des Risques Groupe). Cette présentation
intègre les conclusions générales des processus de revue
indépendante et de validation des modèles internes. Les systèmes et
procédures de notations internes sont présentés dans la partie
“Gestion des risques – Risque de Crédit – Méthodologies et systèmes
de mesure des risques”. EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) -
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 287 568 1 600 25,63% 414
909 0,00% ‐ 44,99% 2.5 1 789 0,43% 1 (78) 0,00 à <0,10
287 568 1 600 25,63% 414 909 0,00% ‐ 44,99% 2.5 1 789 0,43% 1 (78)
0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
0,15 à <0,25 2 042 ‐ 0,00% 2 042 0,16% ‐ 45,00% 2.5 840
41,13% 1 (2) 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% ‐ ‐ 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% ‐ ‐ 0,75 à <2,50 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% ‐ ‐ Administrations 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ centrales et banques 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00%
‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ centrales 2,50 à <10,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00%
‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 5 à <10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
‐ ‐ 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐
‐ 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
20 à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00
(défaut) ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ Sous-total
(catégorie d'expositions) 289 610 1 600 25,63% 416 951 0,00% ‐
44,99% 2.5 2 629 0,63% 3 (80) EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ
DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6)
- ETABLISSEMENTS
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 2 905 546 12 844 67,44%
3 016 313 0,03% ‐ 10,86% 2.5 120 234 3,99% 108 (319) 0,00 à
<0,10 2 901 879 12 844 67,44% 3 012 646 0,03% ‐ 10,82% 2.5 118
591 3,94% 106 (317) 0,10 à <0,15 3 666 ‐ 0,00% 3 666
0,11% ‐ 45,00% 2.5 1 644 44,84% 2 (2) 0,15 à <0,25 391 30
50,00% 406 0,16% ‐ 45,00% 2.5 167 41,13% ‐ ‐ 0,25 à <0,50
1 137 ‐ 0,00% 1 537 0,30% ‐ 45,00% 2.5 886 57,64% 2 (2) 0,50
à <0,75 23 321 ‐ 0,00% 22 446 0,60% ‐ 45,00% 2.5 17 995 80,17%
61 (223) 0,75 à <2,50 3 843 ‐ 0,00% 3 843 0,75% ‐ 45,00%
2.5 3 372 87,75% 13 (12) 0,75 à <1,75 3 843 ‐ 0,00% 3 843
0,75% ‐ 45,00% 2.5 3 372 87,75% 13 (12) Etablissements 1,75 à
<2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,50 à
<10,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,5 à
<5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 5 à <10 ‐ ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 10,00 à <100,00 ‐ ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00 (défaut) 1 734 ‐ 0,00% 1 734
100,00% ‐ 45,00% 2.5 ‐ 0,00% 780 (598) Sous-total (catégorie
d'expositions) 2 935 971 12 874 67,40% 3 046 278 0,09% ‐ 11,19% 2.5
142 655 4,68% 964 (1 155) EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ
DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6)
- ENTREPRISES - AUTRES
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 183 905 27 283 71,38%
191 969 0,06% ‐ 45,90% 2.5 43 121 22,46% 50 (130) 0,00 à
<0,10 137 086 2 655 74,64% 139 990 0,04% ‐ 46,43% 2.5 25 058
17,90% 23 (28) 0,10 à <0,15 46 819 24 629 71,03% 51 979
0,12% ‐ 44,44% 2.5 18 064 34,75% 28 (102) 0,15 à <0,25 ‐
‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,25 à <0,50 77 092
21 304 71,22% 82 475 0,37% ‐ 43,86% 2.5 51 009 61,85% 134 (833)
0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
0,75 à <2,50 79 463 17 322 84,66% 77 114 1,07% ‐ 44,59%
2.5 77 170 1.00072 370 (988) 0,75 à <1,75 78 932 17 322
84,66% 76 584 1,07% ‐ 44,58% 2.5 76 531 99,93% 365 (984)
Entreprises - Autres 1,75 à <2,5 530 ‐ 0,00% 530 1,93% ‐ 45,00%
2.5 639 120,44% 5 (4) 2,50 à <10,00 36 347 7 837 70,83%
30 546 3,26% ‐ 44,31% 2.5 42 260 138,35% 440 (1 013) 2,5 à
<5 36 042 7 642 70,73% 30 471 3,25% ‐ 44,30% 2.5 42 119 138,23%
437 (1 008) 5 à <10 305 195 75,00% 75 8,00% ‐ 45,00% 2.5
141 1.8822 3 (5) 10,00 à <100,00 10 241 4 762 20,91% 4
036 21,85% ‐ 44,54% 2.5 10 298 2.5513 393 (167) 10 à <20
‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 20 à <30 10 241 4
762 20,91% 4 036 21,85% ‐ 44,54% 2.5 10 298 2.5513 393 (167)
30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
100,00 (défaut) 5 225 ‐ 0,00% 5 225 100,00% ‐ 45,00% 2.5 ‐ 0,00% 2
351 (4 012) Sous-total (catégorie d'expositions) 392 272 78 509
71,15% 391 366 2,13% ‐ 45,06% 2.5 223 859 57,20% 3 737 (7 143)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CR6) -
ENTREPRISES- FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
F-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 18 503 940 50,00% 18 973
0,06% ‐ 45,00% 2.5 4 409 23,24% 5 (5) 0,00 à <0,10 18 503
940 50,00% 18 973 0,06% ‐ 45,00% 2.5 4 409 23,24% 5 (5) 0,10
à <0,15 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,15 à
<0,25 2 680 1 294 75,00% 3 650 0,16% ‐ 45,00% 2.5 1 501 41,13% 3
(3) 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐
0,50 à <0,75 6 470 830 75,00% 7 092 0,60% ‐ 45,00% 2.5 5
672 79,98% 19 (31) 0,75 à <2,50 801 ‐ 0,00% 801 0,80% ‐
45,00% 2.5 721 90,01% 3 (4) Entreprises - 0,75 à <1,75 801 ‐
0,00% 801 0,80% ‐ 45,00% 2.5 721 90,01% 3 (4) financement 1,75 à
<2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ spécialisé 2,50 à
<10,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 2,5 à
<5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 5 à <10 ‐ ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 10,00 à <100,00 ‐ ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ Sous-total (catégorie d'expositions) 28 454 3
063 67,33% 30 516 0,22% ‐ 45,00% 2.5 12 304 40,32% 30 (43)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION
INTERNE FONDATION (EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES
OU MOYENNES ENTREPRISES F-IRB
Fourchette de PD Expositions au
bilan Expositions hors bilan avant CCF
CCF moyen pondéré Exposition après CCF et
après ARC PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée (années)
Montant d’exposition pondéré après facteurs
supplétifs Densité du montant d’exposition
pondéré Montant des pertes anticipées
Corrections de valeur et provisions 0,00 à
<0,15 68 069 15 207 69,12% 71 751 0,12% ‐ 43,60% 2.5 17 678
24,64% 37 (193) 0,00 à <0,10 2 492 584 43,44% 2 745 0,04%
‐ 44,63% 2.5 384 14,00% 1 (7) 0,10 à <0,15 65 578 14 624
70,15% 69 006 0,12% ‐ 43,56% 2.5 17 293 25,06% 36 (187) 0,15
à <0,25 2 392 2 465 75,00% 460 0,16% ‐ 45,00% 2.5 155 33,77% ‐
(1) 0,25 à <0,50 267 515 52 188 57,69% 257 309 0,38% ‐
43,23% 2.5 106 322 41,32% 426 (2 027) 0,50 à <0,75 1 311
‐ 0,00% 1 311 0,60% ‐ 45,00% 2.5 719 54,85% 4 (4) 0,75 à
<2,50 367 513 57 238 70,06% 330 638 1,13% ‐ 42,76% 2.5 204 648
61,90% 1 597 (8 779) Entreprises - 0,75 à <1,75 367 513 57 238
70,06% 330 638 1,13% ‐ 42,76% 2.5 204 648 61,90% 1 597 (8 779)
Petites ou moyennes 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% ‐ ‐ entreprises 2,50 à <10,00 132 888 12 128 83,23% 104
873 3,76% ‐ 43,00% 2.5 92 272 87,99% 1 700 (10 755) 2,5 à
<5 110 724 10 438 83,29% 91 993 3,29% ‐ 42,96% 2.5 77 654 84,41%
1 304 (8 889) 5 à <10 22 164 1 690 82,88% 12 880 7,13% ‐
43,29% 2.5 14 618 113,50% 396 (1 866) 10,00 à <100,00 6
711 437 94,90% 5 398 18,94% ‐ 42,06% 2.5 7 845 145,34% 432 (1 334)
10 à <20 2 834 136 100,00% 2 295 15,00% ‐ 40,76% 2.5 2
983 129,96% 140 (418) 20 à <30 3 877 301 92,60% 3 103
21,86% ‐ 43,02% 2.5 4 862 156,72% 292 (916) 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 100,00
(défaut) 38 939 1 734 57,52% 35 882 100,00% ‐ 44,46% 2.5 ‐ 0,00% 15
952 (27 176) Sous-total (catégorie d'expositions) 885 339 141 397
66,54% 807 622 5,65% ‐ 43,09% 2.5 429 640 53,20% 20 148 (50 269)
Total (toutes catégories d’expositions) 4
531 646 237 443 67,84%
4 692 733 ‐
2.5 811 085
17,28% 24 881 (58
690) EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT
PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) –
APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) -
ADMINISTRATIONS CENTRALES ET BANQUES CENTRALES
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée
par la publication du tableau des expositions au risque de crédit
par portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD) –
Approche interne avancée (EU CR6) – Administrations centrales et
banques centrales. EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT
PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) –
APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) -
ETABLISSEMENTS La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau des
expositions au risque de crédit par portefeuille et par fourchette
de probabilité de défaut (PD) – Approche interne avancée (EU CR6) –
Etablissements. EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) –
APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - ENTREPRISES -
AUTRES La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est
pas concernée par la publication du tableau des expositions au
risque de crédit par portefeuille et par fourchette de probabilité
de défaut (PD) – Approche interne avancée (EU CR6) – Autres.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - ENTREPRISES- FINANCEMENT
SPÉCIALISÉ La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau des expositions
au risque de crédit par portefeuille et par fourchette de
probabilité de défaut (PD) – Approche interne avancée (EU CR6) –
Entreprises - financement spécialisé.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - ENTREPRISES - PETITES OU MOYENNES
ENTREPRISES A-IRB
Fourchette de PD Expositions au
bilan Expositions hors bilan avant CCF
CCF moyen pondéré Exposition après CCF et
après ARC PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée (années)
Montant d’exposition pondéré après facteurs
supplétifs Densité du montant d’exposition
pondéré Montant des pertes anticipées
Corrections de valeur et provisions 0,00 à
<0,15 32 507 1 264 75,00% 33 455 0,13% ‐ 42,97% 2.5 7 882 23,56%
19 (62) 0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,10 à <0,15 32 507 1 264 75,00% 33 455 0,13% ‐
42,97% 2.5 7 882 23,56% 19 (62) 0,15 à <0,25 46 716 1 979
75,00% 48 200 0,21% ‐ 44,48% 2.5 15 920 33,03% 46 (1 027)
0,25 à <0,50 57 953 1 591 75,00% 59 146 0,39% ‐ 44,64% 2.5 26
340 44,53% 102 (235) 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,75 à <2,50 46 386 4 069 75,00% 49
461 1,00% ‐ 44,81% 2.5 32 600 65,91% 223 (825) Entreprises - 0,75 à
<1,75 43 874 3 962 75,00% 46 869 0,95% ‐ 44,80% 2.5 30 504
65,09% 199 (809) Petites ou moyennes 1,75 à <2,5 2 512 107
75,00% 2 592 2,04% ‐ 45,00% 2.5 2 096 80,85% 24 (15) entreprises
2,50 à <10,00 33 869 3 008 75,00% 36 130 6,05% ‐ 44,23% 2.5 39
695 1.09867 973 (2 125) 2,5 à <5 18 906 478 75,00% 19 265
3,80% ‐ 43,56% 2.5 18 102 93,96% 319 (1 105) 5 à <10 14
963 2 529 75,00% 16 865 8,62% ‐ 45,00% 2.5 21 593 128,03% 654 (1
021) 10,00 à <100,00 10 087 9 75,09% 10 104 40,90% ‐
41,60% 2.5 15 119 149,64% 1 734 (519) 10 à <20 3 822 9
75,09% 3 828 16,37% ‐ 45,00% 2.5 6 843 178,74% 282 (409) 20
à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à
<100,00 6 265 ‐ 0,00% 6 275 55,87% ‐ 39,52% 2.5 8 276 131,88% 1
452 (110) 100,00 (défaut) 1 083 ‐ 0,00% 1 083 100,00% ‐
45,00% 2.5 155 14,30% 487 (81) Sous-total (catégorie d'expositions)
228 600 11 919 75,00% 237 578 3,48% ‐ 44,22% 2.5 137 710 57,96% 3
584 (4 875) EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT
PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) –
APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - EXPOSITIONS
RENOUVELABLES A-IRB
Fourchette de PD Expositions au
bilan Expositions hors bilan avant CCF
CCF moyen pondéré Exposition après CCF et
après ARC PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée (années)
Montant d’exposition pondéré après facteurs
supplétifs Densité du montant d’exposition
pondéré Montant des pertes anticipées
Corrections de valeur et provisions 0,00 à
<0,15 2 441 62 940 193,71% 124 366 0,06% ‐ 28,85% 1,00 1 455
1,17% 21 (15) 0,00 à <0,10 983 46 566 186,66% 87 903
0,04% ‐ 28,69% 1,00 702 0,80% 9 (5) 0,10 à <0,15 1 458 16
374 213,78% 36 463 0,11% ‐ 29,25% 1,00 753 2,07% 12 (9) 0,15
à <0,25 1 392 9 063 224,15% 21 707 0,22% ‐ 29,33% 1,00 776 3,57%
14 (13) 0,25 à <0,50 1 307 6 043 236,63% 15 606 0,40% ‐
29,42% 1,00 907 5,81% 18 (16) 0,50 à <0,75 1 219 3 141
256,14% 9 264 0,73% ‐ 29,33% 1,00 872 9,42% 20 (19) 0,75 à
<2,50 3 103 5 298 288,71% 18 400 1,54% ‐ 29,55% 1,00 3 069
16,68% 84 (69) 0,75 à <1,75 3 074 5 105 290,90% 17 926
1,53% ‐ 29,56% 1,00 2 972 16,58% 81 (66) Expositions 1,75 à <2,5
29 193 230,59% 474 2,04% ‐ 29,41% 1,00 97 20,50% 3 (3)
renouvelables 2,50 à <10,00 3 573 2 719 400,59% 14 474 5,34% ‐
29,71% 1,00 5 735 39,62% 230 (156) 2,5 à <5 2 549 2 139
379,91% 10 676 4,27% ‐ 29,64% 1,00 3 701 34,67% 135 (94) 5 à
<10 1 023 580 476,79% 3 798 8,35% ‐ 29,89% 1,00 2 033 53,53% 95
(62) 10,00 à <100,00 1 044 378 545,99% 3 121 18,41% ‐
29,95% 1,00 2 451 78,53% 173 (102) 10 à <20 815 323
543,22% 2 572 15,53% ‐ 29,91% 1,00 1 925 74,83% 120 (76) 20
à <30 184 21 950,31% 382 29,05% ‐ 29,70% 1,00 359 93,82% 33 (15)
30,00 à <100,00 45 35 328,69% 166 38,56% ‐ 31,21% 1,00
167 1.00547 20 (12) 100,00 (défaut) 102 158 0,01% 102
100,00% ‐ 34,67% 1,00 15 14,90% 35 (29) Sous-total (catégorie
d'expositions) 14 178 89 739 214,88% 207 041 0,96% ‐ 29,11% 1,00 15
279 7,38% 595 (418) EXPOSITIONS AU RISQUE DE
CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT
(PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE (EU CR6) - AUTRES
EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE DÉTAIL - NON - PME
A-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 606 848 35 650 138,92%
656 774 0,07% ‐ 19,18% 1,00 24 188 3,68% 86 (102) 0,00 à
<0,10 382 158 22 891 145,09% 415 534 0,04% ‐ 18,42% 1,00 9 924
2,39% 30 (29) 0,10 à <0,15 224 690 12 759 127,85% 241 240
0,11% ‐ 20,49% 1,00 14 264 5,91% 56 (73) 0,15 à <0,25 225
843 10 350 128,38% 239 353 0,22% ‐ 22,25% 1,00 24 490 10,23% 117
(172) 0,25 à <0,50 131 699 6 691 123,33% 140 173 0,40% ‐
21,94% 1,00 20 689 14,76% 122 (282) 0,50 à <0,75 47 983 3
399 115,73% 52 126 0,73% ‐ 25,43% 1,00 12 459 23,90% 97 (185)
0,75 à <2,50 102 958 5 167 119,61% 109 878 1,47% ‐ 23,00%
1,00 31 590 28,75% 380 (800) Autres expositions 0,75 à <1,75 100
426 5 004 119,42% 107 124 1,46% ‐ 23,10% 1,00 30 868 28,82% 370
(772) sur la clientèle de 1,75 à <2,5 2 532 163 125,45% 2 754
2,04% ‐ 18,94% 1,00 722 26,21% 11 (28) détail - non - PME 2,50 à
<10,00 55 061 1 584 129,41% 58 897 5,32% ‐ 25,12% 1,00 23 576
40,03% 787 (1 531) 2,5 à <5 40 121 1 143 132,19% 42 778
4,20% ‐ 25,29% 1,00 16 791 39,25% 456 (779) 5 à <10 14
940 441 122,20% 16 119 8,30% ‐ 24,66% 1,00 6 784 42,09% 331 (752)
10,00 à <100,00 13 613 86 177,72% 16 332 19,63% ‐ 26,83%
1,00 10 039 61,47% 895 (1 057) 10 à <20 11 087 58 202,75%
12 495 15,66% ‐ 25,93% 1,00 6 958 55,68% 510 (826) 20 à
<30 1 755 2 262,50% 2 990 29,05% ‐ 28,85% 1,00 2 338 78,18% 251
(160) 30,00 à <100,00 771 26 114,10% 847 45,00% ‐ 32,82%
1,00 744 87,77% 134 (71) 100,00 (défaut) 28 396 97 0,02% 28
396 100,00% ‐ 48,67% 1,00 5 462 19,23% 13 820 (19 118) Sous-total
(catégorie d'expositions) 1 212 400 63 024 132,30% 1 301 929 2,94%
‐ 21,62% 1,00 152 492 11,71% 16 304 (23 248)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - AUTRES EXPOSITIONS SUR LA CLIENTÈLE DE
DÉTAIL – PME
A-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 142 642 24 139 121,11%
171 888 0,13% ‐ 25,98% 1,00 10 909 6,35% 58 (184) 0,00 à
<0,10 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,10 à
<0,15 142 642 24 139 121,11% 171 888 0,13% ‐ 25,98% 1,00 10 909
6,35% 58 (184) 0,15 à <0,25 291 007 31 079 145,19% 336
162 0,20% ‐ 21,37% 1,00 24 373 7,25% 150 (468) 0,25 à
<0,50 362 068 32 335 139,84% 407 485 0,37% ‐ 19,52% 1,00 39 414
9,67% 301 (1 470) 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,75 à <2,50 313 972 41 843 122,76% 366 174
1,19% ‐ 26,69% 1,00 82 962 22,66% 1 121 (5 952) Autres expositions
0,75 à <1,75 262 580 37 117 117,73% 306 746 1,03% ‐ 29,43% 1,00
75 107 24,49% 969 (4 877) sur la clientèle de 1,75 à <2,5 51 392
4 726 162,26% 59 427 2,04% ‐ 12,53% 1,00 7 856 13,22% 152 (1 075)
détail - PME 2,50 à <10,00 149 612 17 302 131,93% 174 491 5,35%
‐ 29,18% 1,00 61 918 35,49% 2 745 (11 484) 2,5 à <5 81
868 10 824 123,45% 95 759 3,80% ‐ 32,71% 1,00 36 658 38,28% 1 190
(5 091) 5 à <10 67 743 6 479 146,10% 78 732 7,24% ‐
24,89% 1,00 25 260 32,08% 1 555 (6 393) 10,00 à <100,00
47 510 2 926 130,76% 55 572 19,00% ‐ 23,46% 1,00 22 953 41,30% 2
699 (6 121) 10 à <20 41 940 2 524 135,46% 48 119 15,97% ‐
22,49% 1,00 18 236 37,90% 1 832 (5 156) 20 à <30 ‐ ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à <100,00 5 571
402 101,28% 7 453 38,61% ‐ 29,73% 1,00 4 717 63,29% 867 (965)
100,00 (défaut) 49 819 979 0,01% 49 820 100,00% ‐ 62,00%
1,00 11 648 23,38% 30 886 (29 059) Sous-total (catégorie
d'expositions) 1 356 629 150 603 131,20% 1 561 590 4,90% ‐ 24,88%
1,00 254 177 16,28% 37 961 (54 738)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - CLIENTÈLE DE DÉTAIL - EXPOSITIONS
GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS DES PME
A-IRB Fourchette de PD
Expositions au bilan Expositions hors
bilan avant CCF CCF moyen pondéré
Exposition après CCF et après ARC PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de débiteurs
LGD moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition pondéré
après facteurs supplétifs Densité du montant
d’exposition pondéré Montant des pertes
anticipées Corrections de valeur et
provisions 0,00 à <0,15 38 069 2 365 100,00% 40
435 0,13% ‐ 23,32% 1,00 2 229 5,51% 12 (20) 0,00 à <0,10
‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,10 à <0,15 38
069 2 365 100,00% 40 435 0,13% ‐ 23,32% 1,00 2 229 5,51% 12 (20)
0,15 à <0,25 69 191 2 198 100,00% 71 389 0,21% ‐ 25,39%
1,00 6 269 8,78% 39 (122) 0,25 à <0,50 88 368 6 057
100,00% 94 425 0,39% ‐ 24,05% 1,00 12 073 12,79% 89 (259)
0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% ‐ ‐ Clientèle
de détail - 0,75 à <2,50 86 215 10 338 100,00% 96 553 1,19% ‐
26,35% 1,00 28 103 29,11% 295 (920) Expositions garanties 0,75 à
<1,75 74 917 9 304 100,00% 84 221 1,07% ‐ 28,00% 1,00 25 107
29,81% 258 (722) par des biens 1,75 à <2,5 11 298 1 034 100,00%
12 332 2,04% ‐ 15,08% 1,00 2 997 24,30% 38 (198) immobiliers des
PME 2,50 à <10,00 41 466 3 665 100,00% 45 131 5,57% ‐ 26,49%
1,00 33 214 73,59% 678 (2 691) 2,5 à <5 20 090 1 721
100,00% 21 811 3,80% ‐ 28,68% 1,00 14 488 66,43% 238 (827) 5
à <10 21 376 1 944 100,00% 23 320 7,22% ‐ 24,44% 1,00 18 725
80,30% 440 (1 864) 10,00 à <100,00 15 652 2 955 100,00%
18 607 18,80% ‐ 23,57% 1,00 19 198 1.03176 869 (1 896) 10 à
<20 13 785 2 085 100,00% 15 870 15,68% ‐ 23,20% 1,00 15 925
1.00347 610 (1 509) 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐
‐ 0,00% ‐ ‐ 30,00 à <100,00 1 867 870 100,00% 2 737
36,90% ‐ 25,73% 1,00 3 273 119,59% 259 (386) 100,00 (défaut)
9 223 81 0,01% 9 223 100,00% ‐ 61,73% 1,00 2 203 23,89% 5 693 (5
491) Sous-total (catégorie d'expositions) 348 184 27 660 99,71% 375
764 4,51% ‐ 26,01% 1,00 103 288 27,49% 7 676 (11 398)
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) – APPROCHE INTERNE AVANCÉE
(EU CR6) - GARANTIES PAR DES BIENS IMMOBILIERS
N'APPARTENANT PAS À DES PME A-IRB
Fourchette de PD Expositions au
bilan Expositions hors bilan avant CCF
CCF moyen pondéré Exposition après CCF et
après ARC PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée (années)
Montant d’exposition pondéré après facteurs
supplétifs Densité du montant d’exposition
pondéré Montant des pertes anticipées
Corrections de valeur et provisions 0,00 à
<0,15 3 165 085 148 947 100,00% 3 314 033 0,06% ‐ 14,14% 1,00 82
093 2,48% 303 (390) 0,00 à <0,10 2 058 716 92 835 100,00%
2 151 552 0,04% ‐ 13,82% 1,00 34 531 1,61% 110 (117) 0,10 à
<0,15 1 106 369 56 112 100,00% 1 162 481 0,11% ‐ 14,73% 1,00 47
562 4,09% 193 (273) 0,15 à <0,25 642 294 46 793 100,00%
689 088 0,22% ‐ 16,03% 1,00 50 614 7,35% 241 (492) 0,25 à
<0,50 442 840 26 961 100,00% 469 802 0,40% ‐ 15,91% 1,00 52 742
11,23% 296 (724) 0,50 à <0,75 174 858 10 988 100,00% 185
846 0,73% ‐ 16,86% 1,00 33 942 18,26% 229 (668) 0,75 à
<2,50 391 559 18 835 100,00% 410 394 1,42% ‐ 16,74% 1,00 115 250
28,08% 988 (3 343) Garantie par des 0,75 à <1,75 377 725 18 315
100,00% 396 041 1,39% ‐ 16,75% 1,00 110 249 27,84% 940 (3 174)
biens immobiliers 1,75 à <2,5 13 834 520 100,00% 14 353 2,04% ‐
16,48% 1,00 5 001 34,84% 48 (169) n'appartenant pas à 2,50 à
<10,00 200 292 9 540 100,00% 209 833 5,06% ‐ 18,06% 1,00 131 525
62,68% 1 920 (6 577) des PME 2,5 à <5 151 724 7 766 100,00% 159
490 4,10% ‐ 18,14% 1,00 91 772 57,54% 1 190 (3 940) 5 à
<10 48 569 1 774 100,00% 50 343 8,08% ‐ 17,82% 1,00 39 754
78,97% 730 (2 637) 10,00 à <100,00 39 616 861 100,00% 40
477 19,73% ‐ 20,17% 1,00 47 037 116,21% 1 671 (3 069) 10 à
<20 31 922 855 100,00% 32 777 16,26% ‐ 19,57% 1,00 36 574
111,59% 1 043 (2 261) 20 à <30 3 749 6 100,16% 3 755
29,05% ‐ 23,00% 1,00 5 394 143,65% 251 (351) 30,00 à
<100,00 3 945 ‐ 0,00% 3 945 39,62% ‐ 22,47% 1,00 5 068 128,48%
377 (457) 100,00 (défaut) 49 136 986 0,01% 49 136 100,00% ‐
34,31% 1,00 10 205 20,77% 16 859 (11 828) Sous-total (catégorie
d'expositions) 5 105 679 263 909 99,63% 5 368 608 1,50% ‐ 15,21%
1,00 523 408 9,75% 22 507 (27 090) Total (toutes catégories
d’expositions) 8 265 671 606
854 127,42% 9 052 510
‐ 1.04 1
186 354 13,11% 88 626
(121 768) PÉRIMÈTRE
D'UTILISATION DE L'APPROCHE STANDARD ET DE L'APPROCHE NI (APPROCHE
FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE) (EU CR6-A)
Valeur exposée au risque au
sens de l’article 166 du CRR pour les expositions en approche
NI Valeur exposée au risque totale des expositions
en approche standard et en approche NI Pourcentage
de la valeur exposée au risque totale faisant l’objet de
l’utilisation partielle permanente de SA (%)
Pourcentage de la valeur exposée au risque totale faisant
l’objet de l’approche NI (%) Pourcentage de la
valeur exposée au risque totale faisant l’objet d’un plan de
déploiement (%) 1 Administrations centrales ou banques
centrales 290 020 341 148 1,27% 97,36% 1,37% 1.1 Dont
Administrations régionales ou locales ‐ 100,00% 0,00% 0,00%
1.2 Dont Entités du secteur public 62 362 1,01% 92,45% 6,54%
2 Établissements 2 944 648 2 989 196 1,37% 98,63% 0,00% 3
Entreprises 1 695 643 2 021 390 15,23% 26,65% 58,12% 3.1 Dont
Entreprises — financement spécialisé, à l’exclusion de l’approche
de référencement 31 517 0,00% 96,89% 3,11% 3.2 Dont
Entreprises — financement spécialisé dans le cadre de l’approche de
référencement ‐ 0,00% 0,00% 0,00% Dont PME 1
273 225 0,49% 32,33% 67,19% 4 Clientèle de détail 8 814 932 9 630
888 10,13% 89,87% 0,00% 4.1 dont Clientèle de détail — garanties
par des biens immobiliers PME 375 844 0,00% 100,00% 0,00%
4.2 dont Clientèle de détail — garanties par des biens immobiliers
non-PME 5 369 589 0,00% 100,00% 0,00% 4.3 dont Clientèle de
détail — expositions renouvelables éligibles 103 917 0,00%
100,00% 0,00% 4.4 dont Clientèle de détail — autres PME 2
465 044 37,88% 62,12% 0,00% 4.5 dont Clientèle de détail — autres
non-PME 1 316 494 3,06% 96,94% 0,00% 5 Actions ‐ 491 555
0,01% 99,99% 0,00% 6 Autres actifs ne correspondant pas à des
obligations de crédit ‐ 197 846 100,00% 0,00% 0,00% 7
Total 13 745 243 15 672
023 8,35% 84,47%
7,19%
- Utilisation
des dérivés de crédit en couverture
Effet des dérivés de crédit employés comme techniques
d’atténuation du risque de crédit (ARC) sur les actifs pondérés des
risques (RWA) en notations internes au 31/12/2022
EFFET DES DÉRIVÉS DE CRÉDIT SUR LES ACTIFS PONDÉRÉS DES
RISQUES (EU CR7) 31/12/2022
Montant d’exposition pondéré avant dérivés de
crédit Montant d’exposition pondéré
réel (en milliers d'euros) 1 Expositions faisant
l’objet de l’approche NI simple 811 085
811 085 2 Administrations centrales et banques
centrales 2 629 2 629 3 Établissements 142 655 142 655 4
Entreprises 665 802 665 802 4.1 dont Entreprises - PME 429 640 429
640 4.2 dont Entreprises - Financement spécialisé 12 304 12 304 5
Expositions faisant l’objet de l’approche NI
avancée 1 186 354 1 186
354 6 Administrations centrales et banques centrales ‐ ‐ 7
Établissements ‐ ‐ 8 Entreprises 137 710 137 710 8.1 dont
Entreprises - PME 137 710 137 710 8.2 dont Entreprises -
Financement spécialisé ‐ ‐ 9 Clientèle de détail 1 048 645 1 048
645 9.1 dont Clientèle de détail - PME - Garanties par une sûreté
immobilière 103 288 103 288 9.2 dont Clientèle de détail - non-PME
- Garanties par une sûreté immobilière 523 408 523 408 9.3 dont
Clientèle de détail — expositions renouvelables éligibles 15 279 15
279 9.4 dont Clientèle de détail — PME — Autres 254 177 254 177 9.5
dont Clientèle de détail — non-PME — Autres 152 492 152 492 10
TOTAL (incluant expositions approches NI simple et
avancée) 1 997 440 1 997
440 La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’a pas
d’expositions sur les dérivés de crédits. APPROCHE FONDÉE
SUR LA NOTATION INTERNE (IRB-A) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ
D'UTILISATION DES TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT
(ARC) (EU CR7-A) 31/12/2022
Total des expositions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Techniques d’atténuation du risque de
crédit dans le calcul des RWEA
Protection de crédit financée
Protection de crédit non financée
RWEA sans effets de substitution (effets
de réduction uniquement) RWEA avec
effets de substitution (effets de réduction et de
substitution) Partie
des expositions couverte par des sûretés financières (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
éligibles (%) Partie des expositions couverte par
des sûretés immobilières (%) Partie des
expositions couverte par des créances à recouvrer (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
réelles (%) Partie des expositions couverte par
d’autres formes de protection de crédit financée (%)
Partie des expositions couverte par des dépôts en espèces
(%) Partie des expositions couverte par des
polices d'assurance vie (%) Partie des expositions
couverte par des instruments détenus par un tiers (%)
Partie des expositions couverte par des garanties
(%) Partie des expositions couverte par des
dérivés de crédit (%) (en milliers d'euros)
a b c
d e f
g h i
j k l
m n Administrations centrales et
banques centrales ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% ‐ ‐ Établissements ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ ‐ Entreprises 237 578
0,00% 17,45% 17,45% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 8,57% 0,00%
‐ 137 710 dont Entreprises - PME 237 578 0,00% 17,45% 17,45% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 8,57% 0,00% ‐ 137 710 dont
Entreprises - Financement spécialisé ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ ‐ Dont Entreprises -
Autres ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% ‐ ‐ Clientèle de détail 8 814 932 0,00% 24,13% 24,13%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 42,00% 0,00% ‐ 1 048 645 Dont
Clientèle de détail — Biens immobiliers PME 375 764 0,00% 81,83%
81,83% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 1,02% 0,00% ‐ 103 288
Dont Clientèle de détail — Biens immobiliers non-PME 5 368 608
0,00% 33,88% 33,88% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 64,51%
0,00% ‐ 523 408 dont Clientèle de détail — expositions
renouvelables éligibles 207 041 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 15 279 dont Clientèle de détail —
autres PME 1 561 590 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 14,31% 0,00% ‐ 254 177 dont Clientèle de détail —
autres non-PME 1 301 929 0,00% 0,01% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,89% 0,00% ‐ 152 492 Total 9
052 510 0,00% 23,95%
23,95% 0,00%
0,00% 0,00%
0,00% 0,00%
0,00% 41,13%
0,00% ‐ 1 186
354 APPROCHE FONDÉE SUR LA NOTATION
INTERNE (IRB-F) – INFORMATIONS SUR LE DEGRÉ D'UTILISATION DES
TECHNIQUES D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (ARC) (EU
CR7-A) 31/12/2022
Total des expositions
Techniques d’atténuation du risque de crédit
Techniques d’atténuation du risque de
crédit dans le calcul des RWEA
Protection de crédit financée
Protection de crédit non financée
RWEA sans effets de substitution (effets
de réduction uniquement) RWEA avec
effets de substitution (effets de réduction et de
substitution) Partie
des expositions couverte par des sûretés financières (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
éligibles (%) Partie des expositions couverte par
des sûretés immobilières (%) Partie des
expositions couverte par des créances à recouvrer (%)
Partie des expositions couverte par d’autres sûretés
réelles (%) Partie des expositions couverte par
d’autres formes de protection de crédit financée (%)
Partie des expositions couverte par des dépôts en espèces
(%) Partie des expositions couverte par des
polices d'assurance vie (%) Partie des expositions
couverte par des instruments détenus par un tiers (%)
Partie des expositions couverte par des garanties
(%) Partie des expositions couverte par des
dérivés de crédit (%) (en milliers d'euros)
a b c
d e f
g h i
j k l
m n Administrations centrales et
banques centrales 416 951 0,00% 0,07% 0,07% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 2 629 Établissements 3 046 278 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 142
655 Entreprises 1 229 504 0,59% 12,78% 11,01% 0,58% 1,20% 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 665 802 dont Entreprises - PME 807
622 0,72% 17,44% 15,89% 0,17% 1,37% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% ‐ 429 640 dont Entreprises - Financement spécialisé 30 516
0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐
12 304 Dont Entreprises - Autres 391 366 0,37% 4,17% 1,79% 1,46%
0,92% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% ‐ 223 859
Total 4 692 733
0,15% 3,36%
2,89% 0,15%
0,31% 0,00%
0,00% 0,00%
0,00% 0,00%
0,00% ‐ 811 085
-
Évolution des RWA
ÉTATS DES FLUX D’ACTIFS PONDÉRÉS DES RISQUES (RWA)
POUR LES EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT SELON L’APPROCHE NOTATION
INTERNE (EU CR8) 31/12/2022
Montant d'exposition pondéré (en milliers d'euros)
1 Montant d’exposition pondéré à la fin de
la période de déclaration précédente 1 763
928 2 Taille de l’actif (+/-) 221 135 3 Qualité de l’actif
(+/-) 13 739 4 Mises à jour des modèles (+/-) ‐ 5 Méthodologie et
politiques (+/-) ‐ 6 Acquisitions et cessions (+/-) ‐ 7 Variations
des taux de change (+/-) ‐ 8 Autres (+/-) (1 361)
9 Montant d’exposition pondéré à la fin de
la période de déclaration 1 997 440
- Résultat du
backtesting
Les Caisses régionales utilisent le même modèle, le backtesting est
réalisé en central par Crédit Agricole SA. On appelle backtesting
dans les paragraphes suivants l’ensemble des méthodes et procédures
visant à vérifier la performance et la stabilité des modèles
internes de risque (PD, LGD, CCF) en comparant notamment les
prévisions avec les résultats observés. S’agissant du contrôle
permanent, un Comité de backtesting est mis en place dans chaque
entité. Ce Comité (qui peut être constitué, dans certaines entités,
par un ordre du jour spécifique du Comité des risques) est présidé
par la Direction des risques de l’entité et comprend un
représentant de la Direction des risques Groupe. Il fait l’objet de
comptes rendus adressés au Directeur général et au responsable du
Contrôle permanent de l’entité, ainsi qu’à la Direction des Risques
Groupe. Pour ce qui concerne le contrôle périodique, celui-ci est
effectué annuellement par l’audit interne ou tout tiers
expressément mandaté par ses soins. Le plan d’audit couvre
notamment :
-
Les systèmes de notation et d’estimation des paramètres de risque
ainsi que le respect des exigences minimales ;
-
le fonctionnement des systèmes (correcte mise en œuvre).
Les rapports correspondants sont adressés au responsable du suivi
de l’entité concernée au sein de la Direction des Risques Groupe.
Les contrôles internes (permanents et périodiques) opérés par
l’entité portent sur :
-
la qualité des données à l’entrée et à la sortie des systèmes
;
-
la qualité des systèmes de notation et d’estimation des paramètres
de risque sur les plans conceptuel et technique ;
-
l’exhaustivité des données utilisées pour le calcul des emplois
pondérés.
Les étapes de backtesting sont fondamentales dans le maintien de la
pertinence et de la performance des modèles de notation. Une
première phase d’analyse principalement quantitative est fondée sur
l’analyse du caractère prédictif du modèle dans son ensemble ainsi
que de ses principales variables explicatives. Cet exercice permet
également de détecter des changements significatifs dans la
structure et les comportements des portefeuilles et des clients. Le
backtesting débouche alors sur des décisions d’ajustement, voire de
refonte, des modèles afin de prendre en compte ces éléments
structurels nouveaux. Ainsi peuvent être identifiées les évolutions
non conjoncturelles des comportements ou la transformation du fonds
de commerce révélatrice de l’impact des stratégies commerciales ou
risques mises en œuvre par la Banque. Sur l’ensemble du Groupe, le
backtesting de chaque méthode de notation est effectué au minimum
annuellement par l’unité responsable de la méthode (Direction des
Risques Groupe ou son délégataire). Celle-ci restitue annuellement
auprès du Groupe, via le Comité des Normes et Modèles, le résultat
du backtesting après avis de la fonction de Validation interne du
Groupe, dont les conclusions sont présentées dans un Comité
Technique permettant de confirmer la bonne application des méthodes
statistiques sélectionnées et la validité des résultats, et
propose, si nécessaire, les actions de correction adaptées
(révision de la méthode, recalibrage, effort de formation,
recommandations en matière de contrôle…). Ces contrôles ex post
sont réalisés au travers du cycle (through-the-cycle) sur des
historiques couvrant une période aussi longue que possible. Le
tableau suivant présente les résultats de backtesting de l’exercice
2021 pour les modèles de probabilité de défaut (PD).
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE
DE PD) (EU CR9) – ADMINISTRATIONS CENTRALES ET
BANQUES CENTRALES La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau
« Approche NI (Notation interne) – Contrôle a posteriori des
Probabilités de Défaut (PD) par classe d’exposition (échelle fixe
de PD) (EU CR9) – Administrations centrales et banques
centrales ». APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) –
CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE
D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) -
ETABLISSEMENTS La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau
« Approche NI (Notation interne) – Contrôle a posteriori des
Probabilités de Défaut (PD) par classe d’exposition (échelle fixe
de PD) (EU CR9) – Etablissements ».
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE
DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES PME
Catégorie d'expositions Fourchette
de PD Nombre de débiteurs à la fin de
l’année précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Entreprises - PME
0,00 à <0,15 31 ‐ 0,00% 0,13% 0,13% 0,00%
0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,10 à <0,15 31 ‐
0,00% 0,13% 0,13% 0,00% 0,15 à <0,25 36 ‐ 0,00% 0,21% 0,21%
0,00% 0,25 à <0,50 30 ‐ 0,00% 0,39% 0,39% 0,00% 0,50 à <0,75
‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 31 1 3,23% 1,00% 1,10%
8,50% 0,75 à <1,75 29 1 3,45% 0,95% 1,02% 9,08% 1,75 à <2,5 2
‐ 0,00% 2,04% 2,16% 0,00% 2,50 à <10,00 10 ‐ 0,00% 6,05% 4,77%
0,00% 2,5 à <5 8 ‐ 0,00% 3,80% 3,80% 0,00% 5 à <10 2 ‐ 0,00%
8,62% 8,62% 0,00% 10,00 à <100,00 3 ‐ 0,00% 40,90% 16,36% 0,00%
10 à <20 3 ‐ 0,00% 16,37% 16,36% 0,00% 20 à <30 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% 55,87% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00% 100,00% 0,00% 0,00%
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE
DE PD) (EU CR9) – ENTREPRISES – FINANCEMENT
SPÉCIALISÉ La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau « Approche
NI (Notation interne) – Contrôle a posteriori des Probabilités de
Défaut (PD) par classe d’exposition (échelle fixe de PD) (EU CR9) –
Financement spécialisé ». APPROCHE NI (NOTATION
INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD)
PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9)
– ENTREPRISES AUTRES La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau
« Approche NI (Notation interne) – Contrôle a posteriori des
Probabilités de Défaut (PD) par classe d’exposition (échelle fixe
de PD) (EU CR9) – Entreprises autres ».
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE
DE PD) (EU CR9) – CRÉDITS AUX
PETITES ET MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ
IMMOBILIÈRE Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année a b c d e f g h Crédits aux
petites et moyennes entités garantis par une sûreté immobilière
0,00 à <0,15
256 ‐ 0,00% 0,13% 0,13% 0,00% 0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 0,10 à <0,15 256 ‐ 0,00% 0,13% 0,13% 0,00% 0,15 à <0,25
445 ‐ 0,00% 0,21% 0,21% 0,41% 0,25 à <0,50 679 2 0,30% 0,39%
0,38% 0,41% 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à
<2,50 636 9 1,42% 1,19% 1,22% 1,29% 0,75 à <1,75 504 6 1,19%
1,07% 1,01% 0,80% 1,75 à <2,5 132 3 2,27% 2,04% 2,04% 3,17% 2,50
à <10,00 314 10 3,19% 5,57% 5,31% 3,64% 2,5 à <5 151 3 1,99%
3,80% 3,80% 2,55% 5 à <10 163 7 4,29% 7,22% 6,71% 4,64% 10,00 à
<100,00 112 9 8,04% 18,80% 18,68% 14,89% 10 à <20 99 4 4,04%
15,68% 16,23% 13,08% 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00
à <100,00 13 5 38,46% 36,90% 37,33% 28,68% 100,00 (défaut) 80 80
100,00% 100,00% 100,00% 100,00% APPROCHE NI
(NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE
DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU
CR9) – CRÉDITS AUX PARTICULIERS
GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE
Catégorie d'expositions Fourchette
de PD Nombre de débiteurs à la fin de
l’année précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Crédits aux particuliers garantis par une sûreté
immobilière
0,00 à
<0,15 26 819 14 0,05% 0,06% 0,06% 0,06% 0,00 à <0,10 18 304 6
0,03% 0,04% 0,04% 0,03% 0,10 à <0,15 8 515 8 0,09% 0,11% 0,11%
0,10% 0,15 à <0,25 4 893 10 0,20% 0,22% 0,22% 0,19% 0,25 à
<0,50 3 497 11 0,32% 0,40% 0,40% 0,35% 0,50 à <0,75 1 498 12
0,80% 0,73% 0,73% 0,74% 0,75 à <2,50 3 072 41 1,34% 1,42% 1,45%
1,29% 0,75 à <1,75 2 913 39 1,34% 1,39% 1,41% 1,27% 1,75 à
<2,5 159 2 1,26% 2,04% 2,04% 1,55% 2,50 à <10,00 1 469 79
5,38% 5,06% 5,18% 5,28% 2,5 à <5 1 074 43 4,00% 4,10% 4,15%
4,36% 5 à <10 395 36 9,11% 8,08% 7,97% 7,79% 10,00 à <100,00
270 65 24,07% 19,73% 19,34% 22,87% 10 à <20 223 44 19,73% 16,26%
16,35% 18,72% 20 à <30 20 10 50,00% 29,05% 29,05% 61,62% 30,00 à
<100,00 27 11 40,74% 39,62% 36,83% 28,46% 100,00 (défaut) 481
481 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% APPROCHE
NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE
DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU
CR9) – CRÉDIT RENOUVELABLE
QUALIFIÉ Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Crédit renouvelable
qualifié
0,00 à
<0,15 92 550 31 0,03% 0,06% 0,06% 0,03% 0,00 à <0,10 63 017
13 0,02% 0,04% 0,04% 0,01% 0,10 à <0,15 29 533 18 0,06% 0,11%
0,11% 0,06% 0,15 à <0,25 17 535 36 0,21% 0,22% 0,22% 0,15% 0,25
à <0,50 12 329 54 0,44% 0,40% 0,40% 0,27% 0,50 à <0,75 7 511
48 0,64% 0,73% 0,73% 0,61% 0,75 à <2,50 13 574 221 1,63% 1,54%
1,56% 1,25% 0,75 à <1,75 13 202 217 1,64% 1,53% 1,55% 1,25% 1,75
à <2,5 372 4 1,08% 2,04% 2,04% 1,26% 2,50 à <10,00 10 314 571
5,54% 5,34% 5,34% 4,79% 2,5 à <5 7 646 339 4,43% 4,27% 4,29%
3,75% 5 à <10 2 668 232 8,70% 8,35% 8,34% 7,75% 10,00 à
<100,00 2 212 481 21,75% 18,41% 18,15% 19,73% 10 à <20 1 830
300 16,39% 15,53% 15,47% 15,39% 20 à <30 285 143 50,18% 29,05%
29,05% 43,20% 30,00 à <100,00 97 38 39,18% 38,56% 36,72% 32,50%
100,00 (défaut) 285 285 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
APPROCHE NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A
POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION
(ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU CR9) -
AUTRES CRÉDITS AUX PETITES ET MOYENNES ENTITÉS
Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Autres crédits aux petites
et moyennes entités
0,00 à <0,15 2 326 1 0,04% 0,13% 0,13% 0,09% 0,00 à
<0,10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,10 à <0,15 2 326 1 0,04%
0,13% 0,13% 0,09% 0,15 à <0,25 3 976 8 0,20% 0,20% 0,20% 0,14%
0,25 à <0,50 4 272 15 0,35% 0,37% 0,37% 0,25% 0,50 à <0,75 ‐
‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 3 971 51 1,28% 1,19%
1,19% 0,73% 0,75 à <1,75 3 328 43 1,29% 1,03% 1,02% 0,65% 1,75 à
<2,5 643 8 1,24% 2,04% 2,05% 1,14% 2,50 à <10,00 1 882 105
5,58% 5,35% 5,54% 4,63% 2,5 à <5 977 35 3,58% 3,80% 3,80% 3,05%
5 à <10 905 70 7,74% 7,24% 7,42% 6,34% 10,00 à <100,00 897
191 21,29% 19,00% 21,63% 20,24% 10 à <20 681 97 14,24% 15,97%
16,85% 15,17% 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à
<100,00 216 94 43,52% 38,61% 36,71% 36,20% 100,00 (défaut) 903
903 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% APPROCHE
NI (NOTATION INTERNE) – CONTRÔLE A POSTERIORI DES PROBABILITÉS DE
DÉFAUT (PD) PAR CLASSE D'EXPOSITION (ÉCHELLE FIXE DE PD) (EU
CR9) - AUTRES CRÉDITS AUX
PARTICULIERS Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Autres crédits aux particuliers
0,00 à <0,15 33 080 23 0,07%
0,07% 0,07% 0,05% 0,00 à <0,10 20 182 5 0,03% 0,04% 0,04% 0,03%
0,10 à <0,15 12 898 18 0,14% 0,11% 0,11% 0,09% 0,15 à <0,25 8
346 31 0,37% 0,22% 0,22% 0,20% 0,25 à <0,50 6 609 32 0,48% 0,40%
0,40% 0,32% 0,50 à <0,75 3 965 37 0,93% 0,73% 0,73% 0,66% 0,75 à
<2,50 8 117 170 2,09% 1,47% 1,55% 1,40% 0,75 à <1,75 7 912
165 2,09% 1,46% 1,53% 1,39% 1,75 à <2,5 205 5 2,44% 2,04% 2,04%
1,86% 2,50 à <10,00 7 343 505 6,88% 5,32% 5,44% 5,21% 2,5 à
<5 5 262 288 5,47% 4,20% 4,30% 4,01% 5 à <10 2 081 217 10,43%
8,30% 8,34% 8,23% 10,00 à <100,00 3 367 1 078 32,02% 19,63%
20,44% 25,32% 10 à <20 2 177 456 20,95% 15,66% 15,42% 17,06% 20
à <30 1 103 578 52,40% 29,05% 29,05% 40,82% 30,00 à <100,00
87 44 50,58% 45,00% 36,74% 35,37% 100,00 (défaut) 3 642 3 642
100,00% 100,00% 100,00% 100,00% EXPOSITIONS
AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE
PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (CR9) - ADMINISTRATIONS
CENTRALES ET BANQUES CENTRALES Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Administrations centrales et banques centrales
0,00 à <0,15 14
‐ 0,00% 0,00% 0,01% 0,00% 0,00 à <0,10 14 ‐ 0,00% 0,00% 0,01%
0,00% 0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,15 à <0,25 1
‐ 0,00% 0,16% 0,16% 0,00% 0,25 à <0,50 1 ‐ 0,00% 0,00% 0,30%
0,00% 0,50 à <0,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 ‐
‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00%
0,00% 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à <10,00 ‐
‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 5
à <10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 20 à
<30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9)
- ETABLISSEMENTS Catégorie
d'expositions Fourchette de PD
Nombre de débiteurs à la fin de l’année
précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Etablissements
0,00 à <0,15 562 ‐ 0,00% 0,03% 0,03% 0,00% 0,00 à
<0,10 562 ‐ 0,00% 0,03% 0,03% 0,00% 0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00%
0,11% 0,00% 0,00% 0,15 à <0,25 3 ‐ 0,00% 0,16% 0,16% 0,00% 0,25
à <0,50 2 ‐ 0,00% 0,30% 0,30% 2,50% 0,50 à <0,75 7 ‐ 0,00%
0,60% 0,60% 0,00% 0,75 à <2,50 ‐ ‐ 0,00% 0,75% 0,00% 0,00% 0,75
à <1,75 ‐ ‐ 0,00% 0,75% 0,00% 0,00% 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à <10,00 1 ‐ 0,00% 0,00% 5,00% 0,00% 2,5
à <5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 5 à <10 1 ‐ 0,00% 0,00%
5,00% 0,00% 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10 à
<20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 100,00
(défaut) 2 2 100,00% 100,00% 100,00% 100,00%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR
FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD) APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (CR9) - ENTREPRISES -
PMET Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Entreprises - PMEt
0,00 à <0,15 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,00 à <0,10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,10
à <0,15 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,15 à <0,25 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,50
à <0,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <2,50 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,75 à <1,75 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 1,75
à <2,5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à <10,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 5 à
<10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 20 à
<30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CRÉDIT PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD)
APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9)
- ENTREPRISES - FINANCEMENT SPÉCIALISÉ
Catégorie d'expositions
Fourchette de PD Nombre de
débiteurs à la fin de l’année précédente Taux de
défaut moyen observé (%) PD moyenne,
pondérée (%) PD moyenne (%)
Taux de défaut annuel
historique moyen (%)
dont nombre de débiteurs qui ont
fait défaut au cours de l’année Entreprises - Financement
spécialisé
0,00 à
<0,15 2 ‐ 0,00% 0,06% 0,06% 0,00% 0,00 à <0,10 2 ‐ 0,00%
0,06% 0,06% 0,00% 0,10 à <0,15 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,15
à <0,25 1 ‐ 0,00% 0,16% 0,16% 0,00% 0,25 à <0,50 ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% 0,50 à <0,75 1 ‐ 0,00% 0,60% 0,60% 0,00% 0,75
à <2,50 2 ‐ 0,00% 0,80% 1,10% 0,00% 0,75 à <1,75 2 ‐ 0,00%
0,80% 1,10% 0,00% 1,75 à <2,5 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,50 à
<10,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 2,5 à <5 ‐ ‐ 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 5 à <10 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00%
0,00% 0,00% 20 à <30 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 30,00 à
<100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 100,00 (défaut) ‐ ‐ 0,00%
0,00% 0,00% 0,00% EXPOSITIONS AU RISQUE DE
CRÉDIT PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT
(PD) APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (CR9)
- ENTREPRISES - AUTRES
Catégorie d'expositions Fourchette
de PD Nombre de débiteurs à la fin de
l’année précédente Taux de défaut moyen observé
(%) PD moyenne, pondérée (%)
PD moyenne (%) Taux de
défaut annuel historique
moyen (%) dont nombre de
débiteurs qui ont fait défaut au cours de
l’année Entreprises - Autres
0,00 à <0,15 57 ‐ 0,00% 0,06% 0,07% 0,00%
0,00 à <0,10 35 ‐ 0,00% 0,04% 0,04% 0,00% 0,10 à <0,15 22 ‐
0,00% 0,12% 0,12% 0,00% 0,15 à <0,25 2 ‐ 0,00% 0,00% 0,16% 0,00%
0,25 à <0,50 43 1 2,33% 0,37% 0,34% 0,47% 0,50 à <0,75 4 ‐
0,00% 0,00% 0,60% 0,45% 0,75 à <2,50 50 ‐ 0,00% 1,07% 1,15%
1,04% 0,75 à <1,75 47 ‐ 0,00% 1,07% 1,10% 1,02% 1,75 à <2,5 3
‐ 0,00% 1,93% 1,90% 1,25% 2,50 à <10,00 20 ‐ 0,00% 3,26% 4,10%
0,00% 2,5 à <5 15 ‐ 0,00% 3,25% 3,00% 0,00% 5 à <10 5 ‐ 0,00%
8,00% 7,40% 0,00% 10,00 à <100,00 5 ‐ 0,00% 21,85% 20,40% 0,00%
10 à <20 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 20 à <30 5 ‐ 0,00%
21,85% 20,40% 0,00% 30,00 à <100,00 ‐ ‐ 0,00% 0,00% 0,00% 0,00%
100,00 (défaut) 2 2 100,00% 100,00% 100,00% 100,00% Le
calcul des taux de PD moyens à long terme est réalisé sans
chevauchement de fenêtres temporelles. APPROCHE
FONDÉE SUR LA NOTATION INTERNE (NI) - CONTRÔLE A POSTERIORI DES
PROBABILITÉS DE DÉFAUT PAR CATÉGORIE D'EXPOSITION (EU CR9
-1) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas
concernée par la publication du tableau CR9-1 « Approche
fondée sur la notation interne (NI) - Contrôle a posteriori des
probabilités de défaut par catégorie d'exposition»
- Risque de
contrepartie
INFORMATION QUALITATIVE SUR LE RISQUE DE
CONTREPARTIE (EU CCRA) MÉTHODE DE FIXATION DES
FONDS PROPRES ET DES LIMITES DE CONTREPARTIES CRÉDIT Depuis fin
2007, l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de résolution) a
autorisé le Crédit Agricole et, notamment, la Caisse Régionale, à
utiliser les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul
des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de
crédit des portefeuilles de détail et d’entreprises. La gouvernance
du système de notation s’appuie sur le Comité des Normes et
Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles
Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les
normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques. Sur
le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a la
responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son
système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par
Crédit Agricole S.A. Ainsi, la Caisse Régionale dispose de modèles
Groupe d’évaluation du risque. Sur le périmètre de la clientèle
Corporate, la Caisse Régionale dispose de méthodologies de notation
Groupe utilisant des critères tant quantitatifs que qualitatifs.
Elle a recours à un Centre d’aide à la notation (CAN). Pour les
principaux facteurs de risques, il existe un dispositif de limites
qui comporte : - des limites globales, des règles de division des
risques, par facteur de risque de marché, …, formalisées sous la
forme d’une « stratégie et politiques risques crédit» en vigueur.
Les limites sont validées par les dirigeants effectifs et
l’organisme de surveillance. - des limites opérationnelles et des
limites individuelles cohérentes avec les précédentes, accordées
dans le cadre de procédures strictes : décisions sur la base
d’analyses formalisées, notations, délégations, double regard
(double lecture et double signature) lorsqu’elles atteignent des
montants ou des niveaux de risque le justifiant. DESCRIPTION
DES POLITIQUES RELATIVES AUX GARANTIES ET AUTRES MESURES
D’ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT L’objectif de la politique de
garantie et de sûretés est de sécuriser au mieux les engagements et
de contribuer à conforter la rentabilité sans entraver le
développement commercial. La politique de garanties décrit les
objectifs de couverture qu’il est recommandé d’atteindre dans la
généralité des cas, sur l’ensemble des marchés. La règle est la
prise de garantie, celle-ci ne fondant jamais le crédit et devant
être adaptée aux impératifs commerciaux et proportionnée au risque
estimé. Les préconisations de garantie prennent en compte la
notation de la contrepartie dans le dispositif Bâle II. La Caisse
Régionale reste vigilante et exigeante sur le formalisme des
garanties reçues dans l’octroi de ses concours. Les garanties
reçues peuvent être complétées par des sûretés de type assurance
décès invalidité, organismes de caution mutuelle, garantie BPI
(Banque publique d’investissement), SIAGI. Par ailleurs, la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’utilise pas de contrats de
compensation, ni de dérivés de crédit à l’achat comme à la vente.
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’a pas identifié le risque
de corrélation comme constituant un risque majeur pour
l’entreprise. Elle n’a donc pas de politique spécifique relative au
risque de corrélation. AUTRES OBJECTIFS DE GESTION DES
RISQUES ET DE POLITIQUES PERTINENTES LIÉS AU RISQUE DE CRÉDIT DE
CONTREPARTIE Les grandes contreparties font l’objet de revues
réglementaires et de revues de portefeuilles régulières dans le
cadre du dispositif « risques » annuel. En outre les contreparties
qui entrent dans le périmètre de la Direction Financière et Risques
sont suivies individuellement. Une vision « Groupe » est nécessaire
dès lors que la Caisse Régionale se trouve face à plusieurs
sociétés quelle que soit leur localisation. La multi bancarisation,
le partage du risque et la solidarité de groupe font partie
intégrante de la gestion du risque du « Marché des Entreprises ».
La définition de « Groupe » retenue est celle définie par l’ACPR
(Autorité de Contrôle Prudentiel et Résolution) et utilisée dans le
cadre des outils Bâle II. Elle peut être élargie en cas de risque
lié identifié. L’ensemble des engagements quelle que soit leur
nature fait l’objet d’une centralisation risque par contrepartie et
par groupe. Le montant ainsi centralisé est repris de manière
expresse sur tous les documents de formalisation du risque. Le
montant pris en compte pour le respect des seuils d’intervention
est déterminé après couverture de risque intra-groupe. Pour les
marchés spécialisés, des seuils d’engagement sont déterminés en
fonction de la notation de contrepartie et du type d’opération
financée. Le dépassement de ces seuils relève d’un processus
décisionnel spécifique requérant l’avis de l’analyste et l’avis du
Pré Comité Grands Risques avant décision, éventuellement l’avis du
Responsable du Contrôle Permanent et Risques s’il s’agit d’une
dérogation à la stratégie et politiques risques de la Caisse
Régionale. Le Contrôle Permanent et Risques réalise
trimestriellement la déclaration sur les « Grands Risques ». Elle
permet de limiter les concentrations excessives des engagements des
établissements de crédit en leur fixant des limites par rapport à
leurs fonds propres prudentiels. Une information est réalisée
auprès de la Direction Générale et du Conseil d’Administration en
cas de Grand risque dont l’exposition nette représente plus de 25%
des fonds propres. Le Contrôle Permanent et Risques réalise
trimestriellement une revue sur les principaux encours par
contrepartie ou groupe de contreparties de la Caisse Régionale. Une
information est réalisée auprès de la Direction Générale.
POLITIQUES RELATIVES AU RISQUE DE CORRÉLATION Les situations de
risque général de corrélation défavorable, correspondent au risque
que les conditions de marché affectent de façon corrélée la qualité
de crédit d’une contrepartie et l’exposition sur les opérations de
dérivés avec cette contrepartie Pour la mesure du risque de
contrepartie sur opérations de marché, Crédit Agricole S.A.,
ses filiales et les Caisses Régionales utilisent différents types
d’approches pour estimer le risque courant et potentiel inhérent
aux instruments dérivés (swaps ou produits structurés par exemple).
La CR Loire Haute Loire utilise des produits dérivés,
principalement dans la gestion du risque de taux et de liquidité.
Afin de limiter le risque de contrepartie, la CR s’interdit de
traiter des opérations de couverture avec des établissements qui ne
seraient pas notés en catégorie investissement (« investment
grade »). Par ailleurs, la CR dispose d’une limite par ticket
d’opération avec les contreparties hors groupe à 20 M€. La position
globale des opérations avec une contrepartie tierce au groupe ne
devra pas représenter plus de 20% des couvertures de taux de hors
bilan de la CR. En dehors des opérations de couverture avec des
entités du groupe, l’encours nominal de dérivés avec une
contrepartie hors groupe ne pourra dépasser 5% des fonds propres de
base. Dans le cadre de la politique de refinancement et de gestion
du ratio LCR, la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourra mettre
en place des opérations de repo ou reverse repo. Afin de limiter le
risque de corrélation, les opérations « consanguines »
sont interdites (exemple : Repo avec Banque A sur des titres B
Banque A).
- Exposition
au risque de contrepartie par approche
ANALYSE DE L’EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE
PAR APPROCHE (EU CCR1) 31/12/2022
Coût de remplacement (RC)
Exposition future potentielle (PFE)
EEPE Facteur Alpha utilisé pour
calculer l’exposition réglementaire Valeur
exposée au risque avant ARC Valeur exposée
au risque après ARC Valeur exposée au
risque Montant d’exposition pondéré
(RWEA) (en milliers d'euros) EU-1 UE - Méthode de
l’exposition initiale (pour les dérivés) ‐ ‐ 1,4 ‐ ‐ ‐ ‐
EU-2 UE - SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) ‐ ‐ 1,4 ‐ ‐ ‐
‐ 1 SA-CCR (pour les dérivés) 12 085 8 343 1,4 160 277 28
600 28 593 6 298 2 IMM (pour les dérivés et les OFT)
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2a Dont ensembles de compensation d’opérations de
financement sur titres ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2b Dont
ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement
différé ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2c Dont issues d'ensembles
de compensation de conventions multiproduits ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 3 Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour
les OFT) ‐ ‐ ‐ ‐ 4 Méthode générale
fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)
44 497 44 497 44 497 ‐ 5 VaR pour les OFT
‐ ‐ ‐ ‐ 6 Total
204 773 73 096
73 090 6 298 Concernant
les activités sur dérivés traités en approche standard (SA-CCR), la
valeur exposée au risque avant ARC s’élève à 160 277 milliers
d’euros au 31 décembre 2022.
- Exposition
au risque de contrepartie en méthode standard
EXPOSITION AU RISQUE DE CONTREPARTIE EN MÉTHODE
STANDARD PAR PORTEFEUILLE RÉGLEMENTAIRE ET PAR PONDÉRATIONS DES
RISQUES (EU CCR3)
31/12/2022 Pondération de risque
Catégories d'expositions 0%
2% 4%
10% 20%
50% 70%
75% 100%
150% Autres
Valeur d'exposition totale (en milliers
d'euros) Administrations centrales ou banques centrales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Administrations régionales ou locales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ Entités du secteur public ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Banques
multilatérales de développement ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Organisations internationales ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Établissements 231 ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 231 Entreprises ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ 2 458 ‐ ‐ 2 458 Clientèle de détail ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du
crédit à court terme ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Autres éléments ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Valeur d'exposition totale
231 ‐ ‐
‐ ‐ ‐
‐ ‐ 2 458
‐ ‐ 2 689
- Exposition
au risque de contrepartie en méthode avancée
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD),
PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (EU CCR4) - ADMINISTRATIONS CENTRALES ET
BANQUES CENTRALES 31/12/2022
Échelle de PD Valeur exposée au
risque PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD
moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition
pondéré (RWEA) Densité des montants
d’exposition pondérés Catégories d'expositions
(en milliers d'euros) 0,00 à <0,15 ‐ 0,00%
‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
0,25 à <0,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% Administration
centrales et 0,50 à <0,75 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% banque
centrales 0,75 à <2,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 2,50 à
<10,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 10,00 à <100,00 ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐
0,00% Sous total ‐
0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00%
0,00 à <0,15 69 495 0,03% ‐ 10,42% 2,50 3 352 4,82% 0,15
à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,25 à <0,50 ‐ 0,00%
‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,50 à <0,75 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
Etablissements 0,75 à <2,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
2,50 à <10,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 10,00 à
<100,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 100,00 (défaut) ‐ 0,00%
‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% Sous total 69
495 0,03% ‐
10,42% 2,50 3
352 4,82% EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE
PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR
L’APPROCHE NOTATION INTERNE FONDATION (EU CCR4) -
ENTREPRISES - AUTRES
31/12/2022 Échelle de PD
Valeur exposée au risque PD
moyenne, pondérée (%) Nombre de
débiteurs LGD moyenne, pondérée
(%) Échéance moyenne pondérée
(années) Montant d’exposition pondéré
(RWEA) Densité des montants d’exposition
pondérés Catégories d'expositions (en
milliers d'euros) 0,00 à <0,15 13 0,15% ‐ 44,99% 2,50 5
34,97% 0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,25
à <0,50 11 0,47% ‐ 45,06% 2,50 7 68,75% 0,50 à <0,75 ‐
0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% Entreprises - Autres 0,75 à <2,50 2
1,16% ‐ 44,77% 2,50 2 100,00% 2,50 à <10,00 ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% 10,00 à <100,00 43 22,00% ‐ 45,00% 2,50
110 256,98% 100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
Sous total 69
13,84% ‐ 45,00%
2,50 124 180,18%
0,00 à <0,15 344 0,09% ‐ 45,00% 2,50 70 20,27%
0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,25 à <0,50
233 0,30% ‐ 45,00% 2,50 82 35,32% 0,50 à <0,75 10 0,62% ‐
44,95% 2,50 5 54,84% Entreprises - PME 0,75 à <2,50 146 1,02% ‐
45,00% 2,50 92 62,78% 2,50 à <10,00 96 6,51% ‐ 44,99%
2,50 103 1.07203 10,00 à <100,00 8 22,02% ‐ 45,03% 2,50
13 155,85% 100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00%
Sous total 837
1,26% ‐ 45,00%
2,50 364 43,55%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD),
PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE
FONDATION (EU CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT
SPÉCIALISÉ 31/12/2022
Échelle de PD Valeur exposée au
risque PD moyenne, pondérée (%)
Nombre de débiteurs LGD
moyenne, pondérée (%) Échéance moyenne
pondérée (années) Montant d’exposition
pondéré (RWEA) Densité des montants
d’exposition pondérés Catégories d'expositions
(en milliers d'euros) Entreprises - Financement
spécialisé
0,00 à <0,15 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,15 à <0,25 ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,25 à <0,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,50 à
<0,75 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 0,75 à <2,50 ‐ 0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00% 2,50 à <10,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 10,00 à
<100,00 ‐ 0,00% ‐ 0,00% ‐ ‐ 0,00% 100,00 (défaut) ‐ 0,00% ‐
0,00% ‐ ‐ 0,00% Sous total ‐
0,00% ‐ 0,00%
‐ ‐ 0,00%
TOTAL (TOUTES LES CATÉGORIES D'EXPOSITIONS PERTINENTES POUR
LE CCR) 70 401 0,06%
‐ 10,86% 2,50
3 840 5,45%
EXPOSITIONS AU RISQUE DE
CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE
DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE
NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) – ADMINISTRATIONS CENTRALES ET
BANQUES CENTRALES La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’a pas d’expositions au risque de contrepartie par
portefeuille et par fourchette de probabilité de défaut (PD),
portefeuilles prudentiels suivants pour l’approche Notation interne
(EU CCR4) – Administrations centrales et banques centrales.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES
PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU
CCR4) - ENTREPRISES - AUTRES La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’a pas d’expositions au risque
de contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité
de défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l’approche
Notation interne (EU CCR4) – Entreprises - autres.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET
PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES
PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU
CCR4) - ENTREPRISES - FINANCEMENT
SPÉCIALISÉ La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’a pas d’expositions au risque de contrepartie par portefeuille et
par fourchette de probabilité de défaut (PD), portefeuilles
prudentiels suivants pour l’approche Notation interne (EU CCR4) –
Entreprises –financement spécialisé. EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CONTREPARTIE PAR PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE
PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD), PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR
L’APPROCHE NOTATION INTERNE AVANCÉE (EU CCR4) -
CRÉDIT RENOUVELABLE QUALIFIÉ La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’a pas d’expositions au risque de
contrepartie par portefeuille et par fourchette de probabilité de
défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour l’approche
Notation interne (EU CCR4) – Crédit renouvelable qualifié.
EXPOSITIONS AU RISQUE DE CONTREPARTIE PAR
PORTEFEUILLE ET PAR FOURCHETTE DE PROBABILITÉ DE DÉFAUT (PD),
PORTEFEUILLES PRUDENTIELS SUIVANTS POUR L’APPROCHE NOTATION INTERNE
AVANCÉE (EU CCR4) - CRÉDITS AUX PETITES ET
MOYENNES ENTITÉS GARANTIS PAR UNE SÛRETÉ IMMOBILIÈRE
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’a pas d’expositions
au risque de contrepartie par portefeuille et par fourchette de
probabilité de défaut (PD), portefeuilles prudentiels suivants pour
l’approche Notation interne (EU CCR4) – Crédit aux petites et
moyennes entités garantis par une sûreté immobilière.
-
Sûretés
COMPOSITION DES SÛRETÉS POUR LES EXPOSITIONS AU
RISQUE DE CONTREPARTIE (EU CCR5.B)
31/12/2022 Sûretés utilisées dans des
opérations sur dérivés Sûretés utilisées dans des
OFT Juste valeur des sûretés
reçues Juste valeur des sûretés fournies
Juste valeur des sûretés reçues Juste
valeur des sûretés fournies (en milliers d'euros)
Faisant l'objet d'une ségrégation Ne
faisant pas l'objet d'une ségrégation Faisant
l'objet d'une ségrégation Ne faisant pas l'objet
d'une ségrégation Faisant l'objet d'une
ségrégation Ne faisant pas l'objet d'une
ségrégation Faisant l'objet d'une
ségrégation Ne faisant pas l'objet d'une
ségrégation 1 Espèces — monnaie nationale ‐ 84 150 ‐ ‐ ‐ 3
511 ‐ ‐ 2 Espèces — autres monnaies ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 Dette
souveraine nationale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 Autre dette souveraine ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Dette des administrations publiques ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6
Obligations d’entreprise ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 Actions ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
8 Autres sûretés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 127 009 9 Total
‐ 84 150 ‐
‐ ‐ 3 511
‐ 127 009
- Etats des
flux d’actifs pondérés des risques (RWA) pour les expositions au
risque de contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes
(MMI) (CCR7)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée
par la publication du tableau CCR7 « Etats des flux d’actifs
pondérés des risques (RWA) pour les expositions au risque de
contrepartie (RCC) selon la méthode des modèles internes
(MMI) ».
-
Expositions sur les contreparties
centrales (CCP)
EXPOSITIONS SUR LES CONTREPARTIES CENTRALES (CCP)
(EU CCR8) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau CCR8
« Expositions sur les contreparties centrales (CCP) ».
-
CVA
Le cadre prudentiel CRR/CRD 4 a introduit une nouvelle
charge en fonds propres au titre de la volatilité du Credit
Valuation Adjustment (CVA) ou ajustement de valorisation sur actifs
résumée sous le terme “Risque CVA” dont l’objectif est de tenir
compte dans la valorisation des produits dérivés OTC des événements
de crédit affectant nos contreparties. Le CVA est ainsi défini
comme la différence entre la valorisation sans risque de défaut et
la valorisation qui tient compte de la probabilité de défaut de nos
contreparties. Selon ce dispositif prudentiel, les
établissements utilisent une formule réglementaire (“méthode
standard”) ou sont autorisés à calculer leurs exigences en fonds
propres en modèle interne au titre du risque de contrepartie et au
titre du risque spécifique de taux en méthode avancée (“VaR CVA”).
L’exigence de CVA en méthode avancée est calculée sur la
base des expositions positives anticipées sur les transactions sur
produits dérivés OTC face aux contreparties “Institutions
financières” hors transactions intragroupes. Sur ce périmètre, le
dispositif utilisé pour estimer le montant des exigences en fonds
propres est le même que celui utilisé pour le calcul de la VaR de
marché au titre du risque spécifique de taux.
EXIGENCE DE FONDS PROPRES EN REGARD DE L’AJUSTEMENT DE
L’ÉVALUATION DE CRÉDIT (CVA) (EU CCR2)
Valeur exposée au risque
Montant d’exposition pondéré (RWEA)
31/12/2022 (en milliers d'euros) 1 Total des
opérations soumises à la méthode avancée ‐ ‐ 2 i) composante VaR (y
compris le multiplicateur 3 ×) ‐ 3 ii) composante VaR en
situation de tensions (y compris le multiplicateur 3 ×) ‐ 4
Opérations soumises à la méthode standard 25 086 60 232 EU-4
Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la
méthode de l’exposition initiale) ‐ ‐ 5 Total des
opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de
CVA 25 086 60 232
- Techniques
de réduction du risque de crédit et de contrepartie
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES TECHNIQUES
D'ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (EU CRC)
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES POLITIQUES ET PROCÉDURES
APPLIQUÉES EN MATIÈRE DE COMPENSATION AU BILAN La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n’utilise pas de contrats de compensation.
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES ET PROCÉDURES APPLIQUÉES EN MATIÈRE
D’ÉVALUATION ET DE GESTION DES SÛRETÉS ÉLIGIBLES. Les garanties ou
collatéraux permettent de se prémunir partiellement ou en totalité
contre le risque de crédit. Les principes d’éligibilité, de prise
en compte et de gestion des garanties et sûretés reçues sont
établis par le Comité des normes et méthodologies (CNM) du groupe
Crédit Agricole (en application du dispositif CRR/CRD 4 de calcul
du ratio de solvabilité). Ce cadre commun, défini par des normes de
niveau Groupe, permet de garantir une approche cohérente entre les
différentes entités du Groupe. La déclinaison opérationnelle de la
gestion, du suivi des valorisations et de la mise en action est
réalisée par la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. La valorisation
initiale est effectuée dès l’instruction via :
-
La détermination de la valeur du bien apporté en garantie (sûretés
réelles),
-
La détermination de la valeur du projet (somme des prêts accordés
et garantis).
Cette valorisation initiale est mémorisée en tant qu’assiette. Pour
certaines garanties, elle est diminuée d’une décote qui s’applique
à l’assiette de référence. Les sûretés réelles, immobilières,
individuelles et financières retenues en garantie des crédits
octroyés doivent être revalorisées annuellement. Les biens
immobiliers « atypiques » tant en montant qu’en caractéristique
d’usage ou d’architecture doivent être définis et valorisés par un
expert indépendant du processus d’octroi. Les sûretés réelles,
immobilières, individuelles et financières retenues en garantie des
crédits octroyés doivent être valorisées à l‘octroi, et
revalorisées annuellement dans l’outil GREEN. A partir d’un seuil
de 3 millions d’euros (biens immobiliers hors résidentiels et bien
immobiliers atypiques), une expertise indépendante doit être
fournie (le seuil correspond au total des financements de toutes
les banques intervenant au même niveau de garantie que le nôtre ou
mieux). L’expert indépendant du processus d’octroi (qui peut être
interne à la banque) doit posséder les qualifications, la
compétence et l’expérience nécessaires pour procéder à une
évaluation. En matière de sûreté immobilière et pour les encours
supérieurs ou égaux à 3 millions d’euros, une revalorisation par un
expert indépendant doit être effectuée tous les 3 ans. Par
ailleurs, pour les encours supérieurs à 5 millions d’euros, la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire se réserve la possibilité de
recourir à un expert indépendant externe si la situation le
justifie. Les modalités de valorisation sont précisées dans le
corps procédural. Toute modification dans les garanties doit
être considérée comme une modification du risque accepté lors de
l’octroi et doit donc faire l’objet d’un réexamen dans le cadre des
schémas délégataires. DESCRIPTION DES PRINCIPAUX TYPES DE
SÛRETÉS ACCEPTÉS PAR L’ÉTABLISSEMENT DE CRÉDIT : Sont
documentées notamment les conditions de prise en compte
prudentielle, les méthodes de valorisation et revalorisation de
l’ensemble des techniques de réduction du risque de crédit
utilisées. Ces principales sûretés sont les suivantes :
-
sûretés réelles : notamment sur les financements d’actifs :
biens immobiliers, matériels, créances, stocks de marchandises,
fonds de commerce, marques.
-
sûretés personnelles : Cautionnement : Banque Publique
d’Investissement, assureurs de crédit privés, organismes de caution
(CAMCA, crédit logement), nantissements d’espèces ou de contrats
d’assurance-vie
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’a pas de dérivés de
crédit en direct à l’achat comme à la vente. DES
INFORMATIONS SUR LES CONCENTRATIONS DE RISQUE DE MARCHÉ OU DE
RISQUE DE CRÉDIT DANS LE CADRE DES OPÉRATIONS D’ATTÉNUATION DU
RISQUE DE CRÉDIT. La division et le partage du risque sont à
privilégier dans toutes les opérations de crédit d’un montant
significatif quel que soit le marché. Sur le marché des
entreprises, le partage du risque est la règle sachant que le
partage peut être réalisé avec un établissement bancaire, une ou
plusieurs Caisses Régionales, CACIB et FONCARIS. L’intervention
d’organismes comme BPI France est à rechercher. La Direction
Générale propose un dispositif de limites. Les éléments sont
présentés en Comité des Risques avec un avis risque du RFGR puis
sont entérinés en Conseil d’Administration. Le suivi des limites
fait l’objet d’un reporting en Conseil d’Administration. Les
limites globales sont appliquées au niveau de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire et les limites opérationnelles qui en découlent
sont appliquées au niveau des marchés et des financements sur
lesquels intervient la Caisse Régionale Loire Haute-Loire. Elles
font l’objet d’une révision annuelle dans le cadre de la révision
de la politique et cadre de risque crédit. La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n’est pas concernée par ce dispositif renforcé de
lien de dépendance économique du fait de l’absence de clients avec
une exposition brute supérieure à 5% des fonds propres tiers one.
APERÇU DES TECHNIQUES DE RÉDUCTION DU RISQUE DE
CRÉDIT (EU CR3) 31/12/2022
Valeur comptable non garantie
Valeur comptable garantie (en
milliers d'euros) Dont garantie par des sûretés
Dont garantie par des garanties financières
Dont garantie par des dérivés de crédit 1 Prêts et
avances 6 203 302 6 995 414 3 063 222 3 932 192 ‐ 2 Titres de
créance 670 648 ‐ ‐ ‐ 3 Total 6 873
950 6 995 414 3 063 222
3 932 192 ‐ 4 Dont expositions
non performantes 55 190 62 042 28 486 33 556 ‐ EU-5 Dont en défaut
‐ ‐ EXPOSITIONS SUR DERIVES DE
CREDIT (CCR6) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau CCR6 Expositions
sur dérivés de crédit.
-
Expositions sur actions du portefeuille
bancaire
Les expositions sur actions du groupe Crédit Agricole, hors
portefeuille de négociation, sont constituées de titres détenus
“conférant des droits résiduels et subordonnés sur les actifs ou le
revenu de l’émetteur ou qui présentent une nature économique
similaire”. Il s’agit principalement des actions cotées et non
cotées et des parts dans des fonds d’investissements. Les
techniques comptables et les méthodes de valorisation utilisées
sont décrites dans l’annexe 1.2 aux états financiers “Principes et
méthodes comptables”. MONTANT DES EXPOSITIONS BRUTES
ET DES VALEURS EXPOSÉES AU RISQUE EN MÉTHODE NOTATION
INTERNE (EU CR10.5)
31/12/2022 Exposition au bilan
Exposition hors bilan
Pondération de risque Valeur
exposée au risque Montant
d'exposition pondéré Montant des
pertes anticipées
Catégories (en milliers d'euros) Expositions sur
capital-investissement 168 ‐ 190% 168 320 1 Expositions sur actions
cotées 121 262 ‐ 290% 121 262 351 661 970 Autres expositions sur
actions 275 943 7 865 370% 283 807 1 050 087 6 811
Total 397 373 7
865 405 238 1 402
067 7 783 Le montant des
expositions sur actions (bilan et hors bilan) traité en approche
notation interne s’élève à 405 238 milliers d’euros au 31
décembre 2022 (contre 383 150 milliers d’euros au 31 décembre
2021). Par ailleurs, le montant des RWA sur actions traité en
approche notations interne s’élève à 1 402 067 milliers
d’euros au 31 décembre 2022 (contre 1 294 289 milliers
d’euros de RWA au 31 décembre 2021). Par ailleurs, le montant des
expositions sur actions traité en méthode standard s’élève à 0 euro
au 31 décembre 2022. Le montant cumulé des plus-values ou
moins-values réalisées sur les ventes et liquidations sur la
période sous revue est présenté dans l’annexe 4 aux états
financiers “Notes relatives au résultat net et gains et pertes
comptabilisés directement en capitaux propres”.
-
Expositions de titrisation
- Valeurs
exposées aux risques des titrisations du portefeuille bancaire
génératrices d’emplois pondérés
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LES EXPOSITIONS DE
TITRISATION (EU SECA) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux
des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont
pas significatifs. EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS
LE PORTEFEUILLE BANCAIRE (SEC1) La Caisse Régionale
Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des
tableaux des expositions de Titrisation dont les montants à publier
ne sont pas significatifs. EXPOSITIONS DE
TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS
PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME EMETTEUR
OU MANDATAIRE (SEC3) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux
des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont
pas significatifs. EXPOSITIONS DE
TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE BANCAIRE ET EXIGENCES DE FONDS
PROPRES REGLEMENTAIRES ASSOCIEES – BANQUE AGISSANT COMME
INVESTISSEUR (SEC4) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux
des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont
pas significatifs. EXPOSITIONS TITRISÉES PAR
L'ÉTABLISSEMENT - EXPOSITIONS EN DÉFAUT ET AJUSTEMENT DU RISQUE DE
CRÉDIT
(SEC5) La
Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par les
publications des tableaux des expositions de Titrisation dont les
montants à publier ne sont pas significatifs.
EXPOSITIONS DE TITRISATION DANS LE PORTEFEUILLE DE
NÉGOCIATION (SEC2) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par les publications des tableaux
des expositions de Titrisation dont les montants à publier ne sont
pas significatifs.
- Risques de
marché
Les CR ne remontent pas de montants significatifs en matière
d’emplois pondérés sur le risque de marché. Elles ne sont pas
concernées par la publication des tableaux et commentaires liés au
risque de marché INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE
RISQUE DE MARCHÉ (EU MRA) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication des tableaux et
commentaires liés au risque de marché dont les montants ne sont pas
significatifs.
- Expositions
aux risques de marché du portefeuille de négociation
EMPLOIS PONDÉRÉS DES EXPOSITIONS EN MÉTHODE STANDARD
(EU MR1) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau MR1
« Emplois pondérés des expositions aux risques de marché en
méthode standard ».
- Expositions
en méthode modèle interne
RISQUE DE MARCHÉ DANS LE CADRE DE
L’APPROCHE DU MODÈLE INTERNE (EU MR2-A
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée
par la publication du tableau MR2-A « Risque de marché dans le
cadre de l’approche du modèle interne ». ETAT DES FLUX
D'APR RELATIFS AUX EXPOSITIONS AU RISQUE DE MARCHE DANS LE CADRE DE
L'APPROCHE DE MODÈLE INTERNE (EU MR2-B) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la publication
du tableau MR2-B « Etat des flux d'APR relatifs aux
expositions au risque de marche dans le cadre de l'approche de
modèle interne ».
- Valeurs
résultantes de l’utilisation des modèles internes
EXIGENCES DE PUBLICATION D’INFORMATIONS QUALITATIVES
POUR LES ÉTABLISSEMENTS UTILISANT UNE AMI (EU MRB)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée par la
publication du tableau MR2B « Exigences de publication
d’information qualitatives pour les établissements utilisant une
approche des modèles internes (AMI). VALEUR DU
PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION SELON L’APPROCHE DES MODÈLES INTERNES
(AMI) (MR3) La Caisse Régionale Loire Haute-Loire
n’est pas concernée par la publication du tableau MR3 « Valeur
du portefeuille de négociation selon l’approche des modèles
internes (AMI) ».
- Backtesting
du modèle de VAR (MR4)
La Caisse Régionale Loire Haute-Loire n’est pas concernée
par la publication du tableau MR4 « Backtesting du modèle de
VAR ».
- Risque
opérationnel
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LE RISQUE OPÉRATIONNEL
(EU ORA) PUBLICATION DES OBJECTIFS ET DES
POLITIQUES EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES La Caisse
régionale de Loire Haute-Loire dispose d’une politique de gestion
des risques opérationnels qui détermine les objectifs, définit le
dispositif et les acteurs et fixe des limites. Elle est actualisée,
a minima annuellement, en tenant compte de l’évolution de
l’environnement, de la réglementation et de la tolérance au risque.
Cette politique émane de la Direction Générale, puis est présentée
pour avis au Comité des risques, avant d’être validée par le
Conseil d’administration de la Caisse régionale. Le dispositif de
collecte des incidents et de leurs conséquences financières est
organisé conformément aux recommandations du Groupe Crédit Agricole
SA. PUBLICATION DES APPROCHES POUR L’ÉVALUATION DES
EXIGENCES MINIMALES DE FONDS PROPRES. La Caisse Régionale
met en œuvre la méthode de mesure avancée (A.M.A.) pour
l’évaluation de l’exigence en fonds propres au titre des risques
opérationnels. La méthode A.M.A. de calcul des fonds propres au
titre du risque opérationnel a pour objectifs principaux :
-
d’inciter à une meilleure maîtrise du coût du risque opérationnel
ainsi qu’à la prévention des risques exceptionnels des différentes
entités du Groupe ;
-
de déterminer le niveau de fonds propres correspondant aux risques
mesurés ;
-
de favoriser l’amélioration de la qualité des contrôles permanents
dans le cadre du suivi de plans d’action.
Ce dispositif respecte l’ensemble des critères qualitatifs
(intégration de la mesure des risques dans la gestion quotidienne,
indépendance de la fonction risques, déclaration périodique des
expositions au risque opérationnel…) et des critères quantitatifs
Bâle III requis (intervalle de confiance de 99,9% sur une période
d’un an, prise en compte des données internes, des données
externes, des analyses de scénarios et des facteurs reflétant
l’environnement). DESCRIPTION DE L’APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
AMA UTILISÉE Le modèle A.M.A. de calcul des fonds propres
repose sur un modèle actuariel de type “Loss Distribution Approach”
(L.D.A.) spécifique au Groupe Crédit Agricole S.A. Ce modèle L.D.A.
est mis en œuvre d’une part sur les données internes collectées
mensuellement dans la Caisse régionale, ce qui constitue
l’historique de pertes, et d’autre part, sur les scénarios majeurs
qui permettent d’envisager des situations non observées dans
l’entité et ayant une probabilité de survenance au-delà de
l’horizon de cinq ans. Ce travail d’analyse est mené dans la Caisse
régionale à partir d’une liste Groupe de scénarios applicables à la
banque de détail, piloté et contrôlé par Crédit Agricole S.A. Cette
liste de scénarios majeurs est révisée annuellement et couvre
l’ensemble des catégories de Bâle et les zones de risques majeurs
susceptibles d’intervenir dans l’activité « banque de détail ».
Pour les Caisses régionales, un principe de mutualisation des
données internes est mis en œuvre. Ce principe de mutualisation du
calcul de l’Exigence de Fonds Propres pour l’ensemble des Caisses
régionales concerne la partie de l’Exigence de Fonds Propres issue
de l’historique de pertes. Ainsi les historiques de pertes de
l’ensemble des Caisses régionales sont concaténés. Cette méthode
permet de disposer d’une profondeur d’historique d’incidents accrus
et d’un profil de risque plus complet. La mutualisation des données
lors de la détermination de la charge en capital implique de
réaliser une répartition de cette charge par Caisse régionale. Pour
ce faire, Crédit Agricole S.A. utilise une clé de répartition
prenant en compte les caractéristiques des Caisses régionales
(basée sur le coût du risque et PNB de l’année écoulée). Un
mécanisme de diversification du risque est mis en œuvre dans le
modèle L.D.A. du Groupe. Pour ce faire, un travail d’experts est
mené à Crédit Agricole S.A afin de déterminer les corrélations de
fréquence existantes entre les différentes catégories de risque de
Bâle et les scénarios majeurs. Ce travail d’expert a fait l’objet
d’une formalisation accrue, visant à structurer l’argumentation
autour de différents critères qualitatifs (corrélation
conjoncturelle, corrélation structurelle, étude des fréquences
historiques, matrice d’incertitude...). La méthode de calcul
standard (TSA) est également utilisée et appliquée à la filiale de
la Caisse régionale LOCAM-SIRCAM. L’exigence en fonds propres de
ces entités suit la méthodologie de ventilation du PNB de l’entité
par ligne métier sur les trois derniers exercices. Le périmètre de
consolidation fait l’objet d’une revue de validation périodique
afin de détecter toutes entrées, modifications ou sorties du
périmètre. La part d’exigence en fonds propres standard (TSA) vient
s’ajouter à la part AMA pour déterminer l’exigence en fonds propres
finale au titre du risque opérationnel. LE RECOURS À
L’ASSURANCE POUR L’ATTÉNUATION DU RISQUE PAR L’APPROCHE A.M.A.
La protection de notre bilan et du compte de résultat par le
moyen de l’assurance passe par quatre types de polices :
-
Police perte d’exploitation qui vise à assurer la réalisation d’une
partie de notre PNB en cas d’arrêt d’activité,
-
Police globale de banque qui vise à prendre en charge les sinistres
de types détournement, escroquerie, vol,
-
Police de responsabilités qui visent à prendre en charge des
sinistres envers des tiers lésés,
-
Police de dommages qui visent à prendre en charge les sinistres sur
notre patrimoine immobilier et matériel.
Par ailleurs, en méthode avancée, la Caisse régionale peut prendre
en compte les effets de l’assurance pour diminuer l’exigence en
fonds propres dans la limite de 20% du total des fonds propres
alloués aux risques opérationnels. Cet effet réducteur peut être
pris en compte par la Caisse régionale dans la mesure où son
assureur répond aux exigences réglementaires. Dans la méthodologie
Groupe appliquée à la Caisse régionale, l’effet assurance est pris
en compte au niveau d’un scénario majeur de destruction du site
névralgique. Pour déterminer le montant de l’Exigence en Fonds
Propres prenant en compte l’effet réducteur de l’assurance, il est
nécessaire de déterminer un certain nombre de paramètres calculés
par l’assureur, à savoir le taux de couverture, le taux
d’assurabilité, la franchise globale du sinistre. La détermination
de ces paramètres se fait en étudiant conjointement le scénario
majeur de la Caisse régionale et les polices d’assurance
susceptibles d’intervenir. La prise en compte de la part d’exigence
en fonds propres mutualisée liée à l’historique de pertes, de la
part d’exigence en fonds propres relatives aux scénarios majeurs et
les caractéristiques de l’assurance permettent ensuite de
déterminer le montant total de l’exigence en fonds propres A.M.A.
- Exigences de
fonds propres et montants de RWA au titre du risque
opérationnel
EXIGENCES DE FONDS PROPRES ET MONTANTS DE RWA AU
TITRE DU RISQUE OPÉRATIONNEL (EU OR1)
Indicateur pertinent Exigences de fonds
propres Montant d’exposition au
risque Activités bancaires
Exercice n-3
Exercice n-2 Précédent
exercice 010 Activités bancaires en approche élémentaire
(BIA) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 020 Activités bancaires en approche standard (TSA)
/ en approche standard de remplacement (ASA) ‐ ‐ ‐ 21 383 267 292
En approche standard (TSA): ‐ ‐ ‐ 030
Financement des entreprises (CF) ‐ ‐ ‐ 040
Négociation et vente institutionnelle (TS) ‐ ‐ ‐ 050
Courtage de détail (RBr) ‐ ‐ ‐ 060 Banque commerciale
(CB) 9 471 9 843 10 473 070 Banque de détail (RB) 153
378 167 433 176 539 080 Paiement et règlement (PS) ‐
‐ ‐ 090 Services d'agence (AS) ‐ ‐ ‐
100 Gestion d'actifs (AM) ‐ ‐ ‐ En approche
standard de remplacement (ASA):
110 Banque commerciale (CB) ‐ ‐ ‐ 120 Banque de
détail (RB) ‐ ‐ ‐ 130 Activités bancaires en approche
par mesure avancée (AMA) 214 708 260 625 260 391 53 363 667 032
- RATIO DE
COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
- Gestion du
Risque de Liquidité
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR RISQUE DE LIQUIDITÉ
(EU LIQA)
- Stratégie et
processus de gestion du risque de liquidité
La stratégie mise en œuvre par le Groupe Crédit Agricole en
matière de gestion du risque de liquidité s’articule autour de
quelques grands principes :
-
Une structure de financement qui minimise le risque et des coussins
de liquidité conséquents, destinés à permettre au Groupe de
faire face à une éventuelle crise de liquidité.
-
Une gestion prudente du risque de liquidité intraday.
-
Un dispositif robuste de pilotage et d’encadrement du risque de
liquidité.
Le Groupe s’assure de la diversification de ses sources de
financement de marché via des indicateurs dédiés, à la fois pour le
court et le long terme. La diversification porte sur la catégorie
de contrepartie (différents acteurs de marché, clientèle retail et
corporate), la devise et le pays de la contrepartie.
- Structure et
organisation de la fonction de gestion du risque de
liquidité
La gestion du risque de liquidité est coordonnée pour le
Groupe Crédit Agricole par la Direction du Pilotage Financier
Groupe, au sein de la direction finance de Crédit Agricole SA.
Cette fonction assure la consolidation et le suivi des indicateurs
de pilotage du risque de liquidité produits par les entités du
Groupe. La direction des risques Groupe assure un second regard sur
la saine gestion du risque de liquidité au travers des normes,
indicateurs, limites via sa participation aux instances de
gouvernance de la liquidité.
-
Centralisation de la liquidité et interactions
intra-groupe
La gestion de la liquidité au sein du Groupe Crédit Agricole
est centrée sur Crédit Agricole S.A. qui joue le rôle de banque
pivot pour les autres entités du Groupe. Crédit Agricole SA
centralise la majorité des refinancements et redistribue les
excédents au sein du Groupe. Les flux financiers et l’accès aux
marchés financiers transitent donc majoritairement par Crédit
Agricole S.A.. Pour des raisons spécifiques et sous conditions, les
autres entités peuvent avoir un accès direct aux marchés. C’est
notamment le cas de CACF, CA-CIB et CA Italia.
- Systèmes de
reporting et de mesure du risque de liquidité
Dans la pratique, le suivi du risque de liquidité s’effectue
via un outil centralisé commun à toutes les entités qui font partie
du périmètre de suivi du risque de liquidité du Groupe. Via un plan
de comptes adapté au suivi du risque de liquidité, cet outil permet
d’identifier les compartiments homogènes du bilan du Groupe et de
chacune de ses entités. Cet outil véhicule également l’échéancier
de chacun de ces compartiments. En production depuis 2013, il
mesure sur base mensuelle les différents indicateurs normés par le
Groupe :
-
Les indicateurs dits « du modèle interne de liquidité » :
bilan de liquidité, réserves, stress scénarios, concentration du
refinancement court terme et long terme, etc.
-
Les indicateurs réglementaires : LCR, NSFR, ALMM.
Ce dispositif est complété d’outils de gestion apportant une vision
quotidienne de certains risques (liquidité intraday, production
quotidienne du LCR). La gestion de la liquidité est également
intégrée au processus de planification du Groupe. Ainsi le bilan
est projeté, notamment dans le cadre des exercices budgétaires /
Plan moyen terme.
- Couverture
du risque de liquidité
Les politiques d’atténuation du risque de liquidité mises en
œuvre par le Groupe Crédit Agricole consistent à maîtriser les
sorties de liquidité qui se matérialiseraient en période de crise.
Cela passe essentiellement par le fait de :
-
disposer d’une structure de bilan solide, privilégiant le
refinancement moyen long terme et limitant le recours au
refinancement court terme. A ce titre le Groupe s’est fixé un
objectif de gestion en matière de Position en Ressources Stables et
d’une limite en matière de refinancement court terme net,
-
maîtriser l’empreinte du Groupe sur le marché du
refinancement,
-
diversifier ses sources de refinancement de marché.
Les politiques de couverture du risque de liquidité visent à
disposer d’actifs liquéfiables à court terme, afin de pouvoir faire
face à des sorties significatives de liquidité en période de crise
de liquidité. Ces actifs sont constitués principalement de :
-
dépôts en banque centrale (essentiellement auprès de la BCE),
-
titres de très bonne qualité, liquides et sujets à un faible risque
de variation de valeur,
-
et créances mobilisables en banque centrale.
- Plan
d’urgence liquidité
Crédit Agricole S.A. dispose d’un Plan d’urgence à mettre en
œuvre en cas de crise de liquidité. Ce Plan d’urgence du Groupe
s’applique sur le périmètre des entités encadrées par le système de
gestion et d’encadrement du risque de liquidité du Groupe Crédit
Agricole et comporte trois niveaux, déclenchés selon la sévérité de
la situation de crise :
-
Jaune : la situation nécessite une surveillance accrue et des
mesures de faible ampleur.
-
Orange : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens
inhabituels pour faire face à la crise.
-
Rouge : la situation nécessite la mise en œuvre de moyens
exceptionnels pour faire face à la crise.
Les indicateurs servant à l’éventuel déclenchement du Plan
d’urgence sont mesurés hebdomadairement par la Direction du
Pilotage Financier de Crédit Agricole S.A. Le dispositif s’appuie
sur une gouvernance dédiée en cas de déclenchement du plan
d’urgence, qui comprend notamment un comité de crise présidé par la
direction générale. Le plan d’urgence Groupe fait l’objet de tests
de manière annuelle.
- Stress-tests
liquidité
L’établissement s’assure qu’il dispose d’un volant d’actifs
liquides suffisant pour faire face aux situations de crise de
liquidité. Il s’agit notamment de titres liquides sur le marché
secondaire, de titres susceptibles d’être mis en pension, ou bien
encore de titres ou de créances mobilisables auprès des Banques
Centrales. Le Groupe se fixe des seuils de tolérance en terme de
durée de survie sur les 3 scénarios suivants :
-
Un scénario de crise dit systémique correspondant à une crise sur
le marché du refinancement. La durée de survie est fixée à un
an.
-
Un scénario de crise dit idiosyncratique correspondant à une crise
sévère bien que de moindre envergure que le scénario de crise
globale notamment parce que la liquidité de marché des actifs n’est
pas impactée. La durée de survie est fixée à trois mois.
-
Un scénario de crise dit global correspondant à une crise brutale
et sévère, à la fois spécifique à l’établissement c’est-à-dire
affectant sa réputation, et systémique c’est-à-dire affectant
l’ensemble du marché du financement. La durée de survie est fixée à
un mois.
En pratique, ces stress tests sont réalisés en appliquant un jeu
d’hypothèses au bilan de liquidité : le test est considéré
« passé » si les actifs liquides permettent de maintenir
une liquidité positive sur toute la période de stress.
- Pilotage et
gouvernance
L’appétence au risque de liquidité est définie chaque année
par la gouvernance dans le Risk Appetite Framework, qui traduit le
niveau de risque accepté par le Groupe. Cela se matérialise par des
seuils d’alerte et des limites sur les indicateurs clé du
dispositif de suivi du risque de liquidité :
-
Le LCR et le NSFR, pilotés avec une marge de manœuvre par rapport
aux exigences réglementaires (soit un seuil d’appétence pour le LCR
à 110%).
-
Les indicateurs internes, tels que la Position en Ressources
Stables (PRS), les scénarios de crise de liquidité et les réserves
de liquidité font également l’objet de seuils d’alerte et
limites.
Principaux indicateurs d’appétence et de
gestion du risque de liquidité suivis par la
caisse régionale Crédit Agricole Loire Haute-Loire au 31/12/2022
(sur base sociale) :
LCR NSFR PRS
Stress Réserves (vision modèle
interne) Caisse Régionale Crédit Agricole Loire
Haute-Loire Global > 0
111.02% 106.46% 824 M€ Systémique > 0 2 253 M€
Idiosyncratique > 0 Le dispositif de
pilotage interne est complété par d’autres mesures du risque
de liquidité (concentration du refinancement moyen long terme par
contreparties, échéances et devises, sensibilité au refinancement
de marché court terme, empreinte de marché, niveau d’encombrement
des actifs, besoins de liquidité contingents) suivies au niveau
Groupe et déclinées à différents niveaux (paliers de
sous-consolidation des filiales et Caisses Régionales). Le Groupe
établit annuellement une déclaration concernant l’adéquation des
dispositifs de gestion du risque de liquidité, assurant que les
systèmes de gestion de risque de liquidité mis en place sont
adaptés au profil et à la stratégie du Groupe. Cette déclaration,
approuvée par le Conseil d’Administration de Crédit Agricole SA,
est adressée à la Banque Centrale Européenne, en tant que
superviseur du Groupe. RATIO RÉGLEMENTAIRE DE
COUVERTURE EN BESOIN DE LIQUIDITE COURT TERME
_ LIQUIDTY COVERAGE RATIO - LCR (EU LIQ1)
LCR moyen* sur 12 mois glissants calculé au 31/03/2022,
30/06/2022, 30/09/2022 et 31/12/2022 (*moyenne des 12 dernières
mesures de fin de mois) A noter : les ratios LCR moyens reportés
dans le tableau ci-dessus correspondent désormais à la moyenne
arithmétique des 12 derniers ratios de fins de mois déclarés sur la
période d’observation, en conformité avec les exigences du
règlement européen CRR2 (en milliers d'euros) Valeur
totale non pondérée (moyenne)
Valeur totale pondérée (moyenne)
EU 1a TRIMESTRE SE TERMINANT LE 31/12/2022
30/09/2022 30/06/2022
31/03/2022 31/12/2022
30/09/2022 30/06/2022
31/03/2022 EU 1b Nombre de points de données
utilisés pour le calcul des moyennes 12 12 12 12 12 12 12 12
ACTIFS LIQUIDES DE QUALITÉ ÉLEVÉE (HQLA)
1 Total des actifs liquides de
qualité élevée (HQLA)
1 393 562 1 425 258 1 410
010 1 378 076 SORTIES DE
TRÉSORERIE 2 Dépôts de la clientèle de
détail et dépôts de petites entreprises clientes, dont: 3 763 499 3
752 985 3 739 858 3 708 836 230 335 229 944 228 853 226 176 3
Dépôts stables 2 735 377 2 725 075 2 712 532 2 693 054 136 769 136
254 135 627 134 653 4 Dépôts moins stables 1 028 123 1 027 910 1
027 326 1 015 782 93 566 93 691 93 226 91 524 5 Financements de
gros non garantis 965 309 973 439 972 684 953 708 572 919 568 687
565 729 535 262 6 Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et
dépôts dans des réseaux de banques coopératives 236 576 238 906 234
740 247 487 54 685 55 394 54 626 57 610 7 Dépôts non opérationnels
(toutes contreparties) 728 733 734 532 737 943 706 222 518 234 513
293 511 103 477 652 8 Créances non garanties ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 9
Financements de gros garantis 2 367 2
367 1 184 10 Exigences complémentaires 387 668 390 136 390
529 390 501 98 855 91 501 88 254 89 139 11 Sorties liées à des
expositions sur dérivés et autres exigences de sûretés 69 971 61
728 58 399 59 379 69 971 61 728 58 399 59 379 12 Sorties liées à
des pertes de financement sur des produits de créance ‐ ‐
‐ ‐ 13 Facilités de crédit et de liquidité 317
696 328 407 332 130 331 123 28 884 29 772 29 854 29 760 14 Autres
obligations de financement contractuelles 6 611 8 100 7 218 7 313 6
611 8 100 7 218 7 313 15 Autres obligations de financement éventuel
18 327 15 062 10 630 9 124 18 327 15 062 10 630 9 124
16 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE
929 414 915
660 901 868 867 014
Valeur totale
non pondérée (moyenne) Valeur
totale pondérée (moyenne) ENTRÉES
DE TRÉSORERIE 17 Opérations de prêt
garanties (par exemple, prises en pension) ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18
Entrées provenant d’expositions pleinement performantes 304 732 298
389 304 885 315 020 134 586 132 110 138 083 136 846 19 Autres
entrées de trésorerie 6 717 8 797 8 005 12 727 6 717 8 797 8 005 12
727 EU-19a (Différence entre le total des entrées de trésorerie
pondérées et le total des sorties de trésorerie pondérées résultant
d’opérations effectuées dans des pays tiers où s'appliquent des
restrictions aux transferts, ou libellées en monnaie non
convertible) ‐ ‐ EU-19b
(Excédent d’entrées de trésorerie provenant d’un établissement de
crédit spécialisé lié) ‐ ‐
20 TOTAL ENTRÉES DE
TRÉSORERIE 311 449 307
186 312 889 327 746
141 303 140 907 146
087 149 572 EU-20a Entrées de trésorerie
entièrement exemptées ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ EU-20b Entrées de
trésorerie soumises au plafond de 90 % ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
EU-20c Entrées de trésorerie soumises au plafond de
75 % 311 449 307 186 312 889 327 746 141 303 140 907 146 087
149 572 VALEUR AJUSTÉE TOTALE 21
COUSSIN DE LIQUIDITÉ 1 393 562 1 425
258 1 410 010 1 378 076 22 TOTAL SORTIES DE TRÉSORERIE NETTES
788 111 774 753 755 780 717 442 23
RATIO DE COUVERTURE DES BESOINS DE LIQUIDITÉ
177,00% 184,00% 187,00% 193,00% INFORMATIONS
QUALITATIVES SUR RATIO LCR (EU LIQB) Le ratio LCR a
fortement augmenté ces deux dernières années, et se traduit par un
excédent de liquidité important. Cette évolution résulte
essentiellement de la combinaison de deux facteurs : - au
numérateur, par une hausse des réserves de liquidité - au
dénominateur, par une augmentation de la collecte mais plus
contenue. En effet, depuis le début de la crise sanitaire, les
réserves de liquidité ont été renforcées sous l’effet de la forte
collecte clientèle observée depuis mars 2020 mais aussi des tirages
de refinancement TLTRO III qui ont été partiellement mises en dépôt
BCE. Globalement, les niveaux de LCR depuis deux ans sont bien
supérieurs à ce que l’on observe habituellement et la situation de
surliquidité en est la principale explication. En dehors des
ressources clientèles qui représentent une grande partie des
ressources de la Caisse Régionale, le refinancement de l’activité
est complété par des refinancements de marché. Les refinancements
de marché sont issus soit de refinancement BCE de type TLTRO soit
de refinancement direct sur les marchés, sécurisés ou non. La part
des ressources BCE a considérablement progressé depuis deux ans
sous l’effet des tirages TLTRO III qui ont été proposés par la
Banque Centrale Européenne à des conditions attractives. A noter
qu’un remboursement partiel du TLTRO III a eu lieu en fin d’année
pour 546m€, ce qui s’est traduit par une baisse sensible de
l’excédent de liquidités sur l’arrêté de décembre 2022. Le coussin
de liquidité de la Caisse Régionale, sur base consolidée, s’établit
au 31 décembre 2022, à 942 M€ (1 507M€ au 31 décembre 2021). Il est
composé de liquidité à hauteur de 575 M€, de titres obligataires de
niveau 1 à hauteur de 251 M€, de niveau 1b à hauteur de 32 M€, de
niveau 2a à hauteur de 40M€ et niveau 2b à hauteur de 44 M€. Le
niveau des appels de marge payés par la Caisse Régionale au 31
décembre 2022 au titre des dérivés est de 39M€ et a fortement
évolué sur l’année 2022 du fait de la forte hausse des taux de
marchés. La Caisse Régionale n’a pas d’expositions aux devises.
RATIO RÉGLEMENTAIRE DE COUVERTURE DES BESOINS
DE LIQUIDITÉ MOYEN/LONG-TERME (NET STABLE FUNDING RATIO) - RATIO
NSFR (EU LIQ2) NSFR mesuré au 31/12/2022 (sur base
consolidée) Valeur non pondérée par échéance
résiduelle Valeur pondérée
31/12/2022 Pas d’échéance
< 6 mois 6 mois à
< 1an ≥ 1an (en
milliers d'euros) Éléments du financement stable
disponible 1 Éléments et
instruments de fonds propres 2 173 575
‐ ‐ 12 008
2 185 583 2 Fonds propres 2 173 575 ‐ ‐ 12 008 2
185 583 3 Autres instruments de fonds propres ‐ ‐ ‐ ‐
4 Dépôts de la clientèle de
détail 3 896 938
‐ ‐ 3 647 643 5
Dépôts stables 2 807 968 ‐ ‐ 2 667 570 6 Dépôts moins
stables 1 088 970 ‐ ‐ 980 073 7
Financement de gros: 2 576
739 772 633 5 053 931
5 805 422 8 Dépôts opérationnels 264 300 ‐
‐ 132 150 9 Autres financements de gros 2 312 439 772 633 5
053 931 5 673 272 10 Engagements
interdépendants ‐
‐ ‐ ‐
11 Autres engagements:
‐ 842 815 17 954
219 410 228 387 12 Engagements
dérivés affectant le NSFR ‐ 13 Tous les
autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans
les catégories ci-dessus. 842 815 17 954 219 410 228 387
14 Financement stable disponible
total 11 867
034 Éléments du financement stable requis
15 Total des actifs liquides de qualité
élevée (HQLA) 62
183 EU-15a Actifs grevés pour une
échéance résiduelle d'un an ou plus dans un panier de
couverture 403 1
760 648 545 553 102
16 Dépôts détenus auprès d’autres
établissements financiers à des fins opérationnelles
55 344 ‐
‐ 27 672 17
Prêts et titres performants: 1 061
483 949 576 10 166 324
8 991 561 18 Opérations de financement sur titres
performantes avec des clients financiers garanties par des actifs
liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de
0 %. ‐ ‐ ‐ ‐ 19 Opérations de financement sur titres
performantes avec des clients financiers garanties par d’autres
actifs et prêts et avances aux établissements financiers 139
546 200 191 1 477 271 1 591 321 20 Prêts performants à des
entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de
détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux
emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont: ‐
661 899 509 701 3 402 741 3 605 942 21 Avec une pondération de
risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de
Bâle II pour le risque de crédit ‐ 1 781 1 434 28 441 20 094 22
Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont: ‐ 231 859 234
481 5 086 292 3 605 567 23 Avec une pondération de risque
inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle
II pour le risque de crédit 201 535 206 662 4 849 508 3 375
229 24 Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont
pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y
compris les actions négociées en bourse et les produits liés aux
crédits commerciaux inscrits au bilan 28 179 5 203 200 020
188 731 25 Actifs interdépendants
‐ ‐ ‐
‐ 26 Autres
actifs: 562 185 57
218 1 134 971 1 529 089
27 Matières premières échangées physiquement ‐
‐ 28 Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats
dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des
CCP ‐ ‐ ‐ ‐ 29 Actifs dérivés affectant le NSFR
7 883 7 883 30 Engagements dérivés affectant le NSFR
avant déduction de la marge de variation fournie 2 241
112 31 Tous les autres actifs ne relevant pas des
catégories ci-dessus 552 061 57 218 1 134 971 1 521 094
32 Éléments de hors bilan
‐ ‐ 275 275
13 764 33 Financement
stable requis total 11
177 370 34 Ratio de financement
stable net (%)
106,17%
-
RISQUES DE TAUX D’INTÉRÊT
GLOBAL
Conformément à l’article 448 du règlement (UE) 2019/876 du
Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2019 (dit « CRR
2 ») modifiant le règlement (UE) 575/2013, la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire est assujettie à la publication d’informations
relatives au risque de taux d’intérêt.
-
Informations qualitatives sur la gestion du risque de taux
des activités du portefeuille bancaire
EXPOSITION AU RISQUE DE TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS
NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE DE NÉGOCIATION (IRRBBA)
- Définition
du risque de taux d’intérêt global
Le risque de taux du portefeuille bancaire se réfère au
risque actuel ou potentiel d’une baisse des fonds propres ou des
revenus de la banque résultant de mouvements adverses des taux
d’intérêt qui affectent les positions de son portefeuille bancaire.
Le risque de taux se décompose en trois sous-types de
risque :
-
le risque directionnel ou risque d’impasse
résultant de la structure des échéances des instruments du
portefeuille bancaire et reflétant le risque induit par le
calendrier de révision des taux des instruments. L’ampleur du
risque d’impasse varie selon que les changements de la structure à
terme des taux évoluent constamment le long de la courbe des taux
(risque parallèle) ou différemment par période (risque non
parallèle) ;
-
le risque de base reflétant l’impact de variations
relatives des taux d’intérêt pour des instruments financiers ayant
des maturités similaires et valorisés avec des indices de taux
d’intérêt différents ;
-
le risque optionnel résultant de positions
dérivées ou bilancielles permettant à la banque ou son client de
modifier le niveau et le calendrier des flux de trésorerie ;
le risque optionnel est scindé en 2 catégories : risque
optionnel automatique et risque optionnel comportemental.
Il est géré notamment par la mise en place de couvertures et
fait l’objet d’un encadrement à l’aide de limites.
- Stratégies
de gestion et d’atténuation du risque de taux d’intérêt
global
Objectif La gestion du risque de taux
d’intérêt global vise à stabiliser les marges futures de la banque
contre les impacts défavorables d’une évolution adverse des taux
d’intérêt. Les variations de taux d’intérêt impactent la marge
nette d’intérêt en raison des décalages de durée et de type
d’indexation entre les emplois et les ressources. La gestion du
risque de taux vise, par des opérations de bilan ou de hors bilan,
à limiter la volatilité de cette marge.
Dispositif de limites et pratiques de couverture
Les limites mises en place au niveau de la banque permettent de
borner la somme des pertes maximales actualisées sur les
30 prochaines années et le montant de perte maximale annuelle
sur chacune des 10 prochaines années en cas de choc de taux.
Les règles de fixation des limites visent à protéger la valeur
patrimoniale de la banque dans le respect des dispositions du
Pilier 2 de la réglementation Bâle 3 en matière de risque
de taux d’intérêt global et à limiter la volatilité dans le temps
de la marge nette d’intérêt en évitant des concentrations de risque
importantes sur certaines maturités. Des limites approuvées par le
Conseil d’administration de la Caisse régionale encadrent
l’exposition au risque de taux d’intérêt global. Ces limites
encadrent le risque de taux et, le cas échéant, le risque inflation
et le risque de base. La Caisse régionale assure à son niveau la
couverture en taux des risques qui découlent de cette organisation
financière par le biais d’instruments financiers de bilan ou de
hors bilan, fermes ou optionnels. Les règles applicables en France
sur la fixation du taux du Livret A indexent une fraction de
cette rémunération à l’inflation moyenne constatée sur des périodes
de six mois glissants. La rémunération des autres livrets est
également corrélée à la même moyenne semestrielle de l’inflation.
La Caisse régionale est donc amenée à couvrir le risque associé à
ces postes du bilan au moyen d’instruments (de bilan ou de hors
bilan) ayant pour sous-jacent l’inflation. Conduite
de tests de résistance Un dispositif interne trimestriel
(ICAAP ou internal capital adequacy assessment process) vise ici à
estimer le besoin en capital interne requis au titre du risque de
taux que la Caisse Régionale Loire Haute-Loire pourrait connaitre.
Celui-ci est mesuré selon deux approches, en valeur économique et
en revenu. L’impact en valeur économique est réalisé en
tenant compte :
-
Du risque de taux directionnel (calculé à partir des impasses)
;
-
Du risque de taux optionnel automatique (équivalent delta et
équivalent gamma des options de caps et de floors, principalement)
;
-
Du risque comportemental (remboursements anticipés sur les crédits
à taux fixe, notamment) ;
-
D’une consommation potentielle des limites sur l’exposition en
risque de taux
L’impact en revenu est calculé à partir des simulations de
marge nette d’intérêt (cf. infra). Ce dispositif interne est
complété de tests de résistance (ou stress test) réglementaires
pilotés par l’Autorité Bancaire Européenne. Cet exercice est
réalisé périodiquement au sein du groupe Crédit Agricole au niveau
de consolidation le plus élevé ; la Caisse régionale y
contribue en tant qu’entité appartenant au périmètre de
consolidation visé. Le risque de taux fait partie des risques
soumis à ce type d’exercice. Rôle de l’audit
indépendant Un système de contrôle à trois niveaux et
indépendant est mis en place de façon à s’assurer de la robustesse
du dispositif :
-
le dispositif de mesure du risque de taux d’intérêt global fait
l’objet d’un processus de contrôle permanent;
-
la Direction des risques de la Caisse régionale émet un avis sur
les processus d’encadrement et les nouveaux produits ;
-
l’audit interne assure des inspections régulières dans les
différents départements.
Rôle et pratiques du comité financier La
Caisse régionale gère son exposition sous le contrôle de son comité
financier, dans le respect de ses limites et des normes du groupe
Crédit Agricole. Le comité financier de la Caisse régionale
est présidé par le Directeur général et comprend plusieurs membres
du Comité de direction ainsi que des représentants de la Direction
des risques :
-
il examine les positions de la Caisse régionale ;
-
il examine le respect des limites applicables à la
Caisse ;
-
il valide les orientations de gestion s’agissant du risque de taux
d’intérêt global proposées par le Département de gestion
actif-passif.
De plus, la situation individuelle de la Caisse régionale au regard
du risque de taux d’intérêt global fait l’objet d’un examen
trimestriel au sein du Comité des risques des Caisses régionales
organisé par Crédit Agricole S.A. Pratiques de la
banque en matière de validation appropriée des modèles Les
modèles de gestion actif-passif des Caisses régionales sont
élaborés au niveau national par Crédit Agricole S.A. Ils suivent le
même circuit de validation au sein de la Caisse régionale et font
l’objet d’une information à Crédit Agricole S.A. lorsqu’ils sont
adaptés localement. La pertinence des modèles est contrôlée
annuellement, notamment par l’examen de données historiques ou des
conditions de marché présentes. Ils font l’objet d’une revue
indépendante (dite « second regard ») par la fonction
risque de Crédit Agricole S.A. pour les modèles nationaux et par
celle de la Caisse régionale pour les adaptations locales.
- Indicateurs
de mesure du risque de taux et périodicité de calcul
Le risque de taux d’intérêt global est quantifié à l’aide de
mesures statiques et dynamiques. Approche en valeur
économique La mesure du risque de taux s’appuie
principalement sur le calcul de gaps ou impasses de taux. Cette
méthodologie consiste à échéancer dans le futur (selon une vision
dite en extinction, dite « statique ») les encours à taux
connu et les encours indexés sur l’inflation en fonction de leurs
caractéristiques contractuelles (date de maturité, profil
d’amortissement) ou d’une modélisation de l’écoulement des encours
lorsque :
-
le profil d’échéancement n’est pas connu (produits sans échéance
contractuelle tels que les dépôts à vue, les livrets ou les fonds
propres) ;
-
des options comportementales vendues à la clientèle sont
incorporées (remboursements anticipés sur crédits,
épargne-logement…).
Les risques découlant des options automatiques (options de caps et
de floors) sont, quant à eux, retenus dans les impasses à hauteur
de leur équivalent delta. Une part de ces risques peut être couvert
par des achats d’options. Ce dispositif de mesures est décliné pour
l’ensemble des devises significatives. Une sensibilité de la valeur
actualisée nette de la valeur économique de la banque restitue de
façon synthétique l’impact qu’aurait un choc de taux sur le montant
des impasses de taux définies ci-dessus. Cette sensibilité est
calculée sur le taux et le cas échéant, sur l’inflation et sur le
risque de base (chocs variables selon l’indice de référence). Elles
font chacune l’objet d’un encadrement sous la forme d’une limite
qui ne peut dépasser un pourcentage des fonds propres prudentiels
totaux. Les impasses sont produites sur base mensuelle. Les
sensibilités de valeur économique sont calculées avec la même
fréquence. Approche en revenu Une approche
en revenu complète cette vision bilancielle avec des simulations de
marge nette d’intérêt projetées sur 3 années, intégrant des
hypothèses de nouvelle production (approche dite
« dynamique »). La méthodologie correspond à celle des
stress tests conduits par l’EBA, à savoir une vision à bilan
constant avec un renouvellement à l’identique des opérations
arrivant à maturité. Ces indicateurs ne font pas l’objet d’un
encadrement mais contribuent à la mesure de l’évaluation du besoin
en capital interne au titre du risque de taux. Cette mesure est
effectuée trimestriellement.
- Chocs de
taux utilisés pour les mesures internes
Indicateurs relatifs à l’approche en valeur
économique Un choc uniforme de +/- 200 points de base est
appliqué pour le calcul de la sensibilité au taux d’intérêt.
S’agissant de sensibilité à l’inflation, un choc de +/- 100 points
de base est retenu. Indicateurs relatifs à
l’approche en revenu Les simulations de marge nette
d’intérêt projetées sont réalisées selon 6 scenarii :
-
réalisation des taux à terme (scénario central) ;
-
chocs de +/- 200 points de base sur les taux d’intérêt ;
-
chocs de +/- 50 points de base sur les taux d’intérêt ;
-
choc de + 100 points de base sur l’inflation.
ICAAP Les mesures utilisées pour l’ICAAP au
titre de l’approche en valeur économique sont réalisées en
s’appuyant sur un jeu de 6 scénarios internes intégrant des
déformations de la courbe de taux calibrés selon une méthode ACP
(Analyse en composantes principales) et un calibrage cohérent avec
celui utilisé pour l’évaluation des autres risques mesurés au titre
du Pilier 2 (un intervalle de confiance de 99,9% et une période
d’observation historique de 10 ans). Pour l’approche en revenu, les
chocs retenus sont de +/- 200 points de base.
- Hypothèses
de modélisation et de paramètres utilisées pour les mesures
internes
La définition des modèles de gestion actif-passif repose
habituellement sur l’analyse statistique du comportement passé de
la clientèle, complétée d’une analyse qualitative (contexte
économique et réglementaire, stratégie commerciale…). Les
modélisations portent pour l’essentiel sur les :
-
dépôts à vue : l’écoulement modélisé prend en compte la
stabilité historiquement observée des encours. Même si les dépôts à
vue français ont montré historiquement une grande stabilité, une
fraction des encours (notamment ceux constitués après 2015) est
réputée plus sensible au taux et une moindre stabilité lui est
reconnue ;
-
livrets d’épargne : le modèle traduit la dépendance de la
rémunération de ces produits aux taux de marché et de l’inflation
pour certains ;
-
crédits échéancés : pour les crédits taux fixe les plus longs
(majoritairement les crédits habitat), la modélisation tient compte
de la dépendance de l’intensité des remboursements anticipés au
niveau des taux d’intérêt. Les remboursements anticipés modélisés
sont ainsi mis à jour trimestriellement ;
-
fonds propres : le modèle traduit une convention de nature
stratégique qui a pour but de stabiliser la marge nette d’intérêt.
Il relie la maturité de l’échéancement des fonds propres à la
maturité de l’activité commerciale de l’entité.
- Couverture
du risque de taux
Sont développées dans cette partie la couverture de juste
valeur (Fair value hedge) et la couverture de flux de trésorerie
(Cash flow hedge). La gestion du risque de taux d’intérêt
global vise à concilier deux approches :
-
La protection de la valeur patrimoniale de la banque
Cette première approche suppose d’adosser les postes du bilan/hors
bilan sensibles à la variation des taux d’intérêt à l’actif et au
passif (i.e. de manière simplifiée, les postes à taux fixe), afin
de neutraliser les variations de juste valeur observées en cas de
variation des taux d’intérêt. Lorsque cet adossement est réalisé au
moyen d’instruments dérivés (principalement des swaps de taux fixe
et inflation, caps de marché), ceux-ci sont considérés comme des
dérivés de couverture de juste valeur (Fair Value Hedge) dès lors
que des instruments identifiés (micro-FVH) ou des groupes
d’instruments identifiés (macro-FVH) comme éléments couverts
(actifs à taux fixe et inflation : crédits clientèle, passifs
à taux fixe et inflation : dépôts à vue et épargne) sont
éligibles au sens de la norme IAS 39 (à défaut, comme indiqué
précédemment, ces dérivés, qui constituent pourtant une couverture
économique du risque, sont classés en trading). En vue de vérifier
l’adéquation de la macrocouverture, les instruments de couverture
et les éléments couverts sont échéancés par bande de maturité en
utilisant les caractéristiques des contrats ou, pour certains
postes du bilan (collecte notamment) des hypothèses qui se basent
notamment sur les caractéristiques financières des produits et sur
des comportements historiques. La comparaison des deux échéanciers
(couvertures et éléments couverts) permet de documenter la
couverture de manière prospective, pour chaque maturité et chaque
génération. Pour chaque relation de macrocouverture, l’efficacité
prospective est mesurée, en fin de période, en s’assurant que pour
chaque bande de maturité, le principal des éléments couverts est
supérieur au notionnel des instruments financiers dérivés de
couverture désignés. L’efficacité rétrospective est ainsi mesurée
en s’assurant que l’évolution de l’encours couvert, en début de
période, ne met pas en évidence de surcouverture a posteriori.
D’autres sources d’inefficacité sont par ailleurs mesurées :
l’écart BOR / OIS, la Credit Valuation Adjustment (CVA) / Debit
Valuation Adjustment (DVA) et la Funding Valuation Adjustment
(FVA).
-
La protection de la marge d’intérêt
Cette seconde approche suppose de neutraliser la variation des
futurs flux de trésorerie d’instruments ou de postes du bilan liée
à la refixation de leur taux d’intérêt dans le futur, soit parce
qu’ils sont indexés sur les indices de taux qui fluctuent, soit
parce qu’ils seront refinancés à taux de marché à un certain
horizon de temps. Lorsque cette neutralisation est effectuée au
moyen d’instruments dérivés (swaps de taux d’intérêt
principalement), ceux-ci sont considérés comme des dérivés de
couverture des flux de trésorerie (Cash Flow Hedge). Dans ce cas
également, cette neutralisation peut être effectuée pour des postes
du bilan ou des instruments identifiés individuellement (micro-CFH)
ou des portefeuilles de postes ou instruments (macro-CFH). Comme
pour la couverture de juste valeur, la documentation et
l’appréciation de l’efficacité de ces relations de couverture
s’appuient sur des échéanciers prévisionnels. Pour chaque relation
de couverture, l’efficacité prospective est mesurée, en fin de
période, en s’assurant que pour chaque bande de maturité, le
principal des éléments couverts est supérieur au notionnel des
instruments financiers dérivés de couverture désignés. La
Caisse régionale Loire Haute-Loire privilégie la protection de sa
valeur patrimoniale pour la gestion de son risque de taux.
- Principales
hypothèses de modélisation et de paramètres pour les mesures
réglementaires
Les hypothèses de modélisation et de paramètres utilisées pour les
mesures internes présentées au point e. sont également appliquées
aux mesures réglementaires, à l’exception des éléments
ci-dessous :
-
Les fonds propres et participations, les autres actifs et autres
passifs sont exclus des impasses ;
-
la durée moyenne de la collecte non échéancée est plafonnée à 5
ans.
-
Signification des mesures
Les mesures internes montrent que les positions relatives au
risque de taux d’intérêt global sont raisonnables au regard du
montant des fonds propres dont dispose la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire. En effet, la sensibilité de la valeur
économique de la banque à une variation des taux d’intérêt et de
l’inflation de respectivement 200 points de base et 100 points de
base ressort à 87 966 milliers d’euro, soit 5.4% des fonds propres
prudentiels totaux. Les mesures réglementaires figurant dans
l’état EU IRRBB11 ci-dessous sont pénalisées par l’exclusion des
fonds propres1 de la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, qui
demeurent une ressource à taux fixe importante.
- Autres
informations pertinentes
Les taux d’intérêt relatifs aux principaux produits de
collecte nationaux sont actualisés mensuellement par le comité Taux
de Crédit Agricole S.A.
-
Informations quantitatives sur le risque de
taux
Le tableau ci-dessous présente la sensibilité de la valeur
économique et du produit net d’intérêts à différents scénarios de
chocs de taux d’intérêt. EXPOSITION AU RISQUE DE
TAUX D’INTÉRÊT POUR LES POSITIONS NON DÉTENUES DANS LE PORTEFEUILLE
DE NÉGOCIATION (IRRBB1) Scenarii de choc
réglementaires Variation de la valeur économique
Variation du produit net d'intérêts (en milliers
d'euros) 31/12/2022 31/12/2022
Choc parallèle vers le haut (223 891) 2 638 Choc parallèle vers le
bas 87 245 (2 301) Pentification de la courbe (22 430)
Aplatissement de la courbe (18 163) Hausse des taux courts
(83 837) Baisse des taux courts 76 751
Hypothèses de calcul Les hypothèses de calcul et
scénarios de chocs de taux sont définis par l’Autorité Bancaire
Européenne (EBA) dans les « Orientations sur la gestion du
risque de taux d’intérêt inhérent aux activités hors portefeuille
de négociation » parues le 19 juillet 2018 (EBA/GL/2018/02).
Le paragraphe 115 des orientations de l’EBA précise les modalités
de calcul de la variation de valeur économique. Celle-ci est
déterminée à partir d’un bilan en extinction sur les 30 prochaines
années duquel la valeur des fonds propres et des immobilisations
est exclue. La durée d’écoulement moyenne des dépôts sans maturité
contractuelle (dépôts à vue et livrets d’épargne) hors institutions
financières est plafonnée à 5 ans. Il est considéré un scénario de
choc de taux instantané. Les chocs de taux utilisés sont ceux des
principales zones économiques où Caisse Régionale Loire Haute-Loire
est exposée, à savoir la zone euro. En points de base
EUR CHF Choc
parallèle 200 100 Taux courts 250 150
Taux longs 100 100 Les scénarios de pentification et
d’aplatissement de la courbe des taux sont des scénarios non
uniformes où des chocs de taux variables selon la maturité sont à
la fois appliqués sur les taux courts et les taux longs. Un seuil
minimum (ou floor), variable selon les maturités (de -100 points de
base au jour le jour à 0 point de base à 20 ans, conformément à
l’article 115(k) des orientations de l’EBA susmentionnées), est
appliqué aux taux d’intérêt après prise en compte des scenarii de
choc à la baisse.
La variation du produit net d’intérêts est calculée à un horizon de
12 mois en prenant l’hypothèse d’un bilan constant et donc d’un
renouvellement à l’identique des opérations arrivant à terme. Il
est considéré ici un scénario de choc de taux instantané de 50
points de base quelle que soit la devise. Il est constaté une
inversion des sensibilités entre les deux approches : la
valeur économique de Caisse Régionale Loire Haute-Loire baisse en
cas de hausse des taux alors que la marge nette d’intérêt augmente.
La baisse de la valeur économique en cas de hausse des taux
provient d’un volume de passifs à taux fixe globalement plus faible
que les actifs à taux fixe sur les échéances à venir. A l’inverse,
la marge nette d’intérêt augmente en cas de hausse des taux, car la
sensibilité des actifs renouvelés à une variation de taux est plus
élevée que celle des passifs renouvelés, du fait de la présence au
sein des passifs des fonds propres et des ressources de clientèle
de détail (dépôts à vue et épargne règlementée) peu ou pas
sensibles à la hausse des taux. De plus, l’impact d’une
hausse de taux est supposé se transmettre à 100% et immédiatement
aux actifs clientèles ; les dépôts à vue se maintiennent à
leur niveau actuel élevé, sans être rémunérés (reprise des
hypothèses des tests de résistance de l’EBA). Dans les faits, la
hausse de la marge nette d’intérêt se matérialiserait plus
progressivement que le laissent supposer les résultats donnés
ci-dessus.
-
ACTIFS GREVES
ACTIFS GREVÉS ET ACTIFS NON GREVÉS
(EU AE1) 31/12/2022 Valeur
comptable des actifs grevés Juste valeur des
actifs grevés Valeur comptable des actifs non
grevés Juste valeur des actifs non grevés
(en milliers d'euros) dont EHQLA et HQLA
théoriquement éligibles dont EHQLA et HQLA
théoriquement éligibles dont EHQLA et
HQLA dont EHQLA et HQLA
010 Actifs de l’établissement publiant les
informations 4 462 237 40
242 10 196 876 337
502 030 Instruments de capitaux propres ‐ ‐
‐ ‐ 1 122 185 ‐ 1 123 937 ‐ 040 Titres de créance 40 242 40 242 41
635 41 635 612 666 330 577 591 474 330 242 050 dont: obligations
garanties ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 060 dont: titrisations ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
070 dont: émis par des administrations publiques 40 242 40 242 41
635 41 635 213 930 213 930 264 923 260 787 080 dont: émis par des
sociétés financières ‐ ‐ ‐ ‐ 289 095 17 643 242 145 17 634 090
dont: émis par des sociétés non financières ‐ ‐ ‐ ‐ 109 110 50 881
79 776 49 631 120 Autres actifs 4 421 996 ‐ 8 462 026
6 925 SURETÉS REÇUES (EU AE2)
31/12/2022 Juste valeur des
sûretés grevées reçues ou des propres titres de créance grevés
émis Non grevé
Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de
créance émis pouvant être grevés (en milliers d'euros)
dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles
dont EHQLA et HQLA 130
Sûretés reçues par l’établissement publiant les
informations ‐ ‐
‐ ‐ 140 Prêts à vue ‐ ‐ ‐ ‐ 150
Instruments de capitaux propres ‐ ‐ ‐ ‐ 160 Titres de créance ‐ ‐ ‐
‐ 170 dont: obligations garanties ‐ ‐ ‐ ‐ 180 dont: titrisations ‐
‐ ‐ ‐ 190 dont: émis par des administrations publiques ‐ ‐ ‐ ‐ 200
dont: émis par des sociétés financières ‐ ‐ ‐ ‐ 210 dont: émis par
des sociétés non financières ‐ ‐ ‐ ‐ 220 Prêts et avances autres
que prêts à vue ‐ ‐ ‐ ‐ 230 Autres sûretés reçues ‐ ‐ ‐ ‐
240 Propres titres de créance émis autres
que propres obligations garanties ou titrisations
‐ ‐ ‐
‐ 241 Propres obligations
garanties et titrisations émises et non encore données en
nantissement 200 669
‐ 250 TOTAL SÛRETÉS
REÇUES ET PROPRES TITRES DE CRÉANCE ÉMIS 4 462
237 40 242
SOURCES DES CHARGES GREVANT LES ACTIFS (EU AE3)
31/12/2022 Passifs correspondants, passifs
éventuels ou titres prêtés Actifs, sûretés
reçues et propres titres de créance émis, autres qu’obligations
garanties et titrisations, grevés (en milliers d'euros)
010 Valeur comptable de passifs financiers
sélectionnés 774 897 989 833 INFORMATIONS
DESCRIPTIVES COMPLÉMENTAIRES (EU AE4) La Caisse
Régionale Loire Haute-Loire suit et pilote le niveau de charge des
actifs. Le ratio de charge des actifs de la Caisse Régionale Loire
Haute-Loire représente 28.88% au 31 décembre 2022. Les charges
grevant les actifs et sûretés reçues du Groupe Crédit Agricole
portent principalement sur les prêts et avances (autres que prêts à
vue). En effet, la mobilisation des créances privées a pour but
d’obtenir du refinancement à des conditions avantageuses ou de
constituer des réserves facilement liquéfiables en cas de besoin.
La politique suivie par Crédit Agricole S.A. vise à la fois à
diversifier les dispositifs utilisés pour accroître la résistance
aux stress de liquidité qui pourraient atteindre différemment tel
ou tel marché, et à limiter la part d’actifs mobilisés afin de
conserver des actifs libres de bonne qualité, facilement
liquéfiables en cas de stress au travers des dispositifs existants.
La baisse du ratio de charge des actifs de la Caisse Régionale
Loire Haute-Loire observée sur 2022 s’explique en particulier par
la baisse des tirages auprès de la BCE au titre du T-LTRO
(remboursés partiellement en fin d’année 2022) et la hausse du
bilan. Les sources des charges grevant principalement des prêts et
avances (autres que prêts à vue) sont les suivantes :
-
Les obligations garanties (covered bonds) au sens de l'article 52,
paragraphe 4, premier alinéa, de la directive 2009/65/CE, émises
dans le cadre des programmes suivants :
-
Crédit Agricole Home Loan SF
-
H, mobilisant les créances des Caisses régionales,
-
Crédit Agricole Public Sector SCF, mobilisant les créances de
Crédit Agricole CIB,
-
Crédit Agricole Italia OBG srl, mobilisant les créances du Groupe
Crédit Agricole Italia
-
CAnb Hypotheques SA, mobilisant les créances de Crédit Agricole
next bank (Suisse) SA
Au 31 décembre 2022, la part de ces obligations garanties
représente pour la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, un
refinancement de 427.1 millions d’euros, pour un total de
640.4millions d‘euros d’actifs (et sûretés reçues) sous-jacents
grevés, respectant ainsi les exigences contractuelles et
réglementaires en termes de surnantissement.
-
Les titres adossés à des actifs (ABS) émis lors d’opérations de
titrisations - telles que définies à l'article 4, paragraphe 1,
point 61), du règlement (UE) no 575/2013 - réalisées principalement
par le groupe CA Consumer Finance et ses filiales ainsi que par LCL
(via le programme FCT CA Habitat).
Au 31 décembre 2022, les titres adossés à des actifs placés
représentent, pour la Caisse Régionale Loire Haute-Loire, 56
millions d’euros pour un total de 54.6 millions d’euros d’actifs
sous-jacents grevés.
-
Les dépôts garantis (autres que mises en pension) liés
principalement aux activités de financement : auprès de la BCE au
titre du T-LTRO, via le conduit de titrisation ESTER de Crédit
Agricole CIB, ainsi qu’auprès d’organismes institutionnels français
ou supranationaux (comme la CDC et la BEI).
Au 31 décembre 2022, les dépôts garantis (autres que mises en
pension) représentent pour la Caisse Régionale Loire Haute-Loire 93
millions d’euros pour un total de 100.9 millions d’euros d’actifs
grevés auprès de la CDC et BEI. Les dépôts garantis pour un
refinancement auprès de la BCE totalisent quant à eux 3.374
milliards d’actifs grevés.
-
Les titres de créance (autres qu'obligations garanties ou titres
adossés à des actifs) émis auprès de la Caisse de Refinancement de
l’Habitat (CRH) sous format de billets à ordre, mobilisant les
sûretés reçues des Caisses régionales et les créances de LCL.
Au 31 décembre 2022, la part de ces titres représentent pour la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire un refinancement de 102.5
millions d’euros pour un total 126 millions d’euros d’actifs
grevés. Crédit Agricole SA jouant le rôle d’acteur central dans la
plupart de ces dispositifs de financement sécurisé, ces niveaux de
charges se déclinent de fait au niveau intragroupe entre Crédit
Agricole SA, ses filiales et les Caisses régionales du Crédit
Agricole. Les autres sources principales de charges grevant les
actifs dans le Groupe Crédit Agricole sont:
-
Les mises en pensions (repurchase agreements), liées principalement
à l’activité de Crédit Agricole CIB et grevant majoritairement des
sûretés reçues constituées de titres de créance et accessoirement
d’instruments de capitaux propres. En particulier, cette source
concentre la grande majorité des charges détenues dans la 2ième
monnaie importante (USD), au sens de l'annexe XVII du règlement
d'exécution (UE) no 680/2014, autre que la monnaie de déclaration
(EUR).
Au 31 décembre 2022, les mises en pension totalisent pour la Caisse
Régionale Loire Haute-Loire 114.5 millions d’euros pour un total de
129.6 millions d’euros d’actifs et sûretés reçues grevés.
-
Les prêts-emprunts de titres (Security Lending and Borrowing) liés
principalement à l’activité de Crédit Agricole CIB et de CACEIS et
grevant majoritairement des sûretés reçues constituées de titres de
créance et accessoirement d’instruments de capitaux propres.
Au 31 décembre 2022, les prêts-emprunts de titres totalisent 50,9
milliards d’euros pour un total de 49,9 milliards d’euros d’actifs
et sûretés reçues grevés.
-
Les dérivés liés principalement à l’activité de dérivés OTC de
Crédit Agricole CIB et grevant majoritairement du cash dans le
cadre des appels de marge.
Au 31 décembre 2022, il n’y a pas d’appel de marge grevé pour la
Caisse Régionale Loire Haute-Loire.
- POLITIQUE
DE REMUNERATION
INFORMATIONS QUALITATIVES SUR LA
POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION (REMA) Définition
du personnel identifié Au sein des Caisses
Régionales, et en application des critères qualitatifs liés à la
fonction, les collaborateurs dits « personnels identifiés »
comprennent :
-
Le Directeur général de Caisse Régionale,
-
L’ensemble des membres du Comité de direction, qu’ils soient nommés
cadres de direction (Directeur général, Directeur général adjoint
et Directeur) ainsi que les salariés non cadres de direction mais
qui participent de manière permanente à ce Comité,
-
Les responsables des trois fonctions de contrôles à savoir les
fonctions Risques et contrôles permanents, Conformité et Audit, si
ces derniers ne sont pas déjà membres du Comité de direction.
Politique de rémunération La politique de
rémunération des Cadres de direction, Directeurs généraux,
Directeurs généraux adjoints et Directeurs, est définie dans
l’Annexe de la convention collective des cadres de direction de
Caisses Régionales. La politique de rémunération applicable aux
Directeurs généraux, mandataires sociaux, est par ailleurs
complétée dans un référentiel qui leur est propre. La politique de
rémunération applicable aux Directeurs généraux ainsi que celle
applicable aux Cadres de direction salariés des Caisses Régionales,
ainsi que leurs évolutions, sont présentées, pour avis, à la
Commission Nationale de rémunération des Cadres de direction de
Caisses Régionales. Ces politiques et les évolutions sont, après
obtention de l’avis de la Commission Nationale de Rémunération dont
la composition et le fonctionnement sont exposés ci-dessous,
soumises à l’agrément de Crédit Agricole SA dans sa fonction
d’organe central. Commission Nationale de
Rémunération Le rôle de la Commission Nationale de
Rémunération et de l’organe central ne se limite pas aux politiques
de rémunération. En effet, conformément aux dispositions du Code
monétaire et financier, la Commission Nationale de Rémunération
examine, comme détaillé ci-dessous, chacune des situations
individuelles. Afin de prendre en compte :
-
l’organisation spécifique du Groupe Crédit Agricole où, par la Loi,
l’organe central, a un rôle de supervision des nominations et
rémunérations des Directeurs Généraux,
-
l’absence, dans les Caisses Régionales, de salariés professionnels
des marchés financiers dont les activités sont susceptibles d’avoir
une incidence significative sur le profil de risque de
l’entreprise,
-
l’existence de la Commission Nationale de Rémunération des cadres
de direction de Caisses Régionales,
Le Conseil d’administration de chaque Caisse Régionale a délégué à
la Commission Nationale de Rémunération, le rôle de Comité des
rémunérations de la Caisse Régionale, et lui a donné mandat en ce
sens. La composition de cette Commission a été modifiée en 2011
afin que ses membres puissent être considérés comme indépendants
vis-à-vis des Caisses Régionales. La Commission Nationale de
Rémunération est composée :
-
de trois Présidents de Caisse Régionale
-
du Directeur Général de la F.N.C.A
-
de trois membres ès qualité représentant le Directeur Général de
Crédit Agricole S.A. : le Directeur Général Adjoint de Crédit
Agricole SA en charge des Caisses Régionales (Président de la
Commission), l’Inspecteur Général du Groupe Crédit Agricole, le
Directeur des Relations avec les Caisses Régionales.
Participent également aux séances de la Commission :
-
le Directeur Général Adjoint de la F.N.C.A en charge des Cadres de
direction
-
le Responsable Administration/Réglementation de la Direction des
Relations avec les Caisses Régionales qui en assure le
secrétariat.
Si la Commission venait à traiter de rémunérations
concernant une Caisse Régionale dont le Président participe à la
réunion, ce dernier quitterait la séance afin de ne pas participer
aux débats. La Commission se réunit semestriellement et, le cas
échéant, peut être consultée à tout moment en cas de besoin.
Systèmes de rémunération La rémunération globale
des collaborateurs de Caisses Régionales est constituée de :
-
la rémunération fixe,
-
la rémunération variable annuelle dont, le cas échéant, une partie
est différée,
-
la rétribution variable collective (intéressement et
participation), le cas échéant,
-
les périphériques de rémunération (régimes de retraite
supplémentaire des cadres de direction de Caisses Régionales).
Chaque collaborateur bénéficie de tout ou partie de ces éléments en
fonction de la Convention collective dont il relève, de ses
responsabilités, de ses compétences et de sa performance. Il
n’existe pas de rémunération attribuée sous forme d’options,
d’actions de performance ou d’autres instruments financiers en
Caisses Régionales. Pour les Cadres de direction, la rémunération
fixe est composée de plusieurs catégories :
-
la rémunération liée à la fonction,
-
la rémunération complémentaire liée à la taille de la Caisse
Régionale,
-
la rémunération des compétences et, le cas échéant, une
rémunération spécifique dite de catégorie 1,
-
la rémunération spécifique dite de catégorie 2.
Les montants de ces rémunérations sont fixes et limités par des
plafonds. Ils sont propres à chaque statut de Cadre de direction et
communs à l’ensemble des Caisses Régionales. Seule la rémunération
complémentaire liée à la Caisse Régionale est issue de calculs
tenant compte, notamment, du poids de capitaux moyens gérés par la
Caisse Régionale et de son poids de bilan. Ces montants sont
déterminés, selon une formule définie dans les textes précités, par
l’organe central pour le compte des Caisses Régionales.
Rémunération variable annuelle Seule une
rémunération variable individuelle existe en Caisse Régionale. Elle
est liée à la performance, fonction de l’atteinte d’objectifs
fixés, voire aux résultats de l’entité et, le cas échéant, au
profil de risque de l’établissement. En cas de performance
insuffisante ou de comportements à risques, la rémunération
variable est directement impactée. La rémunération variable n’est
jamais garantie. Les attributions individuelles de rémunérations
variables sont liées à une évaluation individuelle annuelle
formalisée prenant en compte la réalisation d’objectifs
quantitatifs et qualitatifs, collectifs et/ou individuels. La
composante variable ne peut excéder :
-
45% d’une partie de la composante fixe pour un Directeur
général,
-
35% de la composante fixe pour un Directeur général adjoint,
-
27% de la composante fixe pour un Directeur,
-
Une limite propre à chaque Caisse Régionale pour les autres
collaborateurs.
La part de rémunération variable supérieure au plafond
déterminé par l’organe central de Crédit Agricole est étalée sur
les trois exercices postérieurs à celui de l’attribution de la
rémunération variable, avec un rythme de versement par tiers
indexés sur la valeur du Certificat Coopératif d’Associé de la
Caisse Régionale concernée. Le montant total de la
rémunération variable attribué à un collaborateur personnel
identifié peut, à tout moment et en tout ou partie, être réduit en
fonction des agissements ou des comportements à risques constatés.
Une revue des éventuels comportements à risque est réalisée par la
Commission Nationale des Rémunérations. Les contrôles des
rémunérations au niveau des Caisses Régionales sont effectués par
l’Inspection Générale de l’organe central lors de ses missions
régulières en Caisses Régionales. En application des critères
quantitatifs liés au niveau de rémunération, les collaborateurs non
identifiés au titre des critères qualitatifs liés à la fonction et
dont la rémunération totale attribuée au titre de l’exercice
précédent les positionnerait dans les 0,3% des collaborateurs les
mieux rémunérés de l’entité, entrent dans le périmètre des «
Personnels identifiés ». La structure des rémunérations en Caisses
Régionales implique qu’il ne peut pas y avoir de collaborateur «
non identifié » dont la rémunération totale le positionnerait dans
les 0,3% des collaborateurs les mieux rémunérés de l’entité.
Rémunération variable du Directeur Général Cette
rémunération est fondée sur des critères de performance appréciés
par rapport à la situation financière, à la qualité du pilotage et
de la gouvernance de la Caisse Régionale dont les risques. Des
critères quantitatifs sont définis sur différents domaines comme
l’activité, la rentabilité, le déficit crédit collecte et les
risques. Ces critères sont suivis par la Direction des Relations
avec les Caisses Régionales dont le Directeur est membre de la
Commission Nationale de Rémunération, lui-même rattaché au
Président de cette Commission. Des critères plus qualitatifs se
rapportant au développement de la Caisse Régionale (gouvernance,
gestion des ressources humaines et perspectives notamment) mais
aussi, plus largement, du Groupe Crédit Agricole, sont retenus et
transmis par le Président de la Caisse Régionale. Au final,
l’application de règles d’encadrement et de plafonnement de ces
rémunérations, leur suivi par la Commission Nationale de
Rémunération ainsi que, pour les Directeurs généraux de Caisses
Régionales, leur agrément par l’organe central du Crédit Agricole
conduit à leur modération, à la fois dans le temps mais aussi en
valeur absolue RÉMUNÉRATION ATTRIBUÉE DURANT
L’EXERCICE FISCAL (REM1) 31/12/2022
Organe de direction - Fonction de surveillance
Organe de direction - Fonction de gestion
Autres membres de la direction
générale Autres membres du
personnel identifiés (en milliers d'euros) 1 Nombre
de membres du personnel identifiés 17 14 ‐ 3 2 Rémunération
fixe totale ‐ 2 213 ‐ 182 3 Dont: en numéraire ‐ 2 213 ‐ 182
4 (Sans objet dans l’UE) EU-4a
Dont: actions ou droits de propriété équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ 5
Rémunération fixe Dont: instruments liés à des actions ou
instruments non numéraires équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ EU-5x Dont:
autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ 6 (Sans objet dans l’UE)
7 Dont: autres formes ‐ ‐ ‐ ‐ 8
(Sans objet dans l’UE) 9 Nombre
de membres du personnel identifiés 17 14 ‐ 3 10 Rémunération
variable totale ‐ 865 ‐ 34 11 Dont: en numéraire ‐ 865 ‐ 34
12 Dont: différée ‐ 16 ‐ ‐ EU-13 a Dont: actions
ou droits de propriété équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ EU-14 a
Dont: différée ‐ ‐ ‐ ‐ EU-13b Rémunération variable Dont:
instruments liés à des actions ou instruments non numéraires
équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ EU-14b Dont: différée ‐ ‐ ‐ ‐ EU-14x
Dont: autres instruments ‐ ‐ ‐ ‐ EU-14y Dont:
différée ‐ ‐ ‐ ‐ 15 Dont: autres formes ‐ ‐ ‐ ‐ 16
Dont: différée ‐ ‐ ‐ ‐ 17 Rémunération totale (2 +
10) ‐ 3 078
‐ ‐ PAIEMENTS
SPÉCIAUX (REM2)
31/12/2022 Organe de direction - Fonction
de surveillance Organe de direction -
Fonction de gestion Autres membres de la
direction générale Autres membres du
personnel identifiés (en milliers d'euros) Rémunérations
variables garanties octroyées 1 Rémunérations variables garanties
octroyées — Nombre de membres du personnel identifiés ‐ ‐ ‐ ‐ 2
Rémunérations variables garanties octroyées — Montant total ‐ ‐ ‐ ‐
3 Dont rémunérations variables garanties octroyées qui ont été
versées au cours de l’exercice et qui ne sont pas prises en compte
dans le plafonnement des primes ‐ ‐ ‐ ‐ Indemnités de départ
octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au
cours de l'exercice 4 Indemnités de départ octroyées au cours des
périodes antérieures qui ont été versées au cours de l'exercice —
Nombre de membres du personnel identifiés ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Indemnités de
départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été
versées au cours de l'exercice — Montant total ‐ ‐ ‐ ‐ Indemnités
de départ octroyées au cours de l’exercice 6 Indemnités de départ
octroyées au cours de l’exercice — Nombre de membres du personnel
identifiés ‐ 2 ‐ ‐ 7 Indemnités de départ octroyées au cours de
l’exercice — Montant total ‐ 206 ‐ ‐ 8 Dont versées au cours de
l’exercice ‐ 206 ‐ ‐ 9 Dont différées ‐ ‐ ‐ ‐ 10 Dont indemnités de
départ versées au cours de l’exercice qui ne sont pas prises en
compte dans le plafonnement des primes ‐ ‐ ‐ ‐ 11 Dont indemnités
les plus élevées octroyées à une seule personne ‐ ‐ ‐ ‐
RÉMUNÉRATION DIFFÉRÉE
(REM3) Rémunérations
différées et retenues Montant total des
rémunérations différées octroyées au titre des périodes de
performance antérieures Dont devenant
acquises au cours de l’exercice Dont
devenant acquises au cours des exercices suivants
Montant de l’ajustement en fonction des performances
appliqué au cours de l’exercice aux rémunérations différées qui
devaient devenir acquises au cours de l’exercice
Montant de l’ajustement en fonction des performances
appliqué au cours de l’exercice aux rémunérations différées qui
devaient devenir acquises au cours d’années de performance
futures Montant total de l’ajustement au cours de
l’exercice dû à des ajustements implicites ex post (par exemple
changements de valeur des rémunérations différées dus aux
variations du cours des instruments) Montant total
des rémunérations différées octroyées avant l’exercice
effectivement versées au cours de l’exercice
Montant total des rémunérations différées octroyées au
titre de périodes de performance antérieures qui sont devenues
acquises mais font l’objet de périodes de rétention 1
Organe de direction - Fonction de surveillance ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 2 En
numéraire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 3 Actions ou droits de propriété
équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 Instruments liés à des actions ou
instruments non numéraires équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 5 Autres
instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 6 Autres formes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7
Organe de direction - Fonction de gestion 110 15 80 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 8 En
numéraire 110 15 80 ‐ ‐ 1 ‐ ‐ 9 Actions ou droits de propriété
équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 10 Instruments liés à des actions ou
instruments non numéraires équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11 Autres
instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 12 Autres formes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 13
Autres membres de la direction générale ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 14 En
numéraire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 15 Actions ou droits de propriété
équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 16 Instruments liés à des actions ou
instruments non numéraires équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 17 Autres
instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 18 Autres formes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 19
Autres membres du personnel identifiés ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 20 En
numéraire ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 21 Actions ou droits de propriété
équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 22 Instruments liés à des actions ou
instruments non numéraires équivalents ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 23 Autres
instruments ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 24 Autres formes ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 25
Montant total ‐
‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐
‐ RÉMUNÉRATION >= 1 MILLIONS
D'EUROS / AN (REM4) La Caisse Régionale Loire
Haute-Loire n’est pas concernée par la publication du tableau REM4
« Rémunération >= 1 millions d'euros / an ».
INFORMATIONS SUR LES RATIOS ENTRE COMPOSANTES FIXE ET
VARIABLE DE LA RÉMUNÉRATION DES PRENEURS DE RISQUE (REM5)
31/12/2022 Rémunérations dans
l’organe de direction Domaines d'activité
Total (en milliers d'euros) Organe de
direction - Fonction de surveillance Organe de
direction - Fonction de gestion Ensemble
de l’organe de direction Banque
d'investi-ssement Banque de
détail Gestion d'actifs Fonctions
transversales Fonctions de contrôle interne
indépendant Tous les autres 1 Nombre
total de membres du personnel identifiés
‐ 2 Dont: membres de
l'organe de direction 17 14 31
3 Dont: autres membres de la direction générale
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 4 Dont: autres membres du
personnel identifiés ‐ ‐ ‐ 2 1 ‐ 5
Rémunération totale des membres du personnel identifiés ‐ 3 078 ‐ ‐
‐ ‐ 147 68 ‐ 6 Dont: rémunération variable ‐ 865 ‐ ‐ ‐ ‐ 22
11 ‐ 7 Dont: rémunération fixe ‐ 2 213 ‐ ‐ ‐ ‐ 125 57 ‐
-
ANNEXES
COMPOSITION DES FONDS PROPRES RÉGLEMENTAIRES (EU
CC1) 31/12/2022 Montants
Phasés Montants
Non Phasés Source
basée sur les numéros/lettres de référence du bilan selon le
périmètre de consolidation réglementaire (en
milliers d'euros) Fonds propres de base de catégorie 1
(CET1): instruments et réserves 1 Instruments de fonds
propres et comptes des primes d’émission y afférents 426 785 426
785 a dont : Actions ‐ ‐ dont : CCI/CCA des
Caisses régionales 146 862 146 862 dont : Parts
sociales des Caisses locales 279 923 279 923 2 Résultats non
distribués ‐ ‐ 3 Autres éléments du résultat global
accumulés (et autres réserves) 2 003 794 2 003 794 c EU-3a Fonds
pour risques bancaires généraux ‐ ‐ 4 Montant des éléments
éligibles visés à l’Article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes
des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive
des CET1 ‐ ‐ 5 Intérêts minoritaires (montant autorisé en
CET1 consolidés) ‐ ‐ d EU-5a Bénéfices intermédiaires, nets de
toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l'objet
d'un contrôle indépendant 69 741 69 741 b 6
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant
ajustements réglementaires 2 500 321
2 500 321 Fonds propres de base de
catégorie 1 (CET1): ajustements réglementaires 7
Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif) (24 236)
(24 236) 8 Immobilisations incorporelles (nettes des passifs
d'impôt associés) (montant négatif) (41 164) (41 164) e 9 Sans
objet ‐ ‐ 10 Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices
futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles
(nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à
l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
‐ ‐ f 11 Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains
générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments
financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur ‐ ‐ g 12
Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes
anticipées (7 783) (7 783) 13 Toute augmentation de valeur
des capitaux propres résultant d'actifs titrisés (montant négatif)
‐ ‐ 14 Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur
et qui sont liés à l'évolution de la qualité de crédit de
l'établissement ‐ ‐ 15 Actifs de fonds de pension à
prestations définies (montant négatif) (2 104) (2 104) h 16
Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un
établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)
(611) (611) 17 Détentions directes, indirectes et
synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier
lorsqu'il existe une détention croisée avec l'établissement visant
à accroître artificiellement les fonds propres de l'établissement
(montant négatif) ‐ ‐ 18 Détentions directes, indirectes et
synthétiques d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d'investissement
important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles) (montant négatif) (729 829) (729 829)
19 Détentions directes, indirectes et synthétiques
d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement détient un investissement important (montant
au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes
éligibles) (montant négatif) ‐ ‐ 20 Sans objet ‐ ‐
EU-20a Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent
une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a
opté pour la déduction ‐ ‐ EU-20b dont: participations
qualifiées hors du secteur financier (montant négatif) ‐ ‐
EU-20c dont: positions de titrisation (montant négatif) ‐ ‐
EU-20d dont: positions de négociation non dénouées (montant
négatif) ‐ ‐ 21 Actifs d’impôt différé résultant de
différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %,
net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à
l’Article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)
‐ ‐ i 22 Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant
négatif) ‐ ‐ 23 dont: détentions directes, indirectes et
synthétiques, par l'établissement, d'instruments CET1 d'entités du
secteur financier dans lesquelles il détient un investissement
important ‐ ‐ 24 Sans objet ‐ ‐ 25 dont: actifs
d’impôt différé résultant de différences temporelles ‐ ‐
EU-25a Pertes de l'exercice en cours (montant négatif) ‐ ‐
EU-25b Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1,
sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1
dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence
duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes
(montant négatif) ‐ ‐ 26 Sans objet ‐ ‐ 27 Déductions
AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement
(montant négatif) (1 229) (1 229) 27a Autres ajustements
réglementaires (12 082) (12 082) 28 Total des
ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1
(CET1) (819 037) (819
037) 29 Fonds propres de catégorie
1 1 681 284 1 681 284
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1):
instruments 30 Instruments de fonds propres et comptes des
primes d’émission y afférents ‐ ‐ 31 dont: classés en tant
que capitaux propres selon le référentiel comptable applicable ‐ ‐
j 32 dont: classés en tant que passifs selon le référentiel
comptable applicable ‐ ‐ 33 Montant des éléments éligibles
visés à l’Article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes
d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1 ‐ ‐ k
EU-33a Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494 bis,
paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1 ‐ ‐
EU-33b Montant des éléments éligibles visés à l’Article 494
ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1 ‐
‐ l 34 Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds
propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus
dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers ‐ ‐
35 dont: instruments émis par des filiales soumis à
exclusion progressive ‐ ‐ 36 Fonds
propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements
réglementaires ‐ ‐
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1):
ajustements réglementaires 37 Détentions directes,
indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres
instruments AT1 (montant négatif) ‐ ‐ 38 Détentions
directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du
secteur financier lorsqu'il existe une détention croisée avec
l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds
propres de l'établissement (montant négatif) ‐ ‐ 39
Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments AT1
d'entités du secteur financier dans lesquelles l'établissement ne
détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil
de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant
négatif) (1 229) (1 229) 40 Détentions directes, indirectes
et synthétiques d'instruments AT1 d'entités du secteur financier
dans lesquelles l'établissement détient un investissement important
(net des positions courtes éligibles) (montant négatif) ‐ ‐
41 Sans objet ‐ ‐ 42 Déductions T2 admissibles dépassant les
éléments T2 de l’établissement (montant négatif) ‐ ‐ 42a
Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1 ‐ ‐
43 Total des ajustements réglementaires
des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)
(1 229) (1 229)
44 Fonds propres additionnels de catégorie
1 (AT1) ‐ ‐
45 Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1
+ AT1) 1 681 284 1 681
284 Fonds propres de catégorie 2 (T2):
instruments 46 Instruments de fonds propres et comptes des
primes d’émission y afférents ‐ ‐ m 47 Montant des éléments
éligibles visés à l'Article 484, paragraphe 5, du CRR et des
comptes des primes d'émission y afférents soumis à exclusion
progressive des T2 conformément à l'Article 486, paragraphe 4, du
CRR ‐ ‐ n EU-47a Montant des éléments éligibles visés à l’Article
494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
‐ ‐ EU-47b Montant des éléments éligibles visés à l’Article
494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2
‐ ‐ 48 Instruments de fonds propres éligibles inclus dans
les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et
instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des
filiales et détenus par des tiers ‐ ‐ 49 dont: instruments
émis par des filiales soumis à exclusion progressive ‐ ‐ 50
Ajustements pour risque de crédit 12 008 12 008
51 Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant
ajustements réglementaires 12 008
12 008 Fonds propres de catégorie 2
(T2): ajustements réglementaires 52 Détentions
directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses
propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif) ‐
‐ 53 Détentions directes, indirectes et synthétiques
d'instruments et emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur
financier lorsqu'il existe une détention croisée avec
l'établissement visant à accroître artificiellement les fonds
propres de l'établissement (montant négatif) ‐ ‐ 54
Détentions directes, indirectes et synthétiques d'instruments et
d'emprunts subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans
lesquelles l'établissement ne détient pas d’investissement
important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des
positions courtes éligibles) (montant négatif) (2 913) (2 913)
54a Sans objet ‐ ‐ 55 Détentions directes, indirectes
et synthétiques, par l’établissement, d'instruments et d'emprunts
subordonnés T2 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement détient un investissement important (net des
positions courtes éligibles) (montant négatif) ‐ ‐ 56 Sans
objet ‐ ‐ EU-56a Déductions
admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments
d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif) ‐ ‐
EU-56b Autres ajustements réglementaires des fonds propres
T2 ‐ ‐ 57 Total des ajustements
réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)
(2 913) (2 913)
58 Fonds propres de catégorie 2
(T2) 9 095 9 095
59 Total des fonds propres (TC = T1 +
T2) 1 690 379 1 690 379
60 Montant total d'exposition au
risque 5 444 213 5 444
213 Ratios et exigences de fonds propres, y
compris les coussins 61 Fonds propres de base de
catégorie 1 (CET1) 30,88% 30,88% 62 Fonds propres de
catégorie 1 30,88% 30,88% 63 Total des fonds propres 31,05%
31,05% 64 Exigences globales de fonds propres CET1 de
l’établissement 7,03% 7,03% 65 dont: exigence de coussin de
conservation de fonds propres 2,50% 2,50% 66 dont: exigence
de coussin de fonds propres contracyclique 0,03% 0,03% 67
dont: exigence de coussin pour le risque systémique 0,00% 0,00%
EU-67a dont: exigence de coussin pour établissement
d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement
d’importance systémique (autre EIS) 0,00% 0,00% EU-67b dont:
exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux
risques autres que le risque de levier excessif 0,00% 0,00%
68 Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du
montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des
exigences minimales de fonds propres
23,05% 23,05%
Minima nationaux (si différents de Bâle III) 69
Sans objet ‐ ‐ 70 Sans objet ‐ ‐ 71 Sans objet ‐ ‐
Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant
pondération) 72 Détentions directes et indirectes de
fonds propres et d’engagements éligibles d'entités du secteur
financier dans lesquelles l'établissement ne détient pas
d’investissement important (montant en dessous du seuil de
10 %, net des positions courtes éligibles) 240 066 240 066
73 Détentions directes et indirectes, par l’établissement,
d'instruments CET1 d'entités du secteur financier dans lesquelles
l'établissement détient un investissement important (montant en
dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes
éligibles) 3 296 3 296 74 Sans objet ‐ ‐ 75 Actifs
d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en
dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés
lorsque les conditions prévues à l’Article 38, paragraphe 3, du CRR
sont réunies) ‐ ‐ o Plafonds applicables lors de
l’inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie
2 76 Ajustements pour risque de crédit inclus dans
les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard
(avant application du plafond) ‐ ‐ 77 Plafond pour
l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon
l’approche standard ‐ ‐ 78 Ajustements pour risque de crédit
inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de
l’approche fondée sur les notations internes (avant application du
plafond) 66 940 66 940 79 Plafond pour l’inclusion des
ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche
fondée sur les notations internes 12 008 12 008
Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive
(applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022
uniquement) 80 Plafond actuel applicable aux instruments
CET1 soumis à exclusion progressive ‐ ‐ 81 Montant exclu des
CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après
remboursements et échéances) ‐ ‐ 82 Plafond actuel
applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive ‐ ‐
83 Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement
du plafond après remboursements et échéances) ‐ ‐ 84 Plafond
actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive
‐ ‐ 85 Montant exclu des T2 en raison du plafond
(dépassement du plafond après remboursements et échéances) ‐ ‐
RAPPROCHEMENT ENTRE LES FONDS PROPRES
RÉGLEMENTAIRES ET LE BILAN DANS LES ÉTATS FINANCIERS AUDITÉS (EU
CC2) Bilan dans les états
financiers publiés Selon le périmètre de
consolidation réglementaire Référence
31/12/2022
31/12/2022 Actifs - Ventilation par
catégorie d'actifs conformément au bilan figurant dans les états
financiers publiés 1 Caisse, Banques centrales 47 140 47
140 2 Actif financiers détenus à des fins de transaction 13
734 13 734 3 Autres actifs financiers à la juste valeur par
résultat 196 413 196 413 4 Instruments dérivés de couverture
87 000 87 000 5 Instruments de dettes comptabilisés à la
juste valeur par capitaux propres recyclables ‐ ‐ 6
Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par
capitaux propres non recyclables 1 015 520 1 015 520 7 Prêts
et créances sur les établissements de crédit 2 206 699 2 206 699
8 Prêts et créances sur la clientèle 10 981 028 10 981 028
9 Titres de dettes 495 291 495 291 10 Ecart de
réévaluation des portefeuilles couverts en taux (65 083) (65 083)
11 Actifs d'impôts courants et différés 22 132 22 132
12 Dont impôts différés actifs provenant des reports déficitaires ‐
‐ f 13 Dont impôts différes actifs provenant des différences
temporelles 7 369 7 369 i , o 14 Compte de régularisation et actifs
divers 150 779 150 779 15 Dont actifs de fonds de pension à
prestations définies 2 104 2 104 h 16 Actifs non courants destinés
à être cédés et activités abandonnées ‐ ‐ 17 Participation
aux bénéfices différés ‐ ‐ 18 Participation dans les
entreprises mises en équivalence ‐ ‐ 19 Dont goodwill inclus
dans l'évaluation des investissements importants ‐ ‐ e 20 Immeubles
de placement 12 281 12 281 21 Immobilisations corporelles
119 417 119 417 22 Immobilisation incorporelles 41 164 41
164 e 23 Ecart d'acquisition ‐ ‐ e 24 Total de
l'actif 15 323 515 15 323
515 Passifs - Ventilation par catégorie de
passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers
publiés 1 Banques centrales ‐ ‐ 2 Passifs
financiers détenus à des fins de transaction 13 729 13 729 3
Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ‐ ‐
4 Instruments dérivés de couverture 3 970 3 970 5
Dettes envers les établissements de crédit 7 594 556 7 594 556
6 Dettes envers la clientèle 4 624 545 4 624 545 7
Dettes représentées par un titre 56 553 56 553 8 Ecart de
réévaluation des portefeuilles couverts en taux (47) (47) 9
Passifs d'impôts courants et différés 1 413 1 413 10 Dont
impôts différés passifs provenant des reports déficitaires ‐ ‐ f 11
Dont impôts différes passifs provenant des différences temporelles
(93) (93) i 12 Dont impôts différés passifs sur goodwill ‐ ‐ e 13
Dont impôts différés passifs sur immobilisations incorporelles ‐ ‐
e 14 Dont impôts différés passifs sur fonds de pension ‐ ‐ h 15
Compte de régularisation et passifs divers 471 735 471 735
16 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ‐ ‐
17 Provisions techniques des contrats d’assurance ‐ ‐
18 Provisions 41 191 41 191 19 Dettes subordonnées ‐ ‐
20 Dont instruments AT1 ‐ ‐ k 21 Dont instruments éligibles
en qualification Tier 2 ‐ ‐ m , n 22 Total dettes
12 807 645 12 807 645
Capitaux propres 1 Capitaux propres – part du
Groupe 2 515 864 2 515 864 2 Capital et réserves liées 426
959 426 959 3 Dont instruments de fonds propres CET1 et
primes d'émission associées 427 497 427 497 a 4 Dont instruments
AT1 ‐ ‐ j , l 5 Réserves consolidées 1 801 002 1 801 002 6
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 202
793 202 793 c 7 Dont réserves en juste valeur relatives aux pertes
et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie ‐ ‐ g
8 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur
activités abandonnées ‐ ‐ 9 Résultat de l'exercice 85 109 85
109 b 10 Participations ne donnant pas le contrôle 6 6 d 11
Total des capitaux propres 2 515
870 2 515 870 12 Total du
passif 15 323 515 15 323
515 PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES
INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES (EU CCA)
31/12/2022 Parts Sociales
CCI/CCA (en milliers d'euros) 1 Émetteur Caisse
Régionale Loire - Haute Loire Caisse Régionale Loire - Haute Loire
2 Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou
Bloomberg pour placement privé). - - 2a Placement public ou privé
Public Public 3 Droit(s) régissant l’instrument Français Français
3a Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation
et de conversion des autorités de résolution Sans objet Sans objet
Traitement réglementaire ‐ ‐ 4 Traitement actuel compte
tenu, le cas échéant, des règles transitoires du CRR CET1 CET1 5
Règles CRR après transition Eligible Eligible 6 Éligible au niveau
individuel/(sous-) consolidé/individuel et (sous-)consolidé (Sous)-
consolidé Individuel et (sous)-consolidé 7 Type d’instrument (à
préciser pour chaque ressort territorial) Part sociale Certificat
coopératif d'investissement (CCI) / Certificat coopératif
d'associés (CCA) 8 Montant comptabilisé en fonds propres
réglementaires ou en engagements éligibles (monnaie en milliers, à
la dernière date de clôture) 279 211 146 963 9 Valeur nominale de
l’instrument - - EU-9a Prix d'émission - - EU-9b Prix de rachat - -
10 Classification comptable - - 11 Date d'émission initiale
Capitaux propres Capitaux propres 12 Perpétuel ou à durée
déterminée - - 13 Échéance initiale Perpétuel Perpétuel 14 Option
de rachat de l'émetteur soumise à l'accord préalable de l'autorité
de surveillance - - 15 Date facultative d'exercice de l'option de
rachat, dates d'exercice des options de rachat conditionnelles et
prix de rachat - - 16 Dates ultérieures d'exercice de l'option de
rachat, s'il y a lieu - - Coupons/dividendes - - 17
Dividende/coupon fixe ou flottant ‐ ‐ 18 Taux du coupon et indice
éventuel associé - - 19 Existence d’un mécanisme de suspension des
versements de dividendes (dividend stopper) - - EU-20a Caractère
entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des
versements (en termes de calendrier) - - EU-20b Caractère
entièrement ou partiellement discrétionnaire ou obligatoire des
versements (en termes de montant) - - 21 Existence d'un mécanisme
de hausse de la rémunération (step-up) ou d'une autre incitation au
rachat Pleine discrétion Pleine discrétion 22 Cumulatif ou non
cumulatif - - 23 Convertible ou non convertible Non cumulatif Non
cumulatif 24 Si convertible, déclencheur(s) de la conversion Non
convertible Non convertible 25 Si convertible, entièrement ou
partiellement - - 26 Si convertible, taux de conversion - - 27 Si
convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion -
- 28 Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la
conversion - - 29 Si convertible, émetteur de l’instrument vers
lequel a lieu la conversion - - 30 Caractéristiques en matière de
réduction du capital - - 31 Si réduction du capital, déclencheur de
la réduction - - 32 Si réduction du capital, totale ou partielle -
- 33 Si réduction du capital, définitive ou provisoire - - 34 Si
réduction provisoire du capital, description du mécanisme de
réaugmentation du capital - - 34a Type de subordination
(uniquement pour les engagements éligibles) - - EU-34b Rang de
l’instrument dans une procédure normale d’insolvabilité Sans objet
Sans objet 35 Rang de l'instrument en cas de liquidation (indiquer
le type d’instrument de rang immédiatement supérieur) CET1 CET1 36
Caractéristiques non conformes pendant la période de transition AT1
AT1 37 Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non
conformes Non Non 37a Lien vers les conditions contractuelles
complètes de l’instrument (balisage) Sans objet Sans objet (1)
Indiquer «Sans objet» si la question n'est pas applicable.
AJUSTEMENTS D’ÉVALUATION PRUDENTE (EU
PV1) AVA de catégorie Catégorie de
risque AVA de catégorie — Incertitude d’évaluation AVA de
catégorie totale après diversification Dont: Total
approche principale dans le portefeuille de négociation
Dont: Total approche principale dans le portefeuille bancaire
Actions Taux d'intérêt Change Crédit Matières
premières AVA relatives aux écarts de crédit constatés d'avance AVA
relatives aux coûts d’investissement et de financement 1
Incertitude sur les prix du marché 237 3 ‐ 100 ‐ ‐ ‐ 170 ‐ 170 2
Sans objet ‐ ‐
3 Coûts de liquidation ‐ 11 ‐ 1 ‐ ‐ ‐ 6 ‐ 6 4 Positions
concentrées ‐ ‐ ‐ 4 ‐ ‐ ‐ 4 ‐ 4 5 Résiliation anticipée ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ 6 Risque lié au modèle ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 7 Risque
opérationnel 12 1 ‐ 5 ‐ ‐ ‐ 18 ‐ 18 8 Sans objet
9 Sans
objet
10 Frais administratifs futurs ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ 11
Sans objet
12 Total des corrections de valeur
supplémentaires (AVA)
24 236 ‐ 24
236 Le montant total AVA inclut le montant d’AVA
via l’approche alternative non ventilé dans les lignes 1 à 10 de ce
tableau. 1 Estimée à – 224 millions d’euros dans le scenario à la
hausse des taux d’intérêt
- Informations-Prudentielles-PilierIII-2023
Caisse Regionale De Cred... (LSE:0ITP)
Historical Stock Chart
From Jan 2025 to Feb 2025
Caisse Regionale De Cred... (LSE:0ITP)
Historical Stock Chart
From Feb 2024 to Feb 2025